Nintendo Switch

Lumo 2

Test Switch

Lumo 2

Par ggvanrom - Il y a 23 heures

Pour la fin de l’année 2025, Triple Eh? Ltd a proposé aux joueurs un retour dans le passé avec la sortie de Lumo 2. On renfile nos atours de magicien d’un autre temps, et nous voici parti à la conquête d’une centaines de nouvelles salles. Mais 8 ans après la sortie du premier opus sur l’eShop, est-ce que le titre propose du « neuf » ?

Test réalisé à partir d'une version fournie par l'éditeur.

Trois salles, trois ambiances

Comme son prédécesseur, Lumo 2 propose aux joueurs une nouvelle aventure en 3D isométrique où le but est simple, enchaîner les portails et amasser des collectibles et de nouveaux pouvoirs pour progresser. Ne cherchez pas un soupçon de scénario, ici l’intérêt est uniquement concentré sur le level-design, et sur la diversité des décors que notre héros va pouvoir parcourir. 

Se voulant avant tout comme un jeu de plateforme en vue 3D isométrique, le but sera d’arpenter les diverses salles afin d’en comprendre le fonctionnement, et continuer d’avancer. Il faudra ainsi composer avec des plateformes mouvantes, des trous noirs, des lasers tueurs, ou encore des machines qui vous élimineront à vue. La différence entre deux salles a de quoi surprendre, mais derrière ce chaos on note toutefois de la diversité de gameplay, avec quelques (trop) rares phases de gameplay directement inspirées d’anciens classiques comme Space Harrier pour ne citer que lui.

Comment sont vos plateformes dans votre jeu de plateforme ?

On ne va pas tourner autour du pot, c’est le point faible du jeu, et autant dire que c’est très dommage pour un jeu de plateforme… La plateforme dans Lumo 2 n’est pas agréable. La vue isométrique rend certes hommage au jeu, mais avec cette modélisation 3D « moderne » et l’absence d’ombrage clairement marqué, on jauge extrêmement mal les distances et on meurt de manière idiote la plupart du temps. Le choix le plus discutable est aussi celui de déclencher un système de « vol plané » à la fin d’un saut simple ou double. Le magicien va sortir systématiquement son petit bidule pour planer après un saut (au lieu de logiquement l’attribuer à une touche), et notre action est de ce fait polluée par ce système lorsque l’on veut tout simplement aller vite, ou qu’il n’y a juste pas de logique à vouloir planer à un moment donné (surtout que le jeu n’a pas en plus de système de dégât de chute…)

Mais si vous arrivez à faire fi de tout cela, on se retrouve avec un titre qui fait la part belle à l’exploration avec de nombreux collectibles à trouver, les pouvoirs comme le double saut, le bâton lumineux et le contrôle de la caméra qui permettent de voir évoluer le gameplay, et les salles secrètes à débusquer pour encore plus de challenge.

Et l’habillage dans tout ça ?

Le style graphique de Lumo était minimaliste mais avait tout de même du charme. Pour Lumo 2, le développeur a décidé d’apporter quelques améliorations, notamment concernant le système d’éclairage… Mais sur supports concurrents. La version Switch fait clairement grise mine à ce niveau en comparaison des consoles concurrentes, n’offrant que très peu de contrastes et d’effets de lumières (ne vous fiez pas à l'aperçu graphique des trailers officiels). Concernant la bande-son, Lumo 2 est un des rares jeux où je préfère jouer sans audio. Les bruitages sont peu développés, et la techno minimaliste a eu vite fait de me taper sur le système quand je bloque sur un passage de plateforme prise de tête suite à une mauvaise évaluation de distance.


 

4.5
Lumo 2 est une déception pour ma part. L’aspect exploration et jeu « à patoune » ne m’a jamais rebuté, mais lorsque l’on propose un jeu de plateforme, et que cette mécanique n’est pas intuitive ni agréable, on manque le coche. Les idées sont là, mais la maitrise n’y est pas, et les défauts du 1er opus sont encore présent dans sa suite, 8 ans plus tard. À réserver aux amateurs d’expérience rétro, et encore, nous vous conseillons de privilégier une version sur supports concurrents pour profiter pleinement du jeu.

  • Un look rétro assumé...
  • Une centaine de pièces à parcourir
  • ... mais un habillage moins qualitatif sur Switch
  • Une maniabilité des plus pénibles
  • Bande-son très anecdotique
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