Nintendo Wii U

Splatoon

Test Wii U

Splatoon

Par rifraff - Le 04/06/2015 à 12:46

Prise et surprise de risque chez Nintendo :  Splatoon est non seulement la première vraie nouvelle licence Nintendo à venir tenter sa chance sur la Wii U mais aussi la première fois que la firme ose un titre orienté principalement multijoueur en ligne.  Avec Splatoon, Nintendo veut frapper fort et espère faire avec le jeu de tir, ce qu’ils ont réussi à faire avec les jeux de courses et Mario Kart… Alors Splatoon est-il un coup de maître digne de son illustre aîné ou Nintendo s’est-il lamentablement emmêlé les pinceaux ?

 

Ça tache ou ça "splash !" 

Inkling GirlPour faire simple, Splatoon est un « TPS » (pour Third Person Shooter), c’est-à-dire un jeu vidéo de tir à la troisième personne dans lequel les balles ont été remplacées par de la peinture (en fait, de l’encre) comme dans une partie de paintball.  Le titre du jeu annonce d’ailleurs assez bien la couleur puisqu’il contracte Splash (plouf, en anglais) et Platoon, titre d’un célèbre film de guerre d’Oliver Stone (que l’on pourrait aussi traduire par « peloton »). Quant à la syllabe « toon », elle renvoie évidemment au cartoon et au côté amusant et coloré du jeu.  Splatoon est donc un TPS volontairement fun dans lequel on se fait « la guerre » à coup de peinture dans la joie et la bonne humeur. Il faut d’ailleurs noter que, contrairement à la majorité des TPS ou même au paintball, le but premier de Splatoon n’est pas de liquider ses ennemis mais d’asperger de peinture le plus de surface possible, ce qui change considérablement l’approche que l’on peut avoir d’un tel jeu, le rendant du même coup plus léger.

Des parties tentaculaires

SplatoonSplatoon est un jeu multijoueur qui est avant tout construit autour de son mode en ligne et, plus particulièrement, autour de  « la guerre de territoire » qui est pour le moment le mode principal du titre. Dans ce mode, deux équipes de quatre joueurs s’affrontent dans différentes arènes pour conquérir le plus d’espace possible en le recouvrant de peinture. Il n’y a, pour le moment, que six arènes disponibles ayant chacune leur ambiance et leurs petites particularités sachant que ce ne sont pas les joueurs qui choisissent le terrain sur lequel ils vont se battre mais le jeu.   

Evidemment, pour commencer, il faut d’abord réunir huit joueurs car le jeu ne se joue qu’à huit (en ligne).  Et là, il n’y a pas trente-six possibilités : soit vous avez sept amis qui peuvent vous rejoindre sur le champ, soit, vous essayez de trouver sept autres joueurs parmi ceux de la communauté mondiale. Pour le moment, comme  le jeu vient de sortir en Europe, aux Etats-Unis et au Japon, c’est une formalité qui ne prend logiquement que quelques secondes mais on peut se demander ce qu’il en sera d’ici quelques semaines… Une fois les joueurs recrutés, ceux-ci sont répartis aléatoirement dans deux équipes aux couleurs différentes et placées à l’opposé de la carte l’une de l’autre.  Chaque équipe a alors trois minutes pour repeindre toute la zone avec sa couleur, en utilisant les différentes armes mises à sa disposition mais aussi les différentes capacités des héros du jeu. C’est d’ailleurs des personnages créés spécialement pour le titre que vient véritablement l’originalité du titre.

 

Deux formes, deux gameplays

Les armes de SplatoonLes héros de Splatoon ne sont pas des humains mais des « Inklings » des « créatures d’encre » pouvant alterner deux formes correspondant à deux gameplays différents avec lesquels le joueur doit sans cesse composer, et c’est vraiment la grande idée du jeu.  Il y a d’abord la forme humanoïde, qui permet de courir, de sauter et de tenir des armes  comme dans n’importe quel TPS, et il y a la forme calamar qui permet de disparaitre de la carte et d’échapper à ses adversaires en plongeant dans sa propre peinture pour s’y déplacer plus vite en toute discrétion. Une transformation qui s’avère souvent très utile ne serait-ce que pour atteindre des endroits inaccessibles (après les avoir barbouillé de peinture)  mais qui est aussi indispensable pour recharger son arme en peinture en s’immergeant dedans. Chaque partie va très vite et il y a très peu de lag- à condition bien sûr, de disposer d'une bonne connexion (avec de préférence une Wii U reliée par câble). 

