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Entretien avec Jordan Mauger auteur de En Quête de J-RPG chez Third Éditions

Par babidu - Le 02/03 à 10:00

Après vous avoir proposé un article Pause Lecture autour du En Quête de J-RPG chez Third Éditions, il est temps pour nous de vous proposer notre entretien complet avec son auteur Jordan Mauger. Pour retrouver l'intégralité de l'entretien en version vidéo c'est juste en-dessous :

Jordan Mauger est l'auteur du livre En Quête de J-RPG chez Third Éditions et nous avons saisi l'occasion offerte par cet entretien pour lui poser toutes nos questions sur son livre, son processus d'écriture, son amour des J-RPG ainsi que ses envies pour le genre et bien sûr, sa relation avec Nintendo et la Nintendo Switch.

C'est un gros livre que tu nous as écrit. L'un des plus gros en termes de volume et de texte de chez Third Éditions. Ce volume de texte est-il dû à la profession que tu exerces ? Dans la vie, tu es professeur de philosophie, c'est bien cela ?

Oui, entre autres choses, je suis professeur de philosophie, d'anglais, d'EMC (Ndlr : Enseignement Moral et Civique)... toutes les matières dans lesquelles il ne faut pas compter haha. J'aurais donc été effectivement bien en mal d'écrire autre chose qu'un gros pavé et puis ce gros format correspond au côté un peu vieux grimoire pour le J-RPG. Il n'y a pas beaucoup d'illustrations dedans, mais elles sont super belles donc ça valait le coup de les mettre en valeur. Pour le format, je ne l'ai pas choisi, mais Third Éditions avaient déjà sorti un format similaire pour le livre Le Monde selon Final Fantasy et je pense que c'est pour éviter d'avoir un pavé indigeste en aérant un peu le texte.

Le titre du livre « En Quête de J-RPG » est un jeu de mot entre les mots « quête » et « enquête ». Le livre se situe-il plus du côté quête vers le genre du J-RPG et sa substantifique moelle ou plus vers l'enquête sur l'historique du genre et la direction dans laquelle celui-ci a évolué ?

L'enquête historique sert la quête plus philosophique et plus axiologique vers le genre. Cette enquête me permet d'aller plus dans le sens de ce que je veux développer, en tout cas ce que j'essaye de faire, c'est-à-dire trouver un critère de définition du J-RPG qui serait valable sans être objectif, mais qui serait quand même liée à ce que l'on vit manette en main. Le tout en m'inspirant de gens qui ont déjà théorisé sur cela comme Mathieu Triclot, un philosophe français du jeu vidéo qui m'a beaucoup inspiré dans ses travaux. Il a distingué le « Game », qui est le jeu d'un point de vue objectif, et le « Play » qui est l'expérience de jeu subjective. Je ne suis pas historien et je n'avais ni l'envie ni le projet d'écrire un livre d'histoire sur le genre, je voulais écrire un essai.

En parallèle de tes activités, tu crées des podcasts qui s'appellent « Niveau Supérieur » dans lesquels tu analyses un jeu durant une quarantaine de minutes. Est-ce que c'est ce podcast qui t'a donné envie d'écrire un essai ?

C'est bien « Niveau Supérieur » qui m'a donné envie d'écrire. Chaque épisode dure environ une heure durant laquelle je parle seul, ce qui est rare pour un podcast, et c'est tout à fait lié parce que ce podcast est une sorte de brouillon du livre, un essai durant lequel je tente des trucs. C'était pour répondre à ma frustration face à l'offre en France qui traite du J-RPG. J'ai fait mon podcast dans mon coin, ce qui me forçait à terminer mes J-RPG. Je ne savais pas trop où j'allais avec ce podcast et à force de commencer à réfléchir et à trouver des petites distinctions conceptuelles, j'ai eu l'idée d'aller plus loin. J'ai envoyé un mail à Third Éditions et par chance Mehdi El Kanafi, un des fondateurs, avait écouté mon podcast, ce qui montre qu'il est bien à l'écoute de ce qui se fait parce que mon podcast n'est pas très connu et reste très humble dans ce qu'il propose et dans le nombre de personnes qui l'écoutent.

