The Bridge Curse 2 : The Extrication est un jeu d’horreur développé par Softstar. Sorti initialement sur PC au printemps de cette année, il s’invite à la veille d’Halloween sur Nintendo Switch. Férus de jeux d’horreur, nous nous sommes lancés dans cette sombre ambiance afin de tester notre stress une nouvelle fois. Notre peur a-t-elle été éprouvée comme il se doit ?
Légende étrange
Le titre vous propose de suivre de jeunes étudiants en quête d’une légende évoquant des fantômes. L’intrigue se déroule au sein de l'université de Wen Hua à Taïwan. C’est ainsi que vous incarnez quatre protagonistes qui évoluent chacun de leur côté mais dont le destin finira par être lié. Il vous incombe (et bien sûr, vous décombe) d’enquêter sur ces rumeurs et vous serez inévitablement confronté à des événements inattendus et quelque peu effrayants (même plus que quelque peu). La nuit est tombée, il est temps d’explorer ce lieu mais prenez garde au veilleur d'ennui qui pourrait entraver votre enquête…
La discrétion et la réflexion prévalent
Côté gameplay, oubliez toute notion de combat. ici il faudra avant tout être discret ou faire preuve de réflexion. En effet, par moment, il ne faudra pas vous faire repérer au risque de voir votre partie se terminer (ce qui peut à certains moments être frustrant). Toutefois, la discrétion est plutôt bien utilisée et aussi bien mise en scène (un passage nous a presque fait penser aux anges de Docteur Who). Il faut bien admettre que certains de ces passages ont été assez stressants tant ce qui se présente devant vous peut vous mettre une certaine pression. D’ailleurs les entités que vous croiserez pourront glacer le sang à certains surtout par leur aspect est parfois dérangeant (sans compter leurs mouvements).
Outre cette mécanique, le reste du temps, vous serez confronté à des énigmes. Certaines sont plutôt simples alors que d’autres feront appel à votre sens de l’observation. En général rien d'insurmontable, mais assez régulièrement, elles nous apparaissent comme ingénieuses et assez intéressantes (encore une fois, elles sont relativement accessibles - Rien de révolutionnaire donc). En revanche, certains passages peuvent apparaître comme retors et il faut parfois s’y reprendre à plusieurs fois pour comprendre ce qu’il faut faire. Entendez par là que certains “boss” pourrons vous opposer pas mal de résistance si vous ne vous y prenez pas correctement et là, en cas d’échec, c’est fin de partie (ce qui peut arriver en une poignée de secondes).
Un peu générique dans sa réalisation
La réalisation quant à elle est plutôt bonne mais reste justement très basique. De même, les personnages ne sont absolument pas marquants et sont presque lambdas. Malgré tout, l’ambiance est bien pesante par moment et cette réalisation générique ne l’entache pas. Côté écriture, c’est aussi bien amené. Malgré un début un peu poussif, certains moments ont réussi à déclencher chez votre testeur peine et empathie (et pourtant, il est peu sensible !). Ce qui pêche le plus, c’est le rythme. Certains moments traînent trop en enchaînant de longs dialogues, certes intéressants, mais qui durent bien trop (et le titre étant court, ça a un réel impact sur le rythme). Petite mention cependant sur un passage nous ayant rappelé une histoire vraie s’étant déroulée aux USA...
