L’ère des jeux à la Resident Evil en 3D précalculée n’est pas révolue. En effet, via des remasters, ce style de jeux revient “hanter” avec des licences telles qu’Onimusha. Ayant bénéficié du premier opus, Onimusha Warlords, en janvier 2019, les joueurs Nintendo Switch vont pouvoir replonger dans cet univers avec sa suite prévue le 23 mai 2025. Nous avons pu nous essayer quelque temps au titre et nous allons pouvoir vous partager nos premières impressions.
Nobunaga’s ambition…
Les événements prennent place dix ans après la victoire de Samanosuke sur les démons et notamment Nobunaga Oda. En effet, il semble que cet illustre personnage (historique par ailleurs qui s'inscrit très fortement dans la culture Japonaise) soit de retour. Bien qu'il ait été tué, il revient à la vie (vie démoniaque bien sûr, et non une vie mortelle) pour poursuivre ses méfaits et ses grandes ambitions de conquête. Dans la vie comme dans la mort, sa soif de tout conquérir est insatiable. C’est alors qu’entre en scène Jubei Yagyû de retour dans son village qu’il retrouve anéanti par les démons. Furieux, il n’est motivé que par la vengeance et souhaite défaire tout démon se mettant en travers de sa route mais par-dessus tout, il veut la tête de Nobunaga.
Jubeï finit par arriver dans un village minier dans lequel l’extraction d'or fait rêver toute personne du coin. Il fait assez rapidement la rencontre de quelques personnages qui auront un rôle important à ses côtés suivant ses agissements. Il entend parler de l’enlèvement de la fille d’un des villageois et se met donc en quête pour la sauver, et il n'est pas seul dans cette entreprise. Toutefois, entre-temps, il découvre qu’il a un destin tout particulier et qu’il appartient à un clan prédisposé à vaincre les démons. De plus, il est par conséquent en capacité d’absorber les âmes des démons afin de faire grandir sa propre puissance.
Un système en terrain conquis
Tout comme le premier opus, le gampelay est de type Resident Evil dans un environnement en 3D précalculée. Il reprend les codes du Survival-Horror sans pour autant miser sur la peur ou l’angoisse. Maîtrisant l’art du Samouraï, ici le gameplay est plus dynamique et plus punchy que la saga dont il s’inspire. Le titre parvient même à offrir un gameplay plus souple et plus précis que le premier opus. Comme indiqué, ici, c’est au sabre que vous allez défaire vos adversaires avec des combos ou simple ou une charge en sprintant vers eux. De plus, vous pouvez achever un démon tombé au sol en l’assénant d’un coup le traversant de part en part. En outre, un contre permet de les défaire instantanément si vous frappez juste avant de recevoir un coup. Pratique et dévastateur !
Au début de l’aventure, vous pourrez obtenir deux armes assez rapidement : un sabre et une lance. Chacun ayant ses points forts et ses faiblesses. Il est possible grâce à votre jauge de pouvoir de déclencher un coup “magique” très puissant ayant les traits de l'élément de l’arme (foudre pour le sabre / glace pour la lance). En dépensant des âmes, vous pourrez ainsi améliorer votre équipement et le rendre plus puissant, mais il va nous falloir explorer le jeu davantage pour en appréhender tous les avantages. Enfin, il est aussi possible de parler aux villageois pour récolter diverses informations, mais aussi à vos alliés. Il est même possible d’offrir des cadeaux aux alliés (objets que l’on trouve un peu partout) pour profiter de leurs avantages, mais là aussi, un peu plus de temps est nécessaire pour en appréhender toute la mécanique.
Des environnements toujours aussi léchés
Pour l’époque, le titre faisait déjà des merveilles sur le plan visuel. Même s’il accuse forcément le coup avec le poids des années, il est clair que le titre offre un rendu toujours aussi cohérent et très détaillé. La direction artistique est toujours de haut vol et nous plonge sans aucun mal dans un Japon féodal aux prises de démons. Les modèles 3D des personnages ont aussi bénéficié d’un soin particulier, mais rappellent tout de même une autre époque. Pour autant, les animations restent très bonnes quant à elles. Il faut désormais aller plus loin pour mieux apprécier la bande-son générale et surtout sa durée de vie ainsi que les bonus proposés ainsi que les modes en marge de l’histoire principale.