Jeu d’action / aventure signé GameAtomic, Kraino Origins nous plonge dans un univers étrange à la frontière de entre la vie et la mort, pour une petite aventure aux commandes de Kraino, un personnage pour le moins atypique.
Scythe Knight
Kraino Origins nous plonge dans un univers sombre où le Docteur Batcula a puisé dans de la magie noire pour invoquer des seigneurs démoniaques afin de nuire aux forces du bien. Dans la liste des personnes ramenées à la vie, nous retrouvons Kraino armé de sa faux et d’un haut de forme extravagant. Alors que Batcula pensait en faire une recrue de choix, Kraino a décidé d’en faire autrement et de partir en chasse des différents seigneurs et de Batcula pour en finir avec lui. Une aventure qui vous occupera un gros après-midi.
On est pas là pour jouer aux osselets
Kraino Origins emprunte énormément au style de Shovel Knight, que ce soit pour son look rétro ou encore son gameplay. Evoluant sur une map à la Super Mario Bros. 3, nous nous déplaçons sur cette dernière jusqu’aux 8 différents stages. L’objectif est alors d’arriver à se frayer un chemin entre les goules, fantômes et autres démons pour arriver jusqu’au général qui fait office de boss de fin de niveau. Pour progresser, Kraino peut compter sur sa faux, lui permettant de faire de larges coups horizontaux, et taper vers le bas quand on est dans le vide afin de rebondir si on a un bon timing. Chaque stage regorge de trésors et de secrets prenant la forme de morceaux d’amulettes afin d’augmenter votre barre de vie, et votre barre de magie.
La magie est utilisable en récupérant les armes annexes disséminées dans les différents stages. Plus précisément, ce sont les marchands qu’il faudra trouver, et leur acheter grâce aux trésors ramassés sur les ennemis et dans les coffres disséminés. Au nombre de 6, vous remarquerez qu’elles ne sont pas nécessairement toutes intéressantes. Personnellement je me suis surtout concentré sur la boule de feu et le boomeros. Enfin, en plus des stages classiques, vous aurez également des défis disponibles sur la carte. Ces derniers sont des stages à la difficulté légèrement rehaussée, et ne disposant pas de checkpoint comme les stages classiques. Ces derniers vous permettront d’obtenir des crâne qui vous permettront de booster vos armes secondaires.
Côté difficulté justement, rien de spécialement alarmant, on reste sur un jeu somme toute classique. La seule « difficulté » si l’on peut dire reste l’emplacement parfois hasardeux des checkpoints. Si de temps à autres vous verrez deux checkpoints alors qu’il n’y avait pas de véritable challenge, quelques salles plus corsées vous feront parfois dire « il est où ce fichu checkpoint ? » L’un des points les plus frustrants reste surtout la projection de notre personnage en cas de dégâts. Sachant qu’un sol jonché de pics nous tue instantanément, la frustration peut être grande lors de certains passages.
On est tombé sur un os !
Graphiquement parlant, le titre s’en sort plutôt bien, et propose un look rétro qui se laisse apprécier aussi bien en mode portable qu’en mode salon. Le tout est accompagné d’une bande-son qui fait le travail, sans pour autant proposer quelque chose d’inoubliable. Techniquement par contre, il y a quelques faiblesses à souligner. la faux de notre héros a un léger temps de latence lorsque l’on attaque. De ce fait, il faut prévoir un (très) léger temps d’anticipation avant d’attaquer. Bug ou choix volontaire de la part des développeurs, si on déclenche un rebond un peu trop tard, l’ennemi encaissera bien des dégâts, mais le traversera, nous occasionnant ainsi des dégâts, ce qui peut être frustrant lors des combats de boss (notamment le stage 7 lorsque l’on doit tous les affronter. Vient enfin la durée de vie, selon votre niveau, vous viendrez au bout du jeu entre 2 et 5 heures en fonction de votre niveau, et de votre volonté à terminer les défis annexes.
