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Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 2

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Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi 2

Par thesayen77 - Le 02/05/2007 à 11:19
Now, You are the sayen !



Après une petite escale sur PS2, Tenkaichi 2 s’est invité sur Wii le 30 mars dernier.
Le jeu était déjà disponible au Japon et aux USA où il est sorti respectivement le 1er janvier 2007 et le 19 novembre 2006.
Cependant, pour se faire pardonner, les développeurs ont rajouté 6 persos et 1 niveau exclusif à l’Europe. Enjoy !



I- Un peu d’appréhension…

Comme bon nombre de personnes qui attendaient DBZBT 2, j’appréhendais une chose : la maniabilité.
Pourrais-je vraiment faire un kaméhaméha ; et aussi devrais-je lever les bras au ciel pour un genkidama ?


Et bien à ces questions purement philosophiques il y a une réponse, même deux : oui et non.
Pour commencer, la maniabilité repose sur le curseur (que l’on dirige avec le pointeur de la wiimote), et sur les boutons Z et B.
Je vais vous expliquer brièvement en quoi ça consiste, mais si vous avez la flemme sautez le paragraphe ; le didacticiel est bien construit donc n’ayez aucune crainte.

Pour effectuer un kikoha 2 (kaméhaméha, makankosapo, canon garic … en fait les bonnes techniques) et les kikohas ultimes (genkidama, kaméhaméha père et fils … en fait, les techniques les plus dévastatrices), il faudra toujours appuyer sur Z et B.
Ensuite, tout se joue avec le curseur, qu’il faudra faire sortir de l’écran vers le haut, le bas, à droite ou à gauche ; puis le ramener vers le bas de l’écran.
C’est un peu confus? Rien de mieux qu’un exemple, euh … tiens, la boule du pouvoir de Freezer : dans l’animé, il lève le bras en pointant l’index, il se concentre, puis il lance la boule de feu en abaissant le bras. Et bien dans le jeu, il faut recharger son ki (aura, énergie) suffisamment, puis on doit sortir le curseur par le haut de l’écran puis le faire revenir sur le bas tout en maintenant Z et B.
Il y a également deux autres possibilités, tout en appuyant sur Z et B, on pourra reculer la wiimote puis l’avancer rapidement (kaméhaméha…) ou alors secouer deux fois le nunchuk puis avancer rapidement la wiimote (enchaînement éclair).


Ils ont essayé de se rapprocher le plus des vrais gestes du manga tout en adoptant une technique simple à assimiler et à maîtriser, pour moi : une réussite.
Si on veut vraiment s’y croire, ça ne tient qu’à nous : pour le genkidama on peut lever les deux bras au lieu de seulement celui qui tient la wiimote. Pour le kaméhaméha, on peut joindre nos deux mains puis faire un va-et-vient avec le nunchuk et la wiimote au lieu de seulement le faire avec la wiimote. L’immersion est vraiment présente si on se prend au jeu, ce qui n’alourdit pas vraiment la jouabilité.



II- L’Histoire

Je ne vais pas vous raconter le manga, mais je tiens à signaler que, pour les fans de la série, toute l’histoire de DB, DBZ, DBGT et même les OAV sont présents.
En revanche, ce n’est pas toujours dans l’ordre chronologique.
Petit défaut, qui était quand même prévisible, l’humour omniprésent dans le manga ne l’est pas dans le jeu, mais n’est pas Akira Toryama qui le veut, n’est-ce pas ?
Autre défaut concernant le déroulement de l’histoire, il n’y a pas de cinématiques. Ils auraient pu mettre de belles scènes avec de beaux effets de lumière, des ralentis, combats titanesques et spectaculaires ; un peu comme la seule cinématique du jeu, qui est celle du début que l’on peut qualifier de magnifique.



III- Graphismes

Ils sont très proches de l’animé et l’animation est bonne. L’environnement est en grande partie destructible : c’est jouissif de voir son adversaire s’écraser contre un vaisseau, roche, glace en l’explosant. On crée des ondulations à chaque fois qu’on franchit l’eau.
Il y a une bonne modélisation des dégâts, plus on perd de vie, plus nos habits sont déchirés et du sang commence à couler.
Pour les personnages possédants des détecteurs, à force de se prendre des coups, le détecteur se casse ce qui réduit fortement sa capacité à repérer son ennemi.
Plusieurs détails dans ce genre sont sympas à connaître.



IV- Durée de vie

Elle est très correcte, vous passerez de longues heures dessus.
Le mode aventure est à lui tout seul un grand morceau à finir, puis entre temps, on peut faire le mode Tournoi pour mettre de l’argent dans les caisses.
Il y a plus de 70 persos et même 120 si on prend en compte les transformations.
Le Combat ultime vous prendra également pas mal de temps, mais j’y reviens juste après.



