C'est dans le rétro n°2 : Yoshi Story [N64]

Bonjour à tous et à toute.
Dans ce second numéro de "c'est dans le rétro", j'ai décidé de m'attaquer à ce bon vieux Yoshi, personnage emblématique de Nintendo, et à un jeu sorti sur Nintendo 64, et qui est, pour ma part, une énorme déception : Yoshi Story.

alt

Cependant, avant de parler de ce jeu, il faut tout de même présenter ce personnage culte.
Yoshi est apparu pour la première fois dans Super Mario World, et servait de monture pour notre plombier moustachu afin de terminer un niveau, et souvent de manière aisée... Au vu de la popularité du personnage, Nintendo créa un jeu autour de ce personnage : Super Mario World 2 : Yoshi Island. Le titre fut considéré comme culte et la popularité de Yoshi ne fit que croître.
C'est donc trois ans plus tard et sur une nouvelle console (la Nintendo 64) que Yoshi fit son grand retour dans un jeu de plateforme : Yoshi Story. Et si l'on est content de revoir le dinosaure vert, on l'est beaucoup moins quand on joue à ce jeu...

alt

Pourtant le jeu avait de sérieux atouts, comme ses graphismes.
En effet, le jeu possède des graphismes en 2D de très bonne qualité, avec des décors "cousus", qui donne un certain cachet à l'esthétique très enfantine du soft. Certains n'aimeront peut-être pas cet aspect là, mais il faut tout de même reconnaitre que Nintendo maitrisait bien son sujet d'un point de vue technique et artistique.

 

alt

L'autre qualité à souligner, c'est son gameplay. De ce côté-là, la firme de Kyoto n'a pris aucun risque en reprenant le même gameplay que Yoshi Island (c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleurs recettes...). On pourra tout de même noter la possibilité de viser où l'on veut avec l'oeuf, ainsi qu'un zoom dans lequel Yoshi va utiliser son flair pour retrouver des objets cachés. Bien qu'intéressant sur le papier, cette compétence devient vite lassante, et on n'utilise cette capacité pratiquement jamais.

alt

Au vu des graphismes et du gameplay, on peut se dire que le jeu à l'air de bonne facture et que l'on va passer un bon moment, mais que nenni...

Parce que le jeu possède de telles lacunes qu'elle nuit complètement au plaisir de jeu. Le premier étant sa durée de vie.
Le jeu se compose de 6 mondes ayant chacun 4 niveaux, soit un total de 24 niveaux seulement (pour rappel, Yoshi Island se compose de 54 niveaux jouables). Mais là où cela déçoit vraiment, c'est le fait qu'il suffit de terminer un seul niveau pour finir le monde! Ainsi, il suffit de faire 6 niveaux pour arriver au bout du jeu, soit environ 2h pour les plus mauvais joueurs, car le jeu ne propose aucune difficulté, et on ne peut pas dire que c'est 120 minutes de bonheur, surtout avec la bande-son extrêmement enfantine qui, certes, colle à l'ambiance du jeu, mais provoque un mal de tête horrible. Vous pouvez toujours faire les autres niveaux pour finir le jeu, mais le fait de faire toujours la même chose nuit complètement au fun du jeu.

alt

Car l'autre gros défaut de ce jeu, et surement le pire, c'est sa répétitivité.
Dans chaque niveau, le but est de gober des fruits, le niveau ne se terminant qu'une fois que vous avez gobé 30 fruits (une fois arriver à la fin du niveau vous êtes téléporté au début), et une fois que vous avez mangé ces fruits, le niveau se termine comme par enchantement, et vous passez au monde suivant. Au début c'est assez sympathique, mais à la longue c'est vraiment très ennuyant et très répétitif, et on est presque heureux de voir la fin du jeu aussi rapidement.

alt

Enfin, le dernier problème de ce soft, c'est son scénario.
Bon, on parle de Nintendo, donc on n'est pas trop surpris de voir un scénario pas très construit et un peu enfantin comme on en voit dans d'autres jeux Mario. Cependant, Nintendo a quand poussé le bouchon un peu loin...
Vous contrôler donc une bande de Yoshi, dans lequel une malédiction a été lancée, et votre tache sera de répandre le bonheur dans les différentes îles. Certes, le jeu est destiné à un public très jeune, mais on aurait quand même souhaité un scénario un poil plus construit et logique, car manger seul tous les fruits, je ne pense pas que ça fasse le bonheur d'une île...

