Nintendo DS

[Reportage] Prenez une DS, rajoutez un GTA ...

Par pilki - Le 14/03/2009 à 04:43
... mélangez le tout et voyons ensemble ce que l'on obtient.

Voilà 12 ans que la série des GTA connait un succès grandissant sur PC et consoles de salon. Alors que les derniers opus rencontrent un public à l'avis mitigé, ce dernier titre sur DS mettra tout le monde d'accord : GTA sur DS, c'est toujours GTA !
C'est dans une chambre du luxueux Pershing Hall Hotêl de Paris que j'ai pu me faire un avis précis sur ce qui s'annonce un gros hit sur DS.





Première impression : c'est beau !

Les graphismes surprennent au premier abord tant le cel-shading est bien maîtrisé. L'aspect Bande Dessinée est bien rendu et la caméra pivotante à 360 degrés permet une parfaite visualisation de l'environnement. Tant qu'à parler de l'environnement allons-y franchement ! La ville fourmille de mille détails digne d'un GTA de console de salon (on nous parle de plus de 800 000 milles lignes de codes pour le jeu le plus développé sur DS.) Tout se déroule en temps réel, ainsi l'affluence dans les rues de Liberty City sera moindre en milieu de journée alors que les grands axes seront bloqués aux heures de pointe (à vous de faire le ménage sur la route !) Enfin les interactions avec les éléments du décor sont vastes : choisissez de tout détruire en conduisant comme un malade, ou adoptez une technique plus subtile et fouillez poubelles, boîtes à gants et boîtes aux lettres pour chercher des armes et des stupéfiants. La ville entière s'offre à vous, retrouvez Liberty City comme vous la connaissez pour revivre votre vie de gangster !


Seul contre 3 chars... Bienvenue à Liberty City !


Bienvenue à Liberty City !

Passons rapidement au scénario qui met en scène Huang, fils d'un mafieux chinois appartenant à la Triade, qui vient à Liberty City pour élucider le mystère qui plane sur la mort de son père. Huang apporte avec lui une soi-disante épée ancestrale qui appartient à sa famille depuis des générations. Celle-ci n'est rien d'autre qu'une épée gagnée par son père aux cartes... Dès son arrivée à l'aéroport, Huang tombe dans une embuscade et se fait voler l'épée. Ses ravisseurs le croyant mort se débarrasse de son corps. Huang décide alors de se rendre au restaurant de son oncle Kennedy à qui il devait remettre l'épée. Celui ci comptait la donner à un des chefs de la Triade pour prendre du galon.

Au fur et à mesure du jeu, vous accomplirez des missions pour l'oncle Kennedy et le bien être de son resto chinois. Mais il vous faudra aussi compter sur les Motards Espagnols, le gang des coréens, les ennemis intrinsèques à la Triade et bien d'autre gangs disséminés dans les bas fonds de Liberty City.

L'oncle Kennedy vous fournit votre première planque. A première vue l'appartement est relativement vide mais vous le remplirez comme bon vous semble au fil du temps. La planque sert comme toujours de lieu de sauvegarde, mais sachez aussi (et il est bon d'insister là dessus) qu'un système d'auto-save peut être activé ce qui sauvegardera votre progression à chaque fin de mission. Rockstar a eu la bonne initiative d'intégrer ce système étant donné que la DS est aussi une console occasionnelle. Rien ne vous empêchera donc de faire une ou deux missions rapides pendant vos trajets quotidiens, sans avoir la préoccupation de rentrer sauvegarder à chaque fin de partie.

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héhéhé, rien de tel qu'un lance-flammes contre les nuisibles...


The Street Fighting Man !

Au fil du temps, Rockstar a doté les protagonistes de ses jeux des dernières avancées technologiques. En 1997 on n'était doté que d'un plan, puis est arrivé le téléphone portable, le GPS, et maintenant voici le dernier bijou : le PDA. Huang ne sort jamais sans son PDA qui lui permettra de rester en contact avec tout le monde (les dealers, les chefs de gang, son oncle Kennedy...) et de se repérer dans la ville (le GPS "intelligent" recalcule votre itinéraire légal en temps réél). Les deux écrans de la DS sont parfaitement utilisés (merci Big N !) : l'action en temps réel se déroule sur l'écran supérieur, l'écran tactile quant à lui indique le GPS, ouvre le PDA (mode pause) et permet la sélection des armes.

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Huang, jeune homme, cherche argent facile sur Liberty City...


L'écran tactile sera aussi utilisé pour les nombreux mini-jeux qui ponctuent l'action. Au programme : câblage des commandes de démarrage d'une voiture, forçage d'un coffre fort, remplissage des cocktails molotov à la station essence ("Vous ne viendrez plus chez nous par hasard") et bien d'autres ...

Pour conclure j'ajoute que de nombreuses interactions et exactions inédites seront présentes dans ce dernier opus qui s'annonce incontournable. Pour preuve je vais vous parler un instant du commerce de stupéfiants dont tout le monde parle depuis la vidéo diffusée hier (voir la news d'hier ici) . Les dealers sont dispersés au quatre coins de la ville et ont tous des offres et des demandes diverses (cocaïne, cannabis, héroïne, acides... Un vrai gloubi-boulga) . Consultez votre PDA pour savoir qui vend et achète quoi et à quel prix. Négociez ensuite vos tarifs avec le commerçant pour faire un maximum de bénéfices. Les portes d'HEC s'ouvrent à vous ! Sachez aussi que le maire de Liberty City lutte contre ce marché noir (le bougre !) et a placé des caméras un peu partout. Méfiance... Vendre près d'une caméra augmentera le prix, mais risque de vous envoyer en prison !




Un dernier mot ?

Poche. Grand Theft Auto : Chinatown Wars, qui dans son apparence rappelle énormément les premiers opus de la série (vue aérienne et piétons affolés, bien qu'on soit loin des graphismes de 1997) satisfera indéniablement les plus grands fans du genre. Que celles et ceux qui appréhendaient l'adaptation de GTA sur DS soient rassurés, Rockstar a réussi son pari !

A bientôt sur NM pour d'autres reportages inédits !