A la fin de chaque partie, l’arbitre ou plutôt le « charbitre » désigne l'équipe gagnante en évaluant celle qui a recouvert de peinture le plus de surface (sachant que les murs ne sont pas pris en compte). En fonction de sa prestation, chaque joueur reçoit ensuite des points qui lui permettent d'augmenter son niveau, et de l’argent qu’il est possible de dépenser en ville pour acheter des accessoires et des vêtements pour personnaliser son avatar mais aussi pour améliorer ses capacités. Dans Splatoon, plus on joue, plus on débloque du contenu, des nouvelles armes ou des accessoires et cela devient une vraie motivation. On prend véritablement du plaisir à voir son niveau augmenter mais aussi à peaufiner son look et à chercher les accessoires et les meilleures armes pour parader ensuite sur sa place, ou celle des autres...

Les stars de SplatoonA propos des armes, leur choix est important puisque il détermine son style de jeu et son rôle dans chaque partie. Au départ leur choix peut paraître plutôt limité mais il s’élargit au fur et à mesure. De plus les armes sont évolutives et avec l’expérience, il est possible d’augmenter leur portée, leur puissance, etc. Chaque arme dispose, en outre, d’une arme secondaire et d’une arme spéciale comme des bombes ou des pièges délirants par exemple.  Elles ont toutes leurs avantages et leurs inconvénients, sans même parler des préférences de chaque joueur. Il y a, par exemple, l’aérogun, une arme de tir qui n’a pas un pouvoir couvrant délirant mais  permet de viser précisément à courte portée et d’asperger les murs ou encore de liquider un adversaire, à contrario du rouleau qui peut peindre rapidement de très grandes surfaces au sol et permet mêmed’écrabouiller un adversaire trop proche mais qui ne peut pas viser et tirer. Plus tard, il y a un pinceau géant, un sniper de peinture... Et même le NES Zapper !

 

Pas de chat vocal 

Comme cela avait été indiqué dés le début du développement du jeu, il n’y a pas de chat vocal dans Splatoon, que ce soit avant ou pendant les parties, avec ses amis ou les joueurs de la communauté, ce qui fait qu’il est impossible de se mettre d’accord sur une stratégie. Si cette absence a déjà suscité quelques vives réactions, il s’agit d’un choix assumé par les développeurs qui ont souhaité créer des mécanismes de jeu universels de façon à ce que tous les joueurs puissent jouer ensembles quel que soit leur langue.  Comme il n’y a pas de chat vocal, les joueurs sont bien obligés de s’en passer et d’utiliser les autres outils mis à leur disposition : la carte sur l’écran du  GamePad, le tactile ou encore les appels avec la croix, etc.  Sans compter que, en fonction de l’arme choisie, chaque joueur sait assez vite ce qu’il a à faire et la mécanique de jeu se met en place presque automatiquement. 

Les tentacules de SplatoonNerveux, le gameplay de Splatoon s’apprivoise en quelques secondes même s’il faudra un peu plus de temps pour en saisir toutes les nuances. Encore une fois, on reconnaît bien là l’excellence des productions Nintendo.  La maniabilité ne pose aucun souci et on passe de l’humain au calamar avec une facilité déconcertante. Cependant, certains joueurs regretteront sûrement l’utilisation "obligatoire" du GamePad que Nintendo a du imposer dans le cahier des charges des développeurs. En théorie, l’idée c’est non seulement d’avoir en permanence la carte de la zone sous les yeux et de vérifier l’avancée des couleurs en temps réel pour affiner sa stratégie, mais aussi d’aviser l’emplacement des joueurs afin de pouvoir les rejoindre d’une simple pression sur l’écran tactile.  Des idées séduisantes même si en pratique, le GamePad peut devenir lourd surtout si on opte pour la visée et la gestion de la caméra avec le gyroscope qui est la configuration de base. Même si c’est très réactif et participe au dynamisme des parties, on apprécie de pouvoir (heureusement) changer de configuration dans les options pour lui en préférer une autre « plus classique » avec le second stick.

