Développé par Rickard Paulsson, Gunborg: Dark Matters se présente comme un petit concentré d’action se déroulant dans l’espace. Vendu comme un titre difficile où votre survie ne tient qu’à un fil, est-ce que le jeu saura tenir ses promesses et nous rassasier ?
Elimination de masse de la poupe à la proue
Gunborg: Dark Matters ne s’embarrasse pas d’une histoire très détaillée. Dans les faits, nous incarnons le personnage de Val, une mercenaire chargée de retrouver 3 anciens compagnons ayant pris la fuite en embarquant des info-bots. Votre objectif sera donc de vous infiltrer dans un vaisseau géant, d’éliminer toutes les menaces qui se présentent tout en récupérant les info-bots disséminés dans chaque stage.
Se présentant comme un titre bourré d’action, Gunborg: Dark Matters est également très court. Comptez ainsi entre 2 et 3 heures pour faire le tour de la douzaine de stages présents dans le jeu. Cela peut sembler très peu, mais avec 3 modes de difficulté et un rang à améliorer à chaque fin de stage, le jeu est plutôt à se réserver en petites sessions histoire de se défouler.
Un gameplay nerveux
Gunborg: Dark Matters est un titre qui ne fait pas dans la dentelle. En l’état, le gameplay est relativement simple. Un bouton pour attaquer avec l’épée laser de Val, un bouton pour sauter, un pour déclencher le bouclier, et un pour ramasser les objets. Le stick gauche sert à déplacer le personnage, tandis que le stick droit sert à orienter la visée. Si en soit le nombre d’action reste limité, j’avoue avoir du mal avec les commandes proposées de base dans le jeu. Heureusement, les touches peuvent être modifiées à loisir dans les options.
Outre l’épée laser, il sera heureusement possible d’utiliser des armes récoltées sur les ennemis. Pistolet, mitrailleuse, laser, grenades, tout sera utile pour faire un maximum de dégât et augmenter votre multiplicateur de point. À noter qu’une fois le multiplicateur de points arrivé à X3, vous déclencher un mode matière noire qui vous permettra de faire des dégâts encore plus importants, et certaines armes changeront également leur mode de fonctionnement. Enfin, le bouclier sera impératif à maîtriser, car il sera utile pour renvoyer les projectiles adverses, mais aussi en tant qu’arme de mêlée.
Un univers néon-futuriste
Bien que le vaisseau soit gigantesque, il ne comporte comme dit plus haut qu’une douzaine de stages différents. Chacun ayant ses propres spécificités et pièges, il vous faudra alors avoir de bons réflexes pour éviter les pics et tirs ennemis afin d’arriver indemne. En récoltant les info-bots, vous aurez l’occasion d’avoir un total de 3 modes de difficulté. Le plus difficile renforçant au passage vos ennemis, les rendant particulièrement difficiles à éliminer dans les derniers stages. Une fois le stage terminé, vous pourrez alors admirer un récapitulatif de votre parcours, et une note finale. Si les perfectionnistes auront tendance à chercher naturellement la meilleure note, il est dommage qu’un tableau de score online ne soit pas proposé.
Niveau ambiance, que dire à part que c’est beau, et surtout très fluide, que ce soit en mode portable ou salon. S’agissant d’un jeu où vous allez mourir énormément de fois, il est plus qu’agréable de constater que le jeu possède plusieurs checkpoints, ainsi qu’un délai infime entre votre mort et le rechargement de la partie. Le tout est accompagné d’une musique et de moult bruitages qui nous mettent bien dans l’ambiance nerveuse du titre.