V- J’ai soif de combats, y’a quoi au menu ?

Après un jeu de mot digne des plus grands (Jack et Algo par exemple), je vous présente ce qui compose le menu de Tenkaichi 2.

Combat ultime : Ce mode a changé par rapport au Tenkaichi premier du nom. Dans ce dernier, le but était de battre 100 combattants pour être le numéro un de l’univers.
Maintenant, il s’agit de parcours où vous devrez battre plusieurs adversaires un par un jusqu’au « boss » du parcours.
Vous aurez une note de votre performance (prenant en compte la vie qu'il vous reste…)
Et vous accumulerez aussi des points d’expérience.

Tournoi : Petite précision, Budokai signifie tournoi, championnat ; donc il est normal que, comme ses aînés, Tenkaichi 2 possède ce mode.
Ici, vous pouvez rallier l’utile à l’agréable, combattre en gagnant de l’argent, quoi de mieux ?
Vous pourrez vous battre contre différents ennemis dans plusieurs tournois de difficulté croissante. Seules les deux premières places seront récompensées, arriverez-vous à être le number one ?

Duel : Le mode indispensable pour s’amuser entre amis. Si vous ne trouvez pas le CPU à la hauteur, vous devez trouver un ami qui a votre niveau pour des matchs incessants, en effet, à chaque fois, le perdant voudra une revanche.
Vous pourrez prendre votre ami à revers en utilisant correctement les artefacts.
On peut également jouer contre un perso dirigé par la console, mais il n’y a pas le même fun.
On peut aussi se battre en « tag », c’est-à-dire que l’on peut changer de persos à tout moment lorsqu’on dispose d’une « team ».

Aventure : Dans le II, je me suis attardé aux relations manga-animé-jeu. Alors que maintenant je vais vous parler du mode. Dans Tenkaichi 1, c’était juste : on appuie sur l’épisode, puis on se bat.
Tenkaichi 2 effectue un petit retour aux sources, car il reprend le principe de Budokai 3, c’est-à-dire que l’on se balade au-dessus du monde et à l’aide d’une carte on doit se rendre à différents endroits soit pour s’entraîner (ça pourrait s’apparenter à du leveling, mais on n’en a pas toujours besoin et ce n’est pas un RPG), soit pour acheter des artefacts à la boutique, soit pour faire avancer le scénario. On survolera plusieurs mondes, ça ne se limitera pas à la Terre. Cette sensation de liberté offre un vrai plus.

Encyclopédie : Pour tous ceux qui veulent en savoir plus.
C’est assez complet avec une fiche racontant l’histoire de chaque perso, ainsi qu’un résumé des sagas. Ca n’a pas l’air de contenir d’erreurs.

Options : Un mode pour activer les voix japonaises et pour modifier les commandes. En revanche, ces dernières sont bien réglées par défaut.

Données : Et non, ce n’est pas un mode pour les sauvegardes. Tout d’abord, il faut savoir que tous les guerriers modifiés par des artefacts possèdent des mots de passe. Ce mode permet de les gérer.

Entraînement : Le mode indispensable pour parfaire ses techniques, grâce à des CPU de différents niveaux, chacun aura ce qui lui convient.
Il y a également un didacticiel pour apprendre les bases, il est long mais on ne peut pas en faire l’impasse si on ne veut pas lutter avec cette nouvelle maniabilité.

Evolution Z : On ne gagne pas uniquement les persos dans le mode aventure. Dans ce dernier on gagne parfois des artefacts qui, en les fusionnant de la bonne manière, créeront de nouveaux persos. Dans Evolution Z on peut associer les différents artefacts à nos persos, regarder la liste de nos artefacts ou alors fusionner ces derniers.



VI- Rajoutez-y un zeste de RPG

Comme dans le précédent opus, on peut « customiser » ses personnages avec des artefacts.
Ces objets servent à plusieurs choses : à booster les caractéristiques de son perso ou à créer de nouveaux persos.
Pour faire l’acquisition de ces merveilles, il faut soit les gagner en sortant vainqueur d’un combat, soit les acheter (avec de l’argent que l’on gagne facilement) ou bien, soit en invoquant Shenron avec les 7 boules de cristal.
Lorsque l’on utilise à bon escient les artefacts, nos personnages sont bien préparés, ce qui nous contraint à utiliser un niveau de difficulté plus élevé pour rehausser le challenge.

8.5
Le jeu INDISPENSABLE à tous les fans de DBZ car il est fidèle à l’univers, et une très bonne pioche pour les amateurs de baston. Un multi délirant, beaucoup de possibilités de gameplay.

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