C'est ce parcours qui fait, selon moi, que le livre En Quête de J-RPG est aussi digeste malgré le fait qu'il soit quand même un gros pavé sur un genre assez niche. Ce parcours de podcasteurs rend la lecture fluide grâce aux jeux de mots et aux blagues dans le texte qui permettent d'apprendre plein de choses sans pour autant être lourd à lire. Cela crée l'équilibre parfait pour parler de quelque chose d'aussi compliqué tout en passant un bon moment. Tu penses écrire un autre ouvrage après ce livre ?

Pourquoi pas. C'est vrai que c'était difficile, mais c'était aussi très grisant, vu que c'est un essai et de la philosophie. De loin, on peut se dire qu'en philosophie, on peut dire ce que l'on veut, mais les professeurs et les philosophes sont assez attachés à ne pas raconter n'importe quoi et à être cohérents avec des arguments qui tiennent debout. Cela ne veut pas dire que ce que j'ai écrit est véridique ou certain mais que je propose une lecture et une théorie qui tienne debout. Je suis content d'avoir apporté ma pierre à l'édifice et j'espère pouvoir continuer à parler de J-RPG. En livre pourquoi pas, mais je vais d'abord me reposer un peu, ce livre a été long à écrire. En tout et pour tout, entre le mail à Third Éditions et la sortie du livre, il doit y avoir deux ans, mais je n'ai pas non plus passé deux ans à écrire ce livre en continu non plus. J'écrivais surtout pendant les vacances scolaires, mais en tout et pour tout, j'ai écrit pendant six mois, je dirais. Pour un prochain livre, je pense par contre me concentrer plutôt sur le J-RPG pour ne pas m'éparpiller dans tous les domaines.

Le livre est rempli de jeux de mots, est-ce que c'était volontaire pour rendre sa lecture plus fluide ?

Alors ce n'était pas une stratégie ou quoi que ce soit, mais je suis bien conscient d'avoir mis de l'humour dans ma plume. Après la rédaction d'un paragraphe un peu lourd, rajouter une blague me permettait de relâcher la pression et évidemment que si ça me faisait du bien à moi ça allait en faire au lecteur. C'est un réflexe que j'ai.

La première phase de l'écriture de ce livre a été constituée de recherches ou plutôt sur la conception du plan du livre ?

C'est pour ça que c'est bien d'avoir un éditeur. J'ai dû faire un plan dès le début pour Third Éditions, ça m'a pris un weekend, cela a été un gros weekend. Après, si aujourd'hui, je reprends ce plan, il n'a plus grand-chose à voir avec celui du livre final, mais il reste quand même des parties, des moments et des transitions que l'on retrouve dans le livre. Beaucoup d'idées étaient déjà là, mais beaucoup d'autres sont arrivées pendant la rédaction et je pense que c'est souvent comme cela quand on écrit. On fait souvent la distinction entre les auteur-architectes qui prévoient tout avant d'écrire et les auteur-jardiniers qui trouvent des choses au fur et à mesure. Je pense que l'on est toujours un peu des deux et c'est ce qui s'est passé durant l'écriture du livre, j'avais un plan et j'ai fait des recherches qui m'ont poussé à revoir le plan, à trouver d'autres choses et à réécrire. J'envoyais aussi des chapitres à Mehdi qui les relisait et qui m'aiguillait dans la rédaction. Je suis aussi très exigeant avec moi-même et cela m'a poussé à faire très attention au style et à ce que je racontais. Si je passe mes journées à dire à mes élèves qu'il faut que n'importe qui puisse lire leurs copies de philosophie, c'est que je dois moi aussi faire pareil.

La tentation de proposer une liste de tous les J-RPG dans le livre était elle présente ? Ou bien voulais-tu seulement parler des titres dont tu avais besoin de parler pour appuyer tes recherches ?