Splatoon : la team fabuleuseDe plus, il faut reconnaître que ce n’est pas toujours évident de regarder deux écrans à la fois et que c’est même disons-le tout net, carrément impossible ! Il eut sûrement été possible de faire autrement en faisant, par exemple, apparaître la carte d’une simple pression sur un bouton mais encore une fois, Nintendo souhaitait sûrement faire la promotion des spécificités de sa Wii U et de son GamePad.

A cause de cela, le jeu ne propose pas d’option « Off-TV » pourtant très appréciée des joueurs et surtout, contrairement aux précédents jeux multijoueur de NintendoSplatoon ne permet pas de jouer à plusieurs, en tout cas dans le mode principal.  Pas d’écran splitté ou de « deux joueurs-deux écrans » pour le mode en ligne et impossible de se faire une petite guerre de territoire à deux ou à quatre sur le même écran comme dans un Mario Kart par exemple. Pour cela il aurait fallu que la Wii U gère deux GamePad (puisque, si vous avez bien suivi, le GamePad est « obligatoire » pour jouer). On regrette aussi que chaque partie ne gère qu'un profil de joueur, ce qui fait que  si on souhaite jouer avec des amis ou les membres de sa famille en se passant le GamePad tour à tour, on jouera avec le même profil.

 

Un mode deux joueurs et un mode Campagne

Les amiibo de SplatoonPour pallier l’absence de multi local, les développeurs ont quand même conçu un mode deux joueurs qui permet de s’entrainer au gameplay du jeu tout en s'amusant avec un ami. C’est dans le Dojo que, muni d’un GamePad et d’une manette Wii U pro, deux joueurs peuvent s’affronter sur les différentes maps mais pas pour une guerre de territoire…  Le but de ce mode est de gagner des points en crevant des ballons qui apparaissent aléatoirement aux quatre coins de la zone en évitant de se faire cramer (ce qui enlève des points). Un mode plutôt sympathique où chaque joueur a son écran mais que l’on aurait bien aimé voir enrichi de différentes règles et subtilités. 

Le jeu propose aussi un « mode campagne », le mode Héro qui est lui aussi conçu comme un hors d’œuvre à déguster en attente du plat principal et qui n’est malheureusement jouable qu’en solitaire. Dans ce mode, des extra-terrestres échappés de « Day of Tentacle » ont pris possession de certains quartiers et, naturellement, il faut leur mettre une raclée, ou plutôt une bonne giclée. Dans sa construction,  chaque zone rappelle les mini planètes de Super Mario Galaxy, le côté urbain en plus. La difficulté du mode est proportionnelle à l’intelligence artificielle des ennemis, au ras des pâquerettes, ce qui n’empêche pas de passer un bon moment d’autant plus que le mode a été soigné avec certaines situations conçues comme des énigmes et des boss parfois très originaux.

Swing-qui-peut : SplatoonSi ce mode est assez vite « plié » (en cinq-six heures selon votre détermination), le plaisir de jouer pourra être prolongé grâce aux amiibo. Il y en a trois actuellement : l’amiibo calamar, l’amiibo Inkling fille et l’amiibo Inkling garçon. Chaque amiibo débloque une vingtaine de niveaux conçus comme des défis à relever.  A dire vrai, certains niveaux semblent échappés du mode Héro (on peut même dire que ce sont les mêmes), ce qui ne les empêche pas de faire preuve d’originalité grâce aux personnages eux-mêmes qui imposent un gameplay particulier. Ainsi, la fille doit utiliser une arme de tir tandis que le garçon doit se débrouiller avec son rouleau et que le calamar doit se dépatouiller dans son encre. A l’arrivée, un petit bonus un peu cher (entre 12 et 15 euros la figurine - si vous avez de la chance) dont on se passera aisément à moins de craquer complétement pour les amiibo qui sont, il faut le souligner, très réussis. A moins aussi de vouloir absolument débloquer les trois petits jeux « style NES »  qui ne sont accessibles qu’une fois les défis amiibo relevés. Ces trois petits jeux s’ajoutent à « Sauve-qui-peut », le clone de Doodle Jump version calamar 8-bit que l’on trouve dans la borne d’arcade de Chromapolis et permet de patienter entre deux parties online.

