Création signée Inzanity, Robobeat vous propose une expérience atypique mélangeant nettoyage en masse à coup d’armes à feu, et rythme effrené. Disponible depuis le 30 janvier sur l’eShop de la Nintendo Switch et sur consoles concurrentes, avons-nous réussi à entrer dans la danse ? La réponse ci-dessous.
Test réalisé à partir d'une version fournie par l'éditeur.
Mon Beat et mon couteau
Nous incarnons un chasseur de prime dénommé Ace, chargé d’éliminer le robot Frazzer confortablement installé dans sa planque, protégé par une myriade de robots de combats et autres pièges retors. Ne chercher pas plus en terme de scénario, le cœur du jeu n’est pas là. La particularité de notre chasseur de prime est qu’il doit se mouvoir et tuer en rythme pour être sûr d’enchaîner les coups critiques. Pour cela, il devra s’équiper de cassettes audios qui se récupèrent dans chaque stage, chacune ayant son propre style et tempo. Plus le tempo sera rapide, plus les ennemis le seront. Couplé à cela la possibilité d’équiper deux armes, mais aussi un double saut, la glissade, et la possibilité d’interagir avec les objets du décor et vous avez un titre qui s’apparente à un joyeux défouloir.
Toujours dans le tempo
L’autre particularité de l’utilisation des cassettes audio réside dans le tempo. En effet, vous ne pourrez coller des dégâts à vos adversaires qu’en tirant en rythme avec la musique. Moins vous serez dans le rythme, moins les dégâts seront importants. Coupler à cela la notion de vitesse de jeu, cela peut donner lieu à des parties qui virent rapidement au foutoir au lieu d’un simple défouloir.
Côté fonctionnement c’est très simple, vous commencez par choisir une piste musicale, ce qui vous donne accès à un niveau composé de plusieurs pièces. Une fois la pièce nettoyée, vous pouvez choisir la pièce suivante, jusqu’à trouver la clé qui vous permettra de vous rendre au stage suivant et ainsi de suite. Chaque salle présente un pictogramme qui représente ce qui vous attend. Ennemi, bonus, ou encore améliorations temporaires. Si jamais vous venez à mourir, pas de panique, vous recommencerez au hub central, et vous partirez pour une nouvelle run avec un équipement différent.
Elle est où la bullet ?
Côté technique, ça pique sur Switch, une fois passé le temps de chargement de la mort au démarrage du jeu, on voit rapidement qu’on n’est pas sur l’habillage du siècle. Le développeur souhaitait mettre en place des environnements futuristes, mais c’est principalement le vide qui se fait ressentir lors de nos runs. L’autre élément intriguant réside dans le casting ennemi. Voir des robots futuristes combattre avec des humanoïdes sorciers ou chevalier ça interroge également, mais passons. Là où j’ai en revanche du mal, c’est sur l’absence de balisage des pièces et les dégâts de recul quand notre personnage se fait taper. Nous commençons avec une barre de vie à 100 et nous la voyons chuter à chaque coup. Sauf que quand on se fait toucher, on n’a aucune animation spécifique. Ce n’est pas spécialement problématique quand on voit l’action de face, mais ça le devient quand un ennemi apparaît dans notre dos, où que l’on marche sur des pics que l’on a pas vu en entrant dans l’arène. Et des morts connes comme cela, il y en a eu un paquet durant notre test.
Côté piste sonore si le titre nous propose une bonne quantité de cassette, on a l’impression que sur la version Switch le volume est réglé de base au minimum (personnellement en mode portable c’est inaudible). C’est assez paradoxal quand on sait que c’est sur la musique que repose l’ensemble du gameplay.