Développé par Team Ugly, le jeu Ugly vous propose de plonger dans une histoire sombre mêlant puzzles et plateformes en utilisant une mécanique de symétrie basée sur les miroirs. Est-ce que le concept a réussi à nous séduire ? La réponse se trouve ci-dessous.

Test réalisé à partir d'une copie fournie par l'éditeur.

Miroir mon beau miroir…

Alors que l’histoire nous échappe complètement au lancement du jeu, nous prenons le contrôle d’un triste personnage se trouvant au sous-sol d’un manoir, réveillé par la chute d’un étrange éclat de miroir. Ce dernier permet à notre protagoniste de créer un double se déplaçant en symétrie par rapport à l’axe selon lequel le miroir est posé. Mais le concept ne s’arrête pas là puisque nous avons la capacité de switcher de place avec notre clone pour atteindre des zones normalement inaccessibles, et enfin pouvoir sortir de ce sous-sol.

La sortie étant manifestement fermée à clé, comme la plupart des pièces du manoir, nous allons devoir utiliser ce fameux éclat de miroir afin d’atteindre les différentes ailes du manoir et pouvoir enfin vous échapper. Mais vous vous rendrez rapidement compte qu’en plus des épreuves qui attendent notre personnage, une sombre histoire semble également le tourmenter, éparpillée sous la forme de souvenirs. Ne reste qu’à vous de prendre soin de tous les récupérer pour pouvoir découvrir la vraie fin du jeu, à la hauteur de l’ambiance globale du jeu.

Tout est une histoire de symétrie

Si l’aventure peut se boucler en quelques heures selon votre degré d’appropriation du gameplay, ce dernier évolue suffisamment à chaque aile du manoir. Chaque fois que nous passons une porte de couleur dans la pièce centrale, nous atterrissons dans une grande pièce où se trouvent différentes petites salles. La première est ouverte et nous permet de découvrir le concept de la zone en question. Vous apprendrez ainsi les déplacements en symétrie horizontal et vertical, mais vous aurez également d’autres mécaniques qui apparaîtront rapidement comme les cristaux qui peuvent casser cette fameuse symétrie, ou encore le saut pour atteindre des zones extrêmement surélevées. Chaque petite salle dissimule une clé grise, permettant d'ouvrir les autres portes de la zone.

Une fois toutes les pièces de la zone ouvertes et la clé de couleur récupérée dans la dernière salle, il ne nous reste qu’à repartir pour la grande salle principale. Mais avant cela, un boss vous attendra, et vous demandera d’user des techniques acquises pour leur échapper. Que ce soit dans les salles ou lors du combat de boss, vous aurez également la possibilité de recommencer si vous vous sentez bloqué en buvant un petit coup de gnôle.

Un style sombre et intriguant

Bien que dénué de dialogues, le jeu fait passer énormément d’émotions grâce à son style graphique et ses mini-cinématiques nous permettant de découvrir l’histoire du jeu. Si nous ne sommes pas sur un titre horrifique à proprement parler, on est davantage sur de l’horreur psychologique. Le tout accompagné par des musiques d’ambiance qui restent discrètes la plupart du temps, mais qui savent souligner les moments de tension. Le seul point que l’on peut reprocher au titre est le fait que la caméra soir assez éloigné du personnage pour voir l’action dans son ensemble. Ce n’est pas spécialement choquant sur une télé, mais l’action devient vite illisible en mode portable.