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Project Nimbus : Complete Edition

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Project Nimbus : Complete Edition

Par ggvanrom - Le 31/05/2019 à 03:09

Alors que les amateurs de Mecha ont plutôt les yeux tournés vers la sortie prochaine de Daemon X Machina, GameTomo a profité du champ libre pour lancer son titre Project Nimbus : Complete Edition le 16 mai dernier sur l'eShop de la Nintendo Switch. Une bonne occasion d'aller faire la guerre dans des armures de combat sur-équipées ?

War never changes

Dans un futur par si lointain, une nouvelle guerre mondiale a eu pour conséquence d'engloutir la majeure partie des continents de notre planète, et les rares humains ayant survécu se comptent aujourd'hui par dizaines de milliers. Ces derniers se sont réfugiés en grande majorité dans des villes volantes, et les nouvelles nations de ce monde dénommées CFN et UCN se sont employées à créer de nouvelles armes de combat encore plus puissantes : les BattleFrame.

Alors que les deux grandes nouvelles nations envahissent l'espace aérien pour se disputer les ressources restantes sur Terre, une troisième entité fait son apparition sur l'échiquier : les Children of Fallen Nation. Jugeant coupable les nouvelles nation du sort de la Terre et de ses habitants, ce groupe terroriste s'équipera également en conséquence pour ne pas laisser tourner le monde comme l'entendent les puissants.

Une histoire, 3 points de vue

Le mode campagne du titre met en place le contexte historique du jeu, ainsi que les différentes batailles entre les armées du CFN, de l'UCN et des Children of Fallen Nation. il ne sera nullement question de suivre une seule idéologie mais bien de suivre l'histoire des 3 acteurs principaux des batailles. Divisé en chapitres eux-même composés de plusieurs missions, vous prendrez le contrôle de différents modèles de BattleFrame en fonction des camps dans lesquels vous serez à chaque mission, et aurez divers objectifs à accomplir, qui finiront fatalement par un "éliminez tous les ennemis".

Chacune de vos missions sera entrecoupée d'un briefing vidéo présentant les missions à venir ainsi que les enjeux au moment T de l'histoire, et vous bénéficierez également d'audio-log à écouter avant de lancer chacune des missions pour en apprendre un peu plus sur le jeu. On regrettera toutefois que le jeu ne soit proposé qu'en anglais ou japonais, empêchant de capter quelques informations ou même les échanges audio durant les scènes de bataille.

Des mécha aux contrôles bien huilés

Project Nimbus : Complete Edition vous demandera de prendre part aux combats à bord d'une quinzaine de modèles de BattleFrame, chacun ayant leur propre arsenal et caractéristiques. Si les modèles les plus avancés se contenteront d'embarquer une mitrailleuse lourde et quelques fusées pour servir de leurre en cas de tir missile ennemi, les modèles les plus avancés quant à eux pourront briller avec leurs lames d'énergie, lance-missile à tête chercheuses et autres canons à particules. L'avantage du mode histoire est qu'il vous permet de tâter à peu près tous les modèles disponibles.

Niveau contrôles ces derniers sont étonnamment faciles d'accès pour un jeu du genre. Déplacement multidirectionnel avec le Joystick gauche, monter et descendre avec X et B, la croix directionnelle pour sélectionner les armes et passer en vue cockpit, ZL pour un boost de vitesse, R pour locker des ennemis et ZR pour tirer dans le tas. Si les premiers combats se feront plutôt à tâtons le temps de maitriser les contrôles, vous vous retrouverez rapidement à fendre les airs entre deux salves de missiles ennemis avec autant de grâce que peut afficher un vaisseau humanoïde de plusieurs tonnes.

Les combats s'effectueront sur une demi-douzaine d'arène. Bien qu'elles soient au final peu nombreuses, elles sont suffisamment grandes et offrent pour la plupart des panoramas saisissants, pour peu que vous ne zieutiez pas trop les détails. L'essentiel ayant été focalisé sur les effets pyrotechniques.

Un gameplay extrêmement répétitif

Malgré un choix plutôt important de BattleFrame et un mode histoire divisé en plusieurs chapitres, Project Nimbus n'en est pas moins extrêmement répétitif comme chaque jeu du jeu. Bien qu'on ait accès à toute une série d'armes dans le jeu, on finira fatalement par répéter les mêmes actions encore et encore : attendre qu'un groupe d'ennemi pop à l'écran, faire le ménage dans le tas à coup de missiles guider, et les finir à la mitrailleuse ou à l'épée énergétique. Si les combats de boss apportent tout de même un semblant de difficulté, le reste du mode histoire répétera sans cesse le même schéma.

Pour casser cette monotonie, le titre embarque avec lui deux nouveaux modes : Survival et Warfront. Dans le premier, il vous suffira de sélectionner le BattleFrame de votre choix et d'éliminer sur une arène choisie un maximum d'ennemis avant de rendre l'âme, mais là encore deux problèmes se posent. Le premier vient du fait que le highscore est commun à chaque modèle de Mecha que vous contrôlerez. Or quand vous avez le choix entre le modèle de base avec un simple mitrailleur et un lance-missile, et le tout dernier modèle incorporant une demi-douzaine d'armes différentes, vers quel modèle aller pour profiter au maximum ? Quant au second point, quel est l'intérêt d'un tel mode sans un tableau de score online, ni contenu à débloquer ?

Le second mode quant à lui est un peu plus intéressant. Warfront nous permet de rejoindre les rangs d'une des deux nations du jeu en tant que pilote d'un BattleFrame standard et de réaliser des missions afin d'engranger des points d'expérience qui vous serviront à améliorer vos machines pour les rendre plus performantes. Si on retrouve effectivement toute la monotonie de l'action à savoir tirer sur tout ce qui bouge, pouvoir choisir son BattleFrame et comment l'optimiser donne effectivement envie de repartir encore et encore abattre des ennemis pour engranger toujours plus d'XP.

 

6.5
Malgré un nombre de Mecha important, un arsenal varié et une histoire qui s'apprécie sous différents points de vue, Project Nimbus n'arrive pas à casser la monotonie dans laquelle il s'installe fatalement au bout d'une heure de jeu. Si les contrôles sont effectivement simples à manier, on a l'impression de répéter encore et toujours les mêmes actions, en changeant seulement le décor de fond et le skin de notre armure. Un titre plutôt réservé aux mordus de Mecha.

  • Des contrôles simples à maitriser
  • Une histoire, 3 points de vue
  • Le mode Warfont qui incite à toujours relancer une partie
  • Un arsenal varié
  • 3 modes de difficulté selon vos talents
  • Beaucoup trop répétitif
  • Un mode survival sans grand intérêt
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