 

 Une réalisation "Splatoonesque" !

Splatoon : Match proS’il est vraiment appréciable que Splatoon propose du contenu hors ligne,  le cœur du jeu reste malgré tout le multi en ligne. Outre la guerre de territoire, le jeu propose d’ailleurs, depuis une mise à jour, des Matchs Pro, réservés aux… pros, c’est-à-dire aux joueurs ayant atteint un certain niveau. Dans ce mode, il ne s’agit plus simplement d’essayer de peindre le plus de surface possible mais de conquérir et de défendre des zones. Il y a donc un côté plus stratégique que l’absence de Chat Vocal complique quelque peu, à moins qu’il ne le pimente… Globalement, la réalisation du jeu est très réussie, tout comme sa direction artistique. Les graphismes colorés et « cartoon » sont incroyables avec de très jolies textures et de magnifiques reflets (notamment sur la peinture). On ne se lasse pas de regarder les différentes peintures se rencontrer sans jamais se mélanger vraiment. La palette de couleurs a été d'ailleurs parfaitement étudiée, tout comme l'esthétique du jeu qui mélange la fantaisie et un côté très enfantin avec d’autres beaucoup plus durs et « urbains ».  Le résultat est digne d'une toile de maître et devrait inspirer les cahiers de style des chasseurs de tendance. Les développeurs ont vraiment réussi à créer un univers original pouvant plaire aussi bien aux enfants qu’aux adultes et se confondant totalement avec le style et le gameplay du jeu. Une vraie réussite esthétique qui rend le jeu instantanément reconnaissable et lui donne un côté très mode. L’idée de créer un TPS fun et accessible à tous est à la base parfaitement raccord avec « l’esprit Nintendo ». Mais l’erreur aurait sans doute été d’opter pour un style graphique trop enfantin ou d’utiliser les sempiternelles mêmes licences phares de Nintendo, Mario en tête.  

Splatoon : ChromapolisPlutôt que de créer un simple menu,  les développeurs ont eu la jolie idée de créer la place de Chromapolis qui reprend l’esthétique des quartiers branchés de Tokyo et qui permet au joueur d’évoluer librement pour accéder aux différents modes et options du jeu, en rencontrant différents joueurs… Alors attention, on est toujours sur une console Nintendo, il ne faut donc pas espérer discuter directement avec les autres joueurs ni même avec ses potes. A la façon de la place Mii de la Wii U ou de celle de Nintendo Land, les Mii qui évoluent sur votre place sont de vrais Mii de joueurs mais tout ce qu’il est possible de faire avec eux, c’est de répondre à leur publication Miiverse, ou mieux de commander les fringues qu’ils portent ! Pour autant, c'est un lien avec la communauté et cela lui donne un coté très vivant notamment grâce aux messages qui se renouvellent constamment.

 

Du contenu à venir...

