Nintendo Switch

The Great Perhaps

Test Switch

The Great Perhaps

Par ggvanrom - Le 08/08/2020 à 20:11

Projet signé Caligari Games, The Great Perhaps nous propose de vivre une aventure où s’entremêlent passé et présent, pour tenter de comprendre le malheur qui s’est abattu sur la terre. Prenant la forme d’un jeu d’aventure 2D, suivons ensemble les péripéties de notre héros.

Seul au monde

En mission dans l’espace, notre héros Kosmos, astronaute de son état contemple impuissant un fléau s’abattant sur la Terre. La station spatiale l’abritant étant censée le cryogéniser jusqu’à ce que les choses s’améliorent sur Terre est victime d’un dysfonctionnement, ramenant notre héros « à la vie » 100 ans après le fameux incident. La Terre n’ayant plus âme qui vive, notre personnage amorce un retour sur la Terre, espérant comprendre ce qui a causé cette catastrophe. Vous l’aurez compris, on a là une histoire relativement triste ne laissant pas de place à l’happy ending.

Une lanterne pour éclairer les couloirs du temps

Une fois notre astronaute redescendu sur Terre, accompagné de L’IA du vaisseau dénommée L9, nous faisons connaissance avec les contrôles du personnage. Gauche et droite pour se déplacer, un bouton de saut, et un bouton pour interagir avec les objets. Mais quelques minutes plus tard, nous faisons l’acquisition d’une curiosité fort pratique : une lanterne.

Loin d’être anodine, cette lanterne est en fait une fenêtre vers le passé, nous permettant de visionner des époques antérieures à l’accident ayant causé l’extinction de l’Humanité, et il est également possible de voyager entre les époques. Cette fonction sera un élément essentiel pour progresser dans le jeu, afin d’explorer des zones inaccessibles dans le présent, ou encore ramener un objet du passé pour l’utiliser à notre époque

Une histoire prenante mais non sans défauts

Grâce à cette fameuse lanterne, notre héros Kosmos cherche un moyen pour retrouver sa famille dans un premier temps, mais aussi réussir à sauver l’humanité du fléau qui l’attend d’une manière ou d’une autre. Pour cela, il va visiter diverses zones d’une Russie en ruine, jonglant entre les époques pour se frayer un chemin. Si l’histoire et le principe de voyage temporel ont de quoi plaire sur le papier, le titre se trimballe quelques défauts.

Le premier est la durée de vie extrêmement courte, qui vous demandera entre 1 à 2 heures pour voir les crédits de fin. Concernant les énigmes, si on a le droit de temps en temps à un petit puzzle nous demandant de raccorder des alimentations, 90% du temps il s’agira de ramener un objet d’une époque pour ensuite l’utiliser dans l’autre. On aurait aimé davantage de possibilités.

Enfin, si le début de l’aventure nous promettait un ton très sombre, et une éventuelle réponse quant à l’incident survenu, on se retrouve avec une conclusion extrêmement évasive n’apportant aucune réponse, et n’ayant aucune alternative possible (ce qui est dommage quand on a entre les mains un objet pour remonter le temps pouvant causer de potentiels paradoxes temporels). Mais tout n’est pas à jeter dans The Great Perhaps, on pourra notamment relever les graphismes qui, même s'ils restent assez génériques, arrivent bien à retranscrire les changements radicaux entre le côté plein de vie du passé, et la mort ambiante du présent. Même constat pour la musique du jeu.

 

6
Partant d’une bonne idée sur le papier, The Great Perhaps ne semble pas arriver à la finalité espérée par les joueurs. Si on pourra souligner le soin accordé à l’ambiance et à la narration, les joueurs resteront sur leur faim à cause de la durée de vie trop courte et de l’absence de réponses à nos questions.

  • L'ambiance sombre
  • L'idée de voyages dans le temps
  • Une histoire intéressante...
  • Traduit en français
  • Trop court
  • Enigmes sensiblement identiques
  • ...qui nous laisse sur notre faim
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