Non, cela n'a jamais été une tentation, je déteste les listes. Dès que l'on crée quelque chose sur internet, il y aura toujours quelqu'un pour dire que l'on n'a pas parlé d'un tel jeu, mais ce n'est pas grave. Il y a des œuvres dont on parle dans le livre et qui apparaissent parce qu'elles correspondent à un argument ou à un exemple. Je n'ai d'ailleurs pas joué à toutes les œuvres, mais j'ai joué, en grandes majorités, à la plupart des œuvres que je mentionne. J'ai trouvé la plupart des jeux moi-même en faisant mes recherches, c'est un genre assez niche, mais il y a beaucoup de créateurs sur Internet et d'universitaires qui ont parlé de tout cela et il suffit d'être fort en recherches pour trouver ce que l'on veut. Mehdi m'a aussi parfois proposé des choses en plus auxquelles je n'avais pas pensé. Et il a participé aux recherches de jeux, cela a été très fructueux d'avoir Mehdi comme éditeur.

Est-ce que tu penses qu'au fil de ton livre, tu es arrivé à une conclusion, pas forcément définitive, mais au moins satisfaisante sur ce qu'est un J-RPG ?
Je n'ai pas assez de recul pour répondre à cela, mais je suis très satisfait de ce que j'ai pu mettre en avant, notamment au niveau de l'Orientalisme ou au niveau de notre vision du J-RPG qui est soi-disant défini par son origine géographique. Je suis aussi content d'avoir inventé des mots, la « Contemplaction », l'état « contemplactif » (Ndlr : La contemplaction est la contraction de contempler et d'action qui vient décrire ce qu'un J-RPG peut faire ressentir aux joueurs en leur demandant à la fois de contempler son monde et l'aventure qu'il propose mais aussi d'y prendre part et de le faire évoluer). J'ai aussi un critère de définition pour le J-RPG, la « transition exploration combat »qui a l'air bête comme ça, mais que je pense avoir réussi à défendre.

Est-ce que ton regard sur les J-RPG a changé depuis la rédaction de ce livre ?

Pas depuis, mais pendant oui. Déjà, je n'arrivais pas, pendant la rédaction, à jouer pour prendre du plaisir et j'ai mis beaucoup de temps à rejouer à un J-RPG depuis que j'ai terminé la rédaction en juillet dernier. Désormais, je joue énormément à Teamfight Tactics (Ndlr : Un jeu de plateau revisité dans l'univers de League of Legends).

As-tu été inclus dans la recherche d'un artiste pour la couverture du livre ou l'as-tu découverte quand Third Éditions te l'a envoyé ?

Je n'ai pas participé à la recherche de l'artiste, mais j'ai reçu les brouillons des artistes et j'ai pu voir le processus de création. Tant mieux parce que j'ai un sens esthétique très limité haha. Les deux couvertures sont magnifiques, autant Sourya et Guillaume Singelin qui ont fait un travail formidable. J'ai reçu des exemplaires d'auteurs chez moi, mais les épreuves du livre (Ndlr : les épreuves sont les versions du livre à corriger avant la version définitive) en PDF.

Au niveau de l'évolution du genre du J-RPG, trouves-tu que le genre a bien évolué ou penses-tu au contraire que c'est un genre qui n'évolue pas comme certains pourraient le penser ?

Il évolue, mais ça dépend où l'on regarde. L'offre grand public ne fait plus du J-RPG. Comme par exemple la saga Final Fantasy et ce n'est pas grave, ils ont juste changé de genre. Final Fantasy XV dit au revoir au J-RPG en gardant quelques traces et Final Fantasy XVI n'est plus un J-RPG, mais un Action-RPG. Par contre, Square Enix propose aussi Dragon Quest qui reste un J-RPG très traditionnel. Ils font aussi des remakes et des petits projets moins ambitieux comme Octopath Traveler qui sentent bon la bonne époque.