Premier festival Splatoon

Chromapolis est vraiment très agréable aussi bien à l’œil qu’à l’oreille et cela contribue à donner une identité visuelle forte au jeu. La bande son est à l'avenant, aussi surprenante qu'originale. Elle mixe différents genres et influences que ce soit sur la place ou dans les zones. Il y a de la techno, du hard rock, du reggae et de la j-pop et le plus incroyable, c'est que le mélange fonctionne même si chaque joueur aura ses morceaux préférés. La place de Chromapolis accueille différentes boutiques et des vendeurs à la sauvette pour acheter baskettes, casquettes, t-shirts ou encore pour se procurer de nouvelles armes. Il y a aussi une boîte aux lettres qui permet de poster ses messages sur Miiverse; des messages qu'on aura la joie de retrouver en graffiti sur les murs !  Chromapolis a aussi son studio de télévision avec ses deux animatrices stars : Ayo et Ali. Ce sont elles qui font le show, annonçant les zones du jour ou encore les festivals à venir. A l'heure où ce test a été écrit, le premier festival n'avait pas encore eu lieu. Nous faisant découvrir la place de Chromapolis by night, les festivals consistent à séparer les joueurs d'une zone (Europe, Etats-Unis ou Japon) en deux camps qui vont s'affronter pendant 24 heures. Pour choisir son camp, il faut répondre à une question simple comme "préférez-vous les chiens ou les chats ?" ou comme la première prévue le 27 juin "êtes-vous plutôt Rock ou Pop ?" Au final, le camp ayant gagné le plus de fois remporte le festival et les joueurs gagnent un super prix comme, par exemple, un coquillage ajoutant un emplacement à son équipement. 

 

CONCLUSION

Splatoon est un jeu rafraîchissant et très amusant qui, tout en restant dans l’esprit des grandes licences multijoueur de Nintendo, lui ajoute une pointe de style et un zeste de folie. Avec Splatoon, Nintendo a créé un jeu convivial aux règles simples et à la prise en main intuitive, capable de plaire aux nouveaux venus mais proposant suffisemment de subtilités et de possibilités d'évolution pour plaire aussi aux intitiés. C'est la recette miracle de Nintendo qui réussit l'exploit de réunir tous les joueurs quel que soit leur âge et leur niveau. Graphiquement et techniquement irréprochable, le jeu impose aussi une identité visuelle forte et un univers coloré fascinant. Il faut cependant espérer que Nintendo réussira à faire vivre quotidiennement son jeu avec des défis, de nouvelles zones, de nouveaux modes mais aussi que les joueurs répondront présent, qu'ils pourront organiser des tournois et qu'on ne se retrouvera pas à poireauter pendant des heures pour réunir les huit joueurs nécessaires à chaque partie. Ce n'est qu'en faisant évoluer et vivre son jeu que Nintendo réussira à en faire une locomotive pour la Wii U.

 

[UP] Mise à jour du 15 décembre 2015 : depuis la sortie de Splatoon , Nintendo a apporté énormément de contenu supplémentaire à son jeu : des armes délirantes dont des seaux de peinture (!)  des tonnes de vêtements (des bonnets, des T-shirts, des chaussures) des nouvelles musiques incroyables, mais aussi des stages de plus en plus sophistiqués et soignés ainsi que de nouveaux modes de jeux très divers. Nintendo a en outre ajouté la possibilité de participer et de créer ses propres tournois en équipe de quatre. Et tout ce contenu supplémentaire a été proposé gratuitement via des mises à jour. A l'arrivée non seulement le concept du jeu est excellent et sa réalisation quasi irréprochable mais désormais son contenu est gargantuesque et il y a une vraie communauté qui s'est rassemblée autour du jeu. A sa sortie, nous avions mis au jeu la note de 8/10. La note est donc revue à la hausse...

D'autres vidéos de Splatoon sont visibles ici

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Éclaboussant l'écran de mille et une couleurs, Splatoon créé instantanément un genre et s'impose comme un classique instantané. On s'en doutait mais c'est une évidence, Splatoon est bien le « Mario Kart » des jeux de tir. Si vous avez une Wii U, vous avez Splatoon.

  • Du style
  • Du fun
  • De magnifiques couleurs
  • Une mécanique de jeu imparable
  • Une superbe réalisation
  • Les Inklings, leur look et leur gameplay
  • Les armes évolutives
  • Le contenu désormais conséquent
  • Les nouveaux modes dont le mode Tournoi
  • Le délire permanent
  • ... Jusqu'à ce que la communauté se sépare...
  • Mode Héro, en retrait
  • Pas de multi local
  • Pas de Off TV