alt

Conclusion : Yoshi Story avait vraiment de quoi être un bon jeu, avec des graphismes 2D de très bonne qualité, et un gameplay issu de Yoshi Island. Cependant, on ne peut qu'être déçu devant sa durée de vie médiocre, sa bande-son à faire mal à la tête, et une très grande répétitivité qui nuit complémenter au plaisir de jeu. Quel dommage pour ce pauvre Yoshi qui méritait mieux que cela...

un pilier du RPG s'est éteint...

alt

C'est avec tristesse que l'on commence cette semaine, avec la mort d'un pilier du RPG : Takeshi Miyaji

Pour tous ceux qui ne le connaissent pas, il est surtout connu pour être le papa de Grandia. Une triste nouvelle pour tout fan de RPG...

C'est dans le rétro n°1 : Moonwalker [MS]

alt

Bonjour à tous et à toute.

Je profite de ce dimanche ensoleillé (chez moi en tout cas :D ) pour vous annoncer l'arrivée de la chronique hebdomadaire : c’est dans le rétro.

 

Mais kézako "C'est dans le rétro" ?

C'est dans le rétro est un nom ridicule est une chronique dans lequel je vais parler chaque semaine d'un jeu rétro, de la génération Master System-Nes à la génération PS2/Gamecube/Xbox ( car, d'un point de vue personnel, une console dans lequel aucun jeu ne sort est une console rétro).

Et pour ce premier numéro de C'est dans le rétro, j'ai décidé de m'attaquer à Michael Jackson et au jeu qui lui est dédié : Moonwalker.

Mais avant de parler du jeu en lui même, parlons rapidement (car je ne l’ai pas vu :D ) du film Moonwalker, car le jeu n'est qu'une adaptation de film.

alt

Synopsis du film : Dans une contrée évoquant le Chicago des années trente, un truand, Mr Big, symbole du Mal, rêve de soumettre le monde en enchaînant la jeunesse à la drogue. C'est là qu'arrive Michael, dans un halo de lumière. Il rencontre trois enfants : Sean, Zeke et Katie, avec qui il se lie d'amitié. Il affrontera pour eux le maléfique Mr Big dans un combat d'où le bien sortira triomphant. ( source : http://www.premiere.fr/film/Moonwalker-147897). Bon, l'histoire ne nous dit pas ce que Bambi a fait avec ses 3 compagnons une fois le méchant Mr Big vaincu, mais cela ne nous regarde pas :smilesp:

Bon, pour revenir sur l'adaptation en jeu, c'est Sega c'est plus fort que toi qui a obtenu les droits du film pour en faire un jeu, et l'a sortie en arcade, et sur ses deux consoles de l'époque : la Master System et la Megadrive. Je ne parlerais pas de la version arcade, car je n'y est pas joué.

altLa version Megadrive est probablement la version du jeu la plus connue du jeu, et je ne pense pas me tromper en disant que c'est la version à laquelle vous pensez lorsque l'on vous parle du jeu. Cependant, elle est identique à la version MS (abréviation de Master System), mais en mieux (évidemment...), c'est donc pour cette raison que je vous parlerais de la version Megadrive.

Dans cette adoption de Moonwalker, vous incarnez donc MJ, et vous devez visité différent endroit afin de sauvez les petites filles qui ont été kidnappées par le méchant Mr Big ( car c'est bien connu que Michael aime les petits enfants...)

Le gros point fort de ce titre est sa bande-son.

En effet, toutes les musiques du jeu sont des versions 8 bits ou 16 bits (tout dépend si vous jouez sur Master System ou Megadrive) de musiques de MJ, comme Smooth Criminal ou encore Beat It. D'un point de vue purement personnel, j'adore :D, mais après c'est à vous de jugez

 

 

L'autre point fort du titre, c'est ce côté fanboy apporté par SEGA.

En effet, outre la bande-son, le jeu reprend des passages de film et de clips de certaines musiques. Par exemple, vous commencez dans le club 30, le même lieu que celui dans le clip Smooth Criminal, ou encore, plus tard dans le jeu, dans la rue, avec la musique de Beat It. De plus, l'animation de Michael Jackson ont un rapport avec la danse que ce soit le coup de pied, la main en l'air, le moonwalk... toutes les animations de MJ ont un rapport avec la danse.

