Nintendo Switch

EARTH DEFENSE FORCE: WORLD BROTHERS

Test Switch

EARTH DEFENSE FORCE: WORLD BROTHERS

Par ggvanrom - Le 30/06/2021 à 00:00

Nouvel épisode d’une longue série débutée au début des années 2000 signée D3Publisher, Earth Defense Force : World Brothers débarque sur Nintendo Switch avec une nouvelle identité visuelle. Mais est-ce que la formule a changé pour autant ?
 

Histoire

Earth Defense Force, c’est toujours un peu la même histoire pour ceux qui suivent la licence depuis des années. Membre à part entière d’une unité d’élite appelée EDF, votre objectif est simple, éliminer les menaces aliens, insectoïdes et robotiques faisant 100 fois votre taille venues perturber la tranquillité de la Terre. Pour cet épisode World Brothers, D3Publisher a créé la surprise en proposant aux joueurs un univers intégralement en Voxel. Fini les décors et personnages au ton ultra réalistes, et place aux gros personnages cubiques hauts en couleur. Faute de planète ronde à défendre, c’est une Terre carrée, divisée en de multiples morceaux qu’il vous faudra sauver de l’invasion. Pour ce faire, vous pourrez compter sur tout le casting de personnages des anciens opus de la licence qui se sont réunis pour cette occasion.


Gameplay

Bien que l’esthétique ait changé, le gameplay du jeu reste le même que les autres opus. Jeu de tir à la troisième personne, Earth Defense Force : World Brothers vous propose une soixantaine de missions à découvrir en solo ou en multijoueur (local et online) afin de terrasser des ennemis absolument gigantesques avec tout un tas d’armes différentes. Alors que vous commencerez votre aventure aux commandes d’un soldat lambda, vous pourrez au cours des missions secourir divers soldats qui rejoindront ensuite votre commando. Outre un aspect visuel différent, ces soldats possèdent surtout des armes différentes que vous pourrez ensuite équiper à qui vous le souhaitez, mais aussi des capacités uniques.

Vous aurez ainsi des soldats spécialisés dans le combat au sol, des unités volantes, et des unités pouvant s’accrocher aux parois grâce à des grappins. En ce qui concerne le gameplay en lui-même il n’y a rien d’extraordinaire, la majeure partie des missions vous demanderont d’éliminer toute la vermine avant de finir KO, et à moins de foncer dans le tas en mode bourrin il y a de fortes chances que vous ne voyez jamais l’écran de game over. Alors que les anciens épisodes faisaient dropper au sol des armes à foisons, celles-ci ont laissé la place exclusivement aux objets de soins et aux bonus divers, rendant de ce fait le titre beaucoup plus accessible aux plus jeunes.

Point appréciable, vous pouvez partir en mission avec 4 unités, et switcher rapidement d’une unité à l’autre avec une pression sur les croix directionnelles du Joy-Con. Vous pourrez ainsi partir avec une équipe aux profils variés, que ce soit en terme de spécialité, mais aussi d’arsenal. Passer d’un fusil d’assaut à un pistolet laser avant de revenir sur un bon vieux sniper, tout est là pour donner au jeu ce côté action non-stop que la licence a toujours su apporter, et ce côté défouloir est encore plus grisant en mode local. On aurait bien voulu parler plus en détail du mode online, mais nous n’avons malheureusement pas trouvé de monde pour jouer et avons quitté le salon au bout de 10 minutes d’attente les 3 fois que nous avons voulu faire une partie.


Graphismes et bande-son

Si le fun et l’action sont bien présents une fois manette en main, c’est du point de vue performance technique que le titre se mange les deux pieds dans le plat. L’aspect Voxel apporte certes un aspect coloré qui tranche diamétralement avec la destruction de gros cubes que l’on réalise dans chaque mission, mais le jeu souffre de nombreux problèmes technique. Flou constant, caméra capricieuse, et surtout des micro-freeze à répétition venant casser l’immersion.

Toujours en parlant d’immersion, il est également dommage de constater que voir que l’on ne peut pas sauter les dialogues du jeu. Ces derniers apparaissent à vitesse fixe et ne peuvent pas être passés d’une pression sur un bouton. Si cela n’est pas spécialement dérangeant en début ou en fin de mission, cela l’est beaucoup plus quand un dialogue sert à enclencher une nouvelle phase d’action dans une mission. À part ça, les musiques se fondent bien dans le brouhaha sonore, et les voix ont toujours ce côté décalé / surjoué qui fait le charme de la série.


 

6.5
D3Publisher a pris un gros risque en proposant un Earth Defense Force : World Brothers avec une esthétique en Voxel. Si le rendu s’avère au final très coloré, et que l’action est toujours autant au RDV, les divers problèmes techniques ainsi que le online relativement déserté ont de quoi faire criser les joueurs, surtout quand le titre est vendu à plein tarif (59,99€) sur l’eShop uniquement pour le marché européen.

  • Un univers Voxel coloré et décalé
  • De l'action non-stop
  • Les différentes classes de personnages
  • Les armes à collectionner
  • Une soixantaine de stages à parcourir
  • Un genre qui se veut très répétitif
  • Les nombreux soucis technique
  • Le online quasiment désert
  • Le prix assez élevé (59,99€ et uniquement sur l'eShop)
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