Nintendo Switch

Rising Dusk

Test Switch

Rising Dusk

Par Kosmo56 - Le 15/01 à 13:40

Les premières impressions, c'est important. Et Rising Dusk se rate pas mal sur la sienne. Dommage, car si vous prenez la peine de creuser, même un petit peu, on a un petit jeu très sympa à découvrir. Allez, on passe les premiers niveaux ensemble, et on présente ce qui se cache derrière un départ un peu disgracieux.

Test réalisé à partir d'une version fournie par l'éditeur

Balade au pays des yokai

Comme dit plus haut, Rising Dusk nous présente des premières minutes bien austères, qui ne présagent rien de la richesse du jeu qui suit. C'est sans trop d'explications qu'on contrôle une jeune fille marchant sur une plaine peuplée de yokaï, des monstres japonais, et qu'elle doit ramasser des pièces. Ou plutôt éviter d'en ramasser. Pas de plate-formes, pas de danger, juste un bouton pour sauter, enfin bref, on s'ennuie ferme. Seule idée proposée : il faut éviter les pièces d'or, car en posséder trop fait disparaître les plate-formes vitales à votre progression. Super... C'est presque pire qu'un runner sur téléphone... Et là, il serait très facile de ranger le jeu avec les tonnes de shovelware disponible sur l'eShop et de ne plus y penser.



Mais rassurez-vous, mes chères ouailles, Rising Dusk cache en fait pas mal de surprises après des premiers niveaux très mitigés. Rapidement, on comprend toute la subtilité du gameplay : nous sommes en fait face à un jeu de réflexion plus qu'un jeu de plate-forme, où la principale mécanique de gestion des pièces qu'on ramasse est centrale. En effet, certaines plate-formes disparaissent si vous les touchez en possédant le nombre de pièces marqué dessus, vous fermant des portes, voire en vous empêchant de terminer le niveau. Mais des fois, il faut aussi ramasser exprès des pièces afin de débloquer des passages, mais sans faire n'importe quoi. C'est là qu'on peut apprécier une première fois le game design. Mais c'est loin d'être terminé.

Voeu de pauvreté, du coup ? Non !

Rapidement, le jeu va itérer sur sa mécanique des pièces. Des plate-formes vont seulement apparaître avec vos pièces, ouvrant de nouveaux chemins par exemple. Cela va changer votre rapport aux pièces, qui étaient des obstacles auparavant, et leur redonner leur statut d'objets à ramasser. Mais ce n'est pas tout ! Certains yokai vont aussi vous aider, ou au moins changer la mécanique du niveau : les tanukis vous volent vos pièces, les parapluies sautant vous protègent des vilaines piécettes qui tombent du ciel, les onis vous propulsent... il y a pas mal de surprises et d'interactions pour un jeu qui ne propose qu'un seul bouton! Et même des combats de boss, et des bonus cachés à ramasser pour quelques bonus. C'est vraiment étonnant !

Ce qui est tout aussi étonnant, c'est la bande-son du jeu, qui est constituée de lo-fi japonisante très relaxante et très bonne dans son ensemble. Un genre de musique inhabituel pour l'ambiance médiévalo-japonaise, mais qui accompagne très bien les niveaux. Les graphismes, s'ils font croire à un pixel art basique, recèlent en fait une bonne richesse une fois les premiers niveaux passés, et on sera surpris par les environnements variés et les monstres tout choupis. De quoi transformer Rising Dusk de vilain petit canard en joli... canard. Faut pas trop pousser non plus.

7
Rising Dusk est un petit jeu de plate-forme / réflexion à la richesse insoupçonnée, et dont faire le tour sera un petit défi bien sympathique ! Avec sa bande-son lo-fi et ses niveaux variés, il est très plaisant d'y passer du temps, et de voir quelle sera la prochaine surprise. En somme, c'est une petite pépite que les amateurs du genre feraient bien d'ajouter à leur collection.

  • Une bande-son lo-fi très chouette
  • Une mécanique de réfléxion bien pensée
  • Des graphismes très jolis
  • Un gameplay varié et surprenant
  • Un début poussif
  • Un rythme lent
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