Enfin, le détail qui tue, les coups spéciaux.

Dans chaque monde, le roi de la pop a la possibilité d'utiliser son coup spécial, lui coutant la moitié de sa vie. Ce coup spécial aligne tous les ennemis se trouvant sur l'écran au côté de MJ, et fait une chorégraphie issu du clip auquel le monde est issu. Cela n'a l'air que d'un simple détail, mais c'est la toute la force du jeu, une multitude de petits détails qui font que le côté fanboy est présent, et c'est bien la l'essentiel. Bien sûr, ce jeu a des défauts, comme sa répétitivité, mais c'est des détails par rapport au plaisir que procure ce jeu.

 

Voila pour ce premier numéro très fanboy de "C'est dans le rétro " :D, n'hésitez pas à donner votre avis afin d'améliorer la chronique .

Test : Rise Of The Argonaut

Hormis God Of War, les jeux sur la mythologie grecque se font rares sur cette génération de console. Mais cela n'a pas empêché Codemaster de tenter sa chance en 2008 avec Rise Of The Argonaut, remaniant le mythe de la toison d'or. Est-ce que le jeu aura la faveur des dieux? Réponse dans les lignes qui vont suivre...

alt 

Éditeur : Codemaster

Développeur : Liquid Entertainement

Type : Action/Aventure

Date : 12 décembre 2008

Support : Playstation 3; Xbox360 et PC.


Dans Rise of The Argonaut, vous incarnez donc Jason, Roi d'Iolcos. Le jour où du mariage avec sa femme Alcème, cette dernière meurt assassiner par un Languenoire. Dans l'espoir de trouver un moyen de ressusciter sa femme, Jason part avec son ami Héracles à Delphes rencontrer l'oracle, et partira en quête de la toison d'or, créé par le Titan Épiméthée, et censé ramener sa femme à la vie. Pour cela, il devra trouver les descendants de 3 dieux : Arès le dieu de la guerre, Athéna la déesse de la justice, et Hermès, le dieu du commerce et des voyageurs, afin que le chemin vers la toison d'or soit révélé.

alt


Sans rentrer dans les détails, le jeu remanie énormément le mythe de la toison d'or, ce qui pourra déranger les fans de la mythologie grecque. Cependant, le scénario est clairement le point fort du jeu.
En effet, bien que modifié, cette version du mythe de la toison d'or est très bien racontée, et malgré les nombreux défauts du jeu, on cherche à découvrir le fin mot de cette histoire.
Car oui, le jeu possède de nombreux défauts qui viennent ternir le tableau.

alt

Tout d'abord graphiquement. Le jeu est techniquement assez faible, pas mal de bugs apparaissent au cours de l'aventure, comme un allié qui reste coincé derrière un peu d'herbe...
Cependant, le côté artistique du soft vient sauver la mise, avec de beaux décors, et une mythologie grecque très bien retranscrite.

alt

Pour ce qui est du gameplay, c'est assez mitigé.
En effet, sur le papier, le gameplay donne vraiment envie. Les combats se déroulent à la manière d'un God Of War, et vous pouvez vous battre avec trois armes : l'épée, la lance et la masse. De plus, vous êtes accompagné par deux héros que vous choisirez avant de débarquer sur une île.

alt

Ensuite, au fur et à mesure que vous remplissez des objectifs et parlez au pnj, vous gagnerez des points à offrir à un dieu pour remplir une jauge d'offrande. Une fois cette jauge d'offrande remplie, vous gagnez un point d'aptitude à mettre dans une capacité dans la liste des capacités offerte par le Dieu à qui vous avez rempli la jauge d'offrande. Quatre dieux sont ainsi disponibles : Arès, Athéna, Apolon et Hermès. Chacun donne un style de combat en particulier. Arès est spécialisé dans la masse et la puissance. Athéna est spécialisée dans la lance est la précision. Hermès dans l'épée et l'agilité, et enfin Apolon dans le bouclier, la défense et les soins. C'est donc à vous de choisir entre un dieu en particulier et se spécialiser dans un domaine, ou de faire un peu tous les dieux et avoir un personnage polyvalent.

