Nintendo Switch

Stitchy in Tooky Trouble

Test Switch

Stitchy in Tooky Trouble

Par ggvanrom - Le 15/04/2021 à 10:00

Prenez une formule de jeu de plateformes reconnue comme Donkey Kong, remplacez le gorille par un épouvantail, les bananes par des épis de maïs, et vous voici avec un tout nouveau jeu : Stitchy in Tooki Trouble. Si c’est un constat que nous pouvons avoir après le visionnage du trailer, est-ce que le titre arrive tout de même à se démarquer de la licence de Nintendo ? C’est ce que nous allons voir.


Histoire

Alors que vous vivez paisiblement votre vie d’épouvantail dans un champs de maïs, une créature en bois dénommée Tookie vient faire une razzia dans le champs, dérobant tous les épis disponibles. C’est à ce moment que l’épouvantail répondant au nom de Stitchy va mystérieusement prendre vie, et aura pour objectif de récupérer tous les épis dérobés. Comme pour beaucoup de jeux du genre, le scénario reste une excuse justifiant le départ à l’aventure.

 

Gameplay

Vous voici donc lâché dans le monde de Stitchy in Tooki Trouble. Ce dernier se divise en 3 mondes composés de 10 niveaux standards, 1 niveau boss, et un niveau « bonus » à débloquer. Se faisant entre 3 et 5 minutes en moyenne, les stages sont semés d’ennemis et d’obstacles à franchir jusqu’à atteindre l’arrivée. Pas difficiles en soit, les niveaux ont tout de même un checkpoint à mi-parcours pour vous permettre de recommencer rapidement en cas d’imprévu. Stitchy possédant 3 cœurs faisant office de barre de vie, chaque contact avec un ennemi ou un obstacle dangereux vous fera perdre une unité. Vous pourrez tout de même récupérer un peu de vie pour dans des caisses disséminées dans les stages. 

Côté gameplay, rien d’exceptionnel. Nous déplaçons Stitchy de gauche à droite avec le stick, on saute avec le bouton A, et un effectue une charge au sol avec le bouton B, et c’est tout. Pas de possibilité de courir (ça manque cruellement au jeu), ni de stages secrets à découvrir. Outre les ennemis que vous pourrez assommer pour récupérer du maïs, vous pourrez également récupérer dans chaque stage 3 morceaux de totem. Une fois tous les morceaux récupérés, vous pourrez ainsi débloquer le niveau bonus de chaque monde.


Côté Boss là aussi rien de bien mirobolant, on évolue dans une arène fermée, on saute sur le boss pour lui causer des dégâts, et se dernier possède 3 phases différentes changeant légèrement son gameplay. Enfin, un chrono se déclenche également en début de stage, et en terminant ce dernier vous pourrez avoir une note entre 0 et 3 étoiles. Dommage qu’il n’y ait pas de comparateur de score en ligne. Niveau durée de vie, comptez 5 heures maximum pour faire le jeu à 100% si vous êtes un habitué du genre.

Là où le bât blesse, c’est au niveau de la difficulté. Si le jeu est présenté comme simple d’accès par le studio Belge Polygoat BVBA, quelques problèmes de level-design ou techniques viennent poser soucis. On pensera notamment dans le monde 3 à ces plateformes temporisée où on est quasi obligé de tombé à cause des boules de feu qui nous barre le chemin, ou encore ces ennemis qui tirent des projectiles en hors-champs à mi-hauteur impossibles à contrer. Notre personnage possède également 2 faiblesses : il ne peut pas se baisser, et la hauteur des sauts est fixe. Enfin, il est à noter que la caméra à un peu de mal à suivre lorsque l’on s’aventure en haut ou en bas de l’écran pour dégotter les morceaux de totem sur les plateformes « cachées ».

 

Graphismes et bande-son

Niveau aspect visuel, même si nous n’avons que 3 mondes à découvrir, Polygoat BVBA a tout de même proposé quelque chose de colorés avec un monde tropical, un monde de glace et un monde industriel. Le bestiaire a également le mérite de proposer quelques créatures thématiques à chaque monde en plus des monstres en bois standards. Mais on ne pourra s’empêcher tout le long du jeu à faire des comparatifs avec la licence Donkey Kong. Les monstres de bois, les niveaux en chariot, les tonneaux catapulte etc., 

Côté musical, le studio a là-aussi fourni des efforts en proposant des morceaux qui n’auront certes pas le temps de rester graver dans les mémoires, mais qui habillent globalement bien les différents stages que nous parcourons. Carton rouge en revanche pour l’absence totale de musique sur la sélection des mondes et la sélection des stages, nous laissant qu’un long silence.


 

6
Que ce soit au niveau visuel, ou manette en main, il est difficile de ne pas faire un comparatif perpétuel avec la licence Donkey Kong Country tant les similitudes sont grandes. Stitchy in Tooki Trouble propose un plateformer sympathique à petit prix qui fera plaisir aux plus jeunes. Mais si vous cherchez un peu plus de challenge, préférez opter pour la famille Kong.

  • Un univers coloré
  • 30 niveaux à parcourir
  • Un bestiaire qui tente à se renouveler
  • Beaucoup trop calqué sur Donkey Kong Country
  • Level-Design pas toujours très bien pensé
  • Pas de musique dans la sélection des stages
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