Epic Mickey : la particularité du Playstyle Matters

Ces derniers temps, on a parlé des graphismes d'Epic Mickey, de la grande équipe du jeu ainsi que des différents goodies qui seront disponibles en fin d'année. Mais il reste encore une chose dont on ne vous a point parlé : le Playstyle Matters. Qu'est-ce donc ? C'est le nom qu'a donné Disney au système de choix du jeu. Voici deux exemples, tirés des previews de Jeuxvideo.com et de Kingdom Hearts Island, qui illustrent bien l'énorme potentiel de la chose :

"Tiki Sam demande à Mickey de lui rapporter 3 masques en échange d'un peu d'aide. Mickey accepte et lui rapporte un premier masque que Sam s'empresse de ranger dans sa remise. Le joueur peut alors décider de partir à la recherche d'un second masque ou simplement de sortir, faire le tour du bâtiment, effacer le mur extérieur de la remise, entrer, voler le premier masque et le rapporter à Sam comme si de rien n'était. Dans les deux cas, Tiki Sam ouvrira un magasin pour vendre quelques objets utiles. Mais si le joueur décide ensuite de lui rapporter un "quatrième" masque, Tiki Sam mettra à jour la supercherie et augmentera subitement ses prix pour vous punir."

"Mickey rencontre un personnage, fou amoureux d'une demoiselle nommée Henrietta qu'il n'ose pas approcher. La souris doit donc aller acheter un bouquet de fleur qui permettra de rapprocher ces deux personnages. Jusque là, rien de spécial. Mais si, au contraire, Mickey décidait de les séparer ? Il peut par exemple aller acheter une glace pour que l'homme fasse une grosse erreur en l'offrant à Henrietta, celle-ci étant allergique aux lactoses (ce qui nous permet aussi de remarquer une des nombreuses touches d'humour dont fait preuve le jeu). Ainsi, la cinématique qui s'en suivra sera différente, et la suite de l'histoire également."

Vous l'aurez vite compris : Epic Mickey ne sera pas un jeu linéaire, il proposera aux joueurs de faire leurs propres choix et d'avancer dans le jeu d'une tout autre manière selon les actions accomplies. Par exemple, sur Skull Island, Mickey pourra se débarrasser d'une terrible machine, qui convertit tout ce qu'elle souhaite en robots tueurs, de deux façons : soit il remplit la machine de peinture bleue, ce qui aura pour effet d'inverser le processus et de refaire revenir à la normale les pirates du capitaine Crochet (qui ont servis de cobayes à la machine), soit il la remplit de diluant vert, ce qui causera la destruction irréversible du terrible outil du Phantom Blot. Mais si Mickey se la joue méchant, les pirates ne pourront plus redevenir normaux et ils resteront des ennemis redoutables, la peinture bleue ne marchant pas sur les ennemis robotiques.

Avec tous ces petits détails, on se rend vite compte que Epic Mickey ne sera pas un banal jeu de plates-formes, comme peuvent encore le prétendre certaines mauvaises langues. Le soft saura t-il tenir toutes ses folles promesses ? Réponses durant les vacances de Noël !