alt

Enfin, vous attribuerez les sorts que vous obtiendrez parmi les quatre flèches de la mannette, et il vous suffira de garder la flèche enfoncer et d'appuyer sur croix pour activer le pouvoir en plein combat.

alt

Comme dit un peu plus haut, sur le papier, ce système est bon, mais en plein combat, c'est une autre paire de manches.
En effet, les combats sont très répétitifs, et il rare d'utiliser les pouvoirs de votre personnage tellement la difficulté n'est pas très dur (j'ai fait le jeu dans le mode normal). Il est donc conseillé de jouer dans le dernier mode de difficulté, afin d'avoir du challenge et d'exploiter le gameplay du jeu au maximum.

alt

Pour ce qui est de la durée de vie, tout dépend de votre manière de jouer. Si vous faites le jeu en ligne sans écouter les dialogues et sans faire les quêtes annexes de l'île, il vous faut une dizaine d'heures, mais vous pouvez multipliez ce nombre d'heures si vous souhaitez faire les quêtes annexes de chaque île et prenez le temps de suivre les dialogues et le scénario.

alt

Enfin, je ne pouvais pas conclure ce test, sans parler de l'autre point fort du jeu, sa bande-son.
Composé par Tyler Bates (le compositeur du film 300), les musiques colle parfaitement à cet univers qu'est la mythologie grecque, c'est bien là ce que l'on demande lorsque l'on joue un jeu...

Conclusion: Rise Of The Argonaut est vraiment spécial comme jeu. Très perfectible dans de nombreux domaines, il arrive tout de même à hypnotiser le joueur et à faire oublier ses défauts avec une version du mythe de la toison d'or remanié, mais vraiment captivant, et une bande-son qui colle parfaitement à l'ambiance. Un bon jeu pour les fans de mythologie grecque, et qui vaut le coup de se plonger dedans, surtout au prix auquel on peut le trouver (entre 15 et 20 euros en magasin).

 

alt

Test Diablo 2 & Diablo Lord Of Destruction

Dix ans après sa sortie, Diablo 2 (et l'expansion Lord Of Destruction) est encore considéré comme le maître du Hack'n Slash. Retour sur un jeu, dont le succès n'est pas démérité...

alt

Éditeur : Blizzard Entertainement

 

Développeur : Blizzard Entertainement

 

Genre : Hack'n Slash

 

Date de sortie : 30 juin 2000 pour la version classique juin 2001 pour l'extension Lord Of Destruction

 

Classification : 16+


 

Remarque : Le jeu est testé avec les différentes mises à jour faites par Blizzard sur le mode solo et sur Battle.net, et sur l'extension Lord Of Destruction, rajoutant de nouvelles possibilités dans le jeu, et parce que les deux jeux sont vendus ensemble. 

Petit rappel sur l'histoire pour tout qui n'auraient pas encore joué au jeu : Dans le précédent opus, Diablo, le seigneur de la terreur, avait libéré les forces du mal sur Tristram, et avait pour objectif de répandre le chaos et la destruction dans le monde, mais il fut stoppé par un héros courageux, qui tua Diablo à Tristram.Cependant, ce héros avait fait l'erreur de laisser la pierre qui contient l'esprit du démon intact, et planta cette pierre dans sa tête, ce qui provoqua la possession de son corps par le seigneur de la terreur. Ce dernier, affaibli, décida de se mettre en route, et de libérer ses deux frères que sont Baal, le seigneur de la destruction, et Méphisto, le seigneur de la haine, afin de regagner la totalité de sa puissance, et de répandre avec ses frères le chaos et la destruction.

alt

C'est donc dans ce contexte fort peu joyeux que débute votre aventure. La première grande nouveauté que l'on remarque lorsque l'on commence une nouvelle partie, c'est le nombre de personnages.

En effet, alors que dans le précédent opus, le nombre de personnages est limité à trois (le guerrier, l'archère et le sorcier), Diablo 2 propose sept personnages ( cinq dans la version classique + deux dans son extension). Vous pourrez ainsi incarner au choix :

 

- L'amazone, maniant la lance et l'arc comme nulle autre.

- L'Assassin, expert en art martial et dans les pièges.

- Le nécromancien, capable de réveiller les morts et de lancer des sorts

- Le barbare, spécialiste au corps-à-corps.