C'est quand même effectivement un genre très conservateur, mais il y a aussi beaucoup d'évolutions qui se font dans le genre chez les indépendants. Depuis Undertale, qui est une sacrée étape, nous avons eu beaucoup de choses comme Chained Echoes ou Sea of Stars qui sont des gros noms de la scène indépendante. Mais tu peux aussi trouver des J-RPG très inventifs à quatre euros sur itch.io. Le genre s'hybride aussi beaucoup, on peut trouver des plaisirs un peu similaires à l'expérience J-RPG ailleurs. Mais le J-RPG doit faire appel à nos souvenirs pour se vendre selon le marketing.

Est-ce que le fait que le J-RPG doivent s'hybrider pour évoluer montre à quel point il est codifié et à quel point un jeu doit correspondre à certains critères pour pouvoir appartenir à ce genre ?

Oui, la carte d'Épinal du J-RPG ne peut pas continuer comme cela, on ne peut pas avoir des simili-Chrono Trigger pendant encore 20 ans. Cela serait très sain pour le genre que mon livre finisse par être daté parce que je ne fais qu'y définir ce qu'est le genre, selon moi, depuis sa création. Mais le J-RPG s'hybride aussi parce que le RPG est un genre que l'on retrouve partout, il y a des soupçons de RPG dans tous les jeux comme God of War, Fifa ou encore The Last of Us. Le J-RPG ne peut pas continuer comme cela puisque maintenant dans tous les jeux, tu as des statistiques, tu as des nombres.

Est-ce que Sea of Stars, Chained Echoes et Undertale font partie des nouveaux étalons du J-RPG ?

Oui, je pense qu'ils représentent bien le genre aujourd'hui parce que ce sont des développeurs qui ont grandi avec le J-RPG et ont digéré ce genre et se le réapproprie. Chained Echoes est incroyable parce qu'il joue sur la nostalgie avec un système de combat totalement inédit, c'est vraiment un jeu incroyable. C'est d'ailleurs plus accessible de faire un J-RPG que de faire un jeu en monde ouvert, les outils sont très accessibles ce qui permet à tout le monde de s'y essayer.

Possèdes-tu une Nintendo Switch ?

J'en ai eu une et je n'en ai plus. J'aimerais en posséder une mais là, on est un peu dans un entre-deux avant la console suivante et je ne sais pas si c'est judicieux d'en prendre une maintenant.

Tu es d'accord pour dire que la Nintendo Switch est le paradis du J-RPG ?

Totalement, la Switch c'est trop bien, c'est la console des J-RPG. Donc quoiqu'il arrive et quoique Nintendo annonce, il me faudra une Switch à un moment donné. Si la console d'après la Switch n'est pas rétrocompatible, ça m'embêterait et je pense que je prendrais plutôt la Switch. Elle a un tel catalogue de J-RPG que ce serait difficile de passer outre. La licence Xenoblade Chronicles m'attire aussi beaucoup, le monde a l'air incroyable et l'histoire qui se tient sur 200 heures aussi.

Le J-RPG est un genre rempli de clichés, c'est donc étrange de vouloir que le genre évolue tout en l'aimant passionnément.

Il y a en effet beaucoup de clichés dans les J-RPG et même en enlevant les clichés misogynes, il en resterait beaucoup. Mais parmi ces clichés, il y en a qui fonctionnent et qui font partie de ce qu'est un J-RPG. Par exemple, le cliché du héros qui se réveille dans son lit, dans son petit village, avec sa maman qui lui fait un gâteau puis qui finit par tuer Dieu, c'est un cliché qui a un intérêt pour le gameplay de ces jeux. Je ne suis pas pour la mort de tous les clichés, mais certains, comme le fait qu'un personnage soit amoureux du héros, ne sont pas très utiles. Ce sont plus juste des héritages ou du fan-service. Mais au bout d'un moment, on peut passer à autre chose. Dans les J-RPG récent que l'on a cité, les clichés misogynes ne sont plus présents et cela ne gêne personne.

Est-ce que ces clichés sont une façon pour les créateurs de J-RPG d'envoyer le message aux joueurs que c'est un J-RPG comme ils les aiment ?

