Nintendo Switch

Dreamcutter

Test Switch

Dreamcutter

Par ggvanrom - Le 02/02 à 22:00

Pour ce mois de février, eastasiasoft nous invite à fouiller dans l’esprit de Haley dans son dernier jeu action / plateforme dénommé Dreamcutter. Se déroulant dans un univers rétro avec du contenu réservé à un public averti, est-ce que ce nouveau titre à su nous charger ? La réponse ci-dessous.

Test réalisé à partir d'une version fournie par l'éditeur. Attention, jeu réservé à un public averti.

Une étudiante à la recherche d’elle-même

Haley est une jeune fille vivant sa vie comme toute personne normale, seulement cette dernière une fois endormie se retrouve dans un monde étrange où des créatures semblent lui vouloir du mal. Seule et désarmée, elle fera la rencontre de Dreamcutter, une mystérieuse faux qui lui promet de pouvoir l’aider à s’échapper de cet univers onirique. Vous découvrirez néanmoins que l’inconscient d’Haley est en proie à plusieurs troubles, et qu’elle va devoir manier de la faux pour pouvoir se réveiller.

Plusieurs niveaux de rêves

L’aventure de Dreamcutter se déroule dans un hub central, où plusieurs portes vous mènent vers 5 mondes différents. Dans chacun d’eux, vous découvrir plusieurs stages à compléter pour avancer, jusqu’à devoir affronter un boss final. Pour progresser, Haley utilisera bien évidemment sa faux. Evoluant de gauche à droite, vous pourrez attaquer, envoyer votre faux en avant et la faire revenir, la planter dans un mur pour vous en servir comme plateforme rebondissante puis vous apprendrez également plus tard à planer pour atteindre des plateformes éloignées. Chaque stage sera parsemé de différents ennemis (volants et pédestres) ayant leurs propres paterns. A vous d’évaluer correctement les distances et à faire attention à ne pas bêtement foncer dans le tas. Heureusement des Checkpoint sont disséminés dans chaque stage pour rendre une défaite moins punitive.

Si les stages classiques sont plutôt faciles à traverser, on notera l’effort fait par le développeur pour proposer des ambiances différentes dans les cinq mondes visités. Lors de votre progression, vous aurez également des dialogues profonds / étranges avec Dreamcutter sur les intentions de cette faux, et l’objectif de Haley. Les boss quand à eux apporteront un peu de challenge à votre aventure. Si chacun est différent, certains sont assez étranges dans leur comportement / patterns (mention spéciale à celui du monde 3). Le jeu reste relativement court. Comptez moins de 5 heures pour voir les crédits selon votre niveau. A noter que des secrets sont cachés dans certains stages, et que si vous les trouvez vous pourrez vous rincer l’œil les admirer dans la galerie du jeu.

Dernier point, il est possible en récoltant les pièces sur les monstres d’améliorer les caractéristiques de Haley. Attaque, Santé, Bonus de multiplicateur de combo, et nouveaux coups spéciaux. On vous conseille vivement de bien améliorer vos stats avant le boss de fin qui nous a demandé beaucoup d’essais avant d’en venir à bout.

Il y a un bug dans la matrice onirique

Comme dit plus tôt, Dreamcutter propose dans chaque monde des ambiances différentes. Si cela est bienvenu, côté technique en revanche on constate des saccades assez violentes lors de changement d’écrans, voire plus problématique, dans des mondes entiers, notamment dans le monde 3 avec ses chutes de neiges. À noter que le problème est identique que l’on soit en mode salon ou en mode portable. Le jeu peut également être facilement « cassé » en abusant du lancer de la faux. Enfin, lorsque vous terminez le jeu, pensez à recharger la sauvegarde automatique pour sauvegarder le fais que vous ayez battu le boss final, sinon vous devrez le refaire.

D’un point de vu purement graphique le jeu ne pose pas de problèmes. On est sur un style rétro pixellisé qui fait le travail, et certains accompagnements audio arrivent a renforcer l’ambiance à certains moments clés. C’est du côté des illustrations que l’on est mitigé. Comme indiqué plus tôt, les illustrations sont plutôt réservées à un public averti avec des scènes dénudées à la fin des combats de boss. Pour la version Nintendo Switch on notera bien évidemment une censure au niveau des appareils reproducteurs. Mais ce qui est étonnant c’est que dans le jeu principal, on passe d’une héroïne fine le temps d’une image, pour voir la même héroïne deux minutes après arborant des formes exagérées. Si ce n’est pas dérangeant en soit, pourquoi ce manque de cohérence ?

6
Si le jeu en soit reste correct dans son contenu, Dreamcutter souffre tout de même de quelques bugs qui peuvent entacher notre plaisir de jeu. Relativement cours, trouver les illustrations secrètes vous demandera un peu de patience. A réserver à un public averti et qui n'est pas rebuté par les saccades et ralentissements à l'ancienne

  • Des niveaux variés
  • La faux multi-usage
  • Les secrets à trouver pour augmenter la durée de vie
  • Assez court
  • Pas mal de bugs (ralentissement notamment)
  • Inconstance dans le chara-design
Pas d'images pour ce test.