- Le paladin, un combattant aguerri, utilisant des auras pour se battre

- La sorcière, capable d'utiliser des sorts de feu, de glace et de foudre.

- Le druide, capable d'invoquer des animaux, de se transformer en Loup Garou ou en Grizzly, et maitrisant les éléments.

alt

(ce n’est pas comme ça qu'il se transforme dans le jeu :D )

 

Autres nouveautés, les actes.

En effet, dans Diablo premier du nom, tout le jeu se déroulait à Tristram. Dans ce second opus, vous allez devoir pourchasser Diablo du camp des Rogues aux montagnes enneigées d'Harrogath, en passant par les enfers, c'est un voyage semé d'embûche qui vous attend... Bien que les actes soient inégaux d'un point de vue graphique, elle offre une certaine diversité dans les décors. Pour le reste des nouveautés, je vous laisse le découvrir par vous-même.

alt

Maintenant que les personnages et les actes ont été présentés, il est (enfin) temps de voir le gameplay du jeu.

 

Dans Diablo 2, vous allez devoir remplir dans chaque acte 6 quêtes. Bien facultatives (sauf la dernière, où vous devrez tuer le boss final de l'acte), ces quêtes vous permettent d'obtenir une récompense fort utile pour la suite de l'aventure, il ne faut donc négliger aucune quête s'il l'on veut bien progresser, et mieux connaître l'histoire du jeu.

alt

Ensuite, à force de massacrer des hordes d'ennemis, vous gagnerez de l'expérience qui vous permettra de monter en niveau. Vous gagnerez à chaque niveau 5 points de Stats ainsi qu'un point d'aptitudes. Les points de Stats peuvent se répartir sur cinq domaines : la force (permettant d'augmenter les dégâts et de porter l'équipement), la dextérité (permettant de mieux viser avec l'arme), la vitalité (pour augmenter votre vie), et l'énergie (pour augmenter votre mana). C'est donc à vous de placer de manière judicieuse les cinq points qui vous sont attribués pour éviter que votre personnage ne meure pas lamentablement.

 

Pour ce qui est des points d'aptitudes, ils se séparent en 3 domaines différentes parts perso. Par exemple, le Druide possède comme domaine l'invocation, la métamorphose, ainsi que l'élémentaire. De plus, certains sorts possèdent une synergie entre elles. Ainsi, si vous améliorez le sort arm.ouragan (niveau 12) du druide, vous améliorer en même temps le sort Tornade (niveau 24). Il faut donc placer de manière judicieuse chaque point qui vous sera donné afin de faire de votre personnage le plus puissant possible. Ce système d'aptitude permet d'obtenir des personnages très différents, offrant une nouvelle jouabilité à chaque partie.

alt

Passons à l'aspect graphique et sonore maintenant.

 

Pour ce qui est des graphismes, l'ensemble est très correct, sans pour autant vous décrocher la mâchoire (sauf les cinématiques...). Cependant, l'ambiance très sombre qui règne dans le titre est omniprésente, et certains actes donnent une petite sensation de stress.

 

D'un point de vue sonore, les musiques se font assez discrète, mais colle très bien à l'ambiance du jeu, et donne un certain cachet aux actes.

alt

 

Avant de conclure ce test, parlons de la durée de vie, et pour cette dernière, il vous faudra de nombreuses nuits blanches...

En effet, le jeu se compose de cinq actes, qui sont eux-mêmes composés de 6 quêtes. Une fois les cinq actes terminés, vous passerez du mode normal aux modes cauchemar avec tout l'équipement que vous aviez auparavant, mais avec une difficulté qui monte d'un cran. Et si vous avez le courage de finir le mode cauchemar, vous passerez au dernier niveau de difficulté, le mode enfer, et la, bon courage (je n’ai pas de mot pour qualifier ce mode enfer tellement qu'il est dur...). Bref, c'est une véritable quête qui vous attend dans ce monde cruel et sans pitié.

 

 

Conclusion : je ne vais pas y allez par quatre chemins, ce jeu mérite amplement son titre de maitre du hack'n slash. Un gameplay et qui se renouvelle sans cesse, des cinématique à vous décrocher la mâchoire, et une difficulté qui progresse jusqu'à atteindre son paroxysme. Bref, un jeu que je conseille vraiment, surtout que vous pouvez obtenir le jeu et son extension pour 15 euros seulement.


alt