Pretty Girls 2048 Strike nous vient des studios Zoo Corporation. Dans la lignée des jeux de la série des Pretty Girls, celui-ci nous revient sous forme de jeu de type casse-tête, aka le 2048. Le concept de base est simple, il suffit de faire glisser des tuiles numérotés sur une grille de telle sorte qu'en les combinant, celles-ci s'éliminent jusqu'à finir la grille. Connu depuis 2014, ce type de jeu séduit plus d'un joueur sur mobile. Qu'en sera t-il sur Switch, et surtout que vaut ce type de jeu à la sauce Pretty Girls ? Voici une tentative de réponse dans ces quelques lignes !
Le 2048 dans toute sa splendeur ?
Ce jeu se joue sur une grille de cases en 4 X 4, comportant des tuiles numérotées qui sont toujours des multiples de 2. Ainsi on se retrouve avec des tuiles comportant les numéros 4, 8, 16, 32, etc etc. Votre rôle se résume à éliminer ces tuiles, en faisant glisser les tuiles soit à gauche, à droite, vers le haut et vers le bas. Les 4 touches directionnelles sont donc les 4 touches qui vous serviront, et ce quelle que soit la grille qui vous fait face. Les tuiles fusionnent dès qu'une tuile d'un certain numéro en rencontre une du même numéro. Ainsi, 2 tuiles numérotées "4" fusionneront quand vous les ferez se rencontrer pour former une seule tuile marquée d'un "8".
Voila pour le principe de base. Dans ce jeu, il y a néanmoins une première subtilité de gameplay : vous avez une case supplémentaires qui comportent une image de fille ainsi qu'un numéro plutôt élevé (là aussi multiple de 2). Le but est de diminuer le chiffre de cette case pour le faire tomber à zéro, et dès que vous y parvenez, la grille est terminée, et place à la suivante. Et ainsi de suite. L'autre subtilité marquante étant le fait que la grille est toujours de 4 X 5 cases, ce qui ne change rien au jeu d'origine.
Plus vous progressez dans le jeu, plus des variantes font leur apparition. Ainsi par exemple il peut y avoir plusieurs cases de "filles" sur une seule et même grille, ce qui augmente la durée de résolution de la grille. D'autres grilles comportent des cases bloquées ou à débloquer avec lesquels il faut composer pour les terminer. Enfin, la fille située à gauche de l'écran vous octroie le pouvoir, sitôt sa jauge remplie - à force de jouer - de changer les cases de place de façon aléatoire, tandis que la fille située à droite de votre grille vous gratifie de malus.
Que viennent faire les Pretty Girls là-dedans ?
La série de jeux des Pretty Girls est connu pour au moins une chose : son côté sexy, plus ou moins prononcé. Dans chaque jeu de la série, qui sont tous basés sur des puzzle-games comme du mahjong par exemple, vous avez un Dressing Room, dans lequel vous pouvez acheter de nouvelles tenues, toutes plus affriolantes les unes que les autres, pour les filles que vous rencontrez dans les jeux. Autant vous dire que cet opus ne fait pas exception en la matière, et que le dressing room vous sera accessible d'emblée.
Vous gagnez de l'argent virtuel en finissant les grilles, ce qui vous permettra donc de rhabiller - ou plutôt de déshabiller - vos filles. Il paraît que certains achètent ces jeux uniquement pour ça... Cela fait sans doute parti des atouts permettant à cette série de jeux de perdurer et de se décliner de différentes façons. Cela n'ajoute rien du tout au gameplay proposé, ce qui est dommage car il y a clairement quelque chose à faire de ce côté là : pourquoi ne pas proposer plutôt une boutique permettant d'acheter des pouvoirs qui influeraient sur le jeu ? Ce serait autrement plus utile...
Le puzzle-game de trop ?
Soyons francs : ce type de jeu pullule sur le marché des téléphones portables. Pour passer le temps pendant les transports ou lors d'un transit intestinal, ce jeu fera le job, mais pas davantage qu'un jeu mobile. Les quelques éléments du gameplay différents des autres 2048 n'en bouleversent nullement les fondements, puisqu'au final, seules les touches directionnelles sont nécessaires. Reste le côté collection de tenues à débloquer, mais là, chacun se fera sa propre opinion sur ce bien maigre apport... Il existe bien un autre mode de jeu intitulé "Endless Mode" qui demande d'enchaîner les combinaisons jusqu'à ce que les déplacements et les additions de tuiles ne soient plus possibles, comme son nom l'indique, c'est sans fin, mais ce mode fait juste office de 2048 "officiel", ni plus ni moins.
Et puis après avoir finis tous les niveaux et acheté toutes les tenues, que faire ? Les grilles du mode normal ne promettent pas une durée de vie très large, loin s'en faut. La bande-son et les graphismes sont dignes de jeux de portables, on zappe vite le son et on se contente d'un style graphique très épuré, que l'on finit par zapper rapidement, pour faire nos grilles, et c'est à peu près tout. Le petit prix du jeu, d'environ 6 euros, permet de faire passer la pillulle, même si il ne fait nul doute qu'à ce prix, on trouve des jeux de bien meilleures qualités, y compris dans les puzzle-games. Préférez lui un Picross, n'importe lequel, vous y gagnerez largement au change.