Je ne sais pas d'où viennent les clichés dans le J-RPG, est-ce que ce sont les créateurs qui imposent leurs délires ou bien est-ce que ce sont des signaux envoyés au public par les producteurs ? Si ce n'est pas volontaire, c'est au moins su. Mais en tout cas ces clichés peuvent être remis en question. En soi, ces clichés ne sont pas graves, il faut juste voir pourquoi c'est fait et à quoi ça peut bien servir. Est-ce que cela fait partie de l'expérience voulue ou bien est-ce secondaire. Si c'est intégré alors pas de problème, mais si ces clichés n'ont aucun intérêt pour le jeu alors, ils ne servent à rien.

Les J-RPG sont sûrement le genre de jeux le plus abandonné avant la fin. À quoi est-ce dû ?

J'en parle dans mon livre, il y a des moments où l'on s'ennuie dans un J-RPG et cela fait partie du genre. Une fois que l'on s'est ennuyé, l'aventure peut reprendre de plus belle. Parfois, on n'a pas la patience et ce n'est pas le bon moment, mais parfois ça fonctionne bien. Je ne pense pas que le rythme soit un défaut ni que ce soit mal géré. Par exemple, Dragon Quest XI commence doucement, mais c'est pour mieux nous surprendre.

Est-ce que tu as toujours un amour pour Pokémon malgré le fait que la série n'évolue que très peu ?

Quand ils ont annoncé Pokémon en 3D sur Switch j'étais très heureux, on a toujours voulu jouer à cela depuis que nous sommes petits. Mais visiblement la transition est compliquée. J'aimerais quand même beaucoup jouer aux derniers Pokémon.

Tu as un intérêt particulier pour la licence Fire Emblem ?

Alors c'est un Tactical-RPG, un sous-genre du J-RPG. J'aime beaucoup les T-RPG et concernant Fire Emblem, j'ai fait Fire Emblem : Awakening et j'ai joué à celui sur Gamecube et Game Boy Advance. Le tournant un peu Persona qu'a pris la série ce n'est pas vraiment ce qui me branche, mais finalement, j'aime bien Persona donc pourquoi pas. Ce qui est assez intéressant dans les T-RPG, c'est que les histoires que tu crées au fil des combats ne sont pas hyper scénarisées et construites, mais Fire Emblem développe beaucoup plus ses personnages et leurs évolutions scénaristiques, c'est en cela que Fire Emblem se rapproche plus du J-RPG.

Est-ce que tu as pu faire Shin Megami Tensei V sur Nintendo Switch ? C'est un J-RPG qui semble être très old school.

Non, je n'ai pas pu le faire, mais j'ai hyper envie d'y jouer. C'est une vieille série, maintenant dépassée par son spin-off (Persona) et maintenant, ils doivent continuer à faire des jeux à l'ancienne pour satisfaire les fans.

Si je devais me lancer dans un J-RPG sur Nintendo Switch pour découvrir le genre, que me conseillerais-tu ?

En terme de J-RPG pur jus, tu peux faire Dragon Quest XI qui est vraiment très bien même s'il est plutôt long. Tu peux te lancer dedans sans avoir fait les autres. Tu pourrais aussi faire un Final Fantasy, n'importe lequel, celui qui t'attire le plus. Avec ceux-là, tu sauras ce qu'est un J-RPG, mais il demande un peu d'effort. Mais je pense qu'Octopath Traveler II peut être un bon premier J-RPG vu qu'il est assez récent et qu'il doit un peu plus prendre par la main.

Est-ce que le fait que les J-RPG d'une même saga sont plutôt indépendants les uns des autres comme les Dragon Quest, les Final Fantasy...etc... fait partie des piliers du J-RPG ?

C'est une tendance en effet, tu as le contre-exemple The Legend of Heroes : Trails qui est une série de quinze épisodes qui se suivent tous. Mais cette indépendance est un pilier pusqu'à chaque J-RPG, il faut que tu aies l'appel de l'aventure, que tu partes de rien pour devenir très fort et qu'il est plus simple de découvrir de nouveaux endroits que de revoir des lieux déjà connus.

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Source : Thirdeditions