Titre réalisé par Purple Tree, Baki Hanma: Blood Arena vous plonge dans la peau du combattant éponyme, prêt à en découdre contre des adversaires iconiques de la licence dans des combats en mode Punch-Out!!, mais est-ce que cette formule mêlant combat et rythme s’adapte bien à l’action nerveuse du sh?nen de Keisuke Itagaki ? La réponse ci-dessous.
Test réalisé à partir d'une version fournie par l'éditeur.
Peu importe à quel point il est sauvage, il reste un homme
Que vous ayez découvert l’univers de Baki en manga ou plus récemment en animé, petite piqûre de rappel, nous suivons les aventures de Baki Hanma, un jeune homme à la force colossale, dont il doit une partie de sa force aux gènes de son père, Yujiro Hanma, surnommé l’Ogre. Le scénario de cet univers reste pour ainsi dire très simple : Baki est déterminé à devenir le combattant le plus fort, pour enfin pouvoir défier et gagner contre son père. Pour ce faire, ses aventures le mèneront à prendre part à plusieurs combats contre de terribles adversaires dont certains deviendront des alliés dans sa quête de pouvoir.
Pour revenir à Baki Hanma: Blood Arena, le scénario se contente du strict minimum. Vous êtes purement et simplement plongé dans un mode qui vous demandera d’affronter une douzaine d’adversaires iconiques de la licence, reprenant au passage le style de l’animé diffusé sur Netflix, dans un jeu de combat exclusivement solo reprenant les codes de Super Punch-Out!! sorti initialement sur Super Nintendo en 1994.
Nerveux, et coriace
Les contrôles dans Baki Hanma: Blood Arena sont on ne peut plus simples. 4 touches pour toucher la tête ou le corps de l’adversaire, esquive gauche et droite en inclinant le stick dans lesdites directions, esquive en se baissant en inclinant le stick vers le bas, et enfin garde haute en inclinant le stick vers le haut. À cela s’ajoute la possibilité de faire des coups chargés en maintenant une des gâchettes L ou R. Et enfin, une fois la barre de spéciale chargée d’au moins une unité, vous pourrez déclencher un des coups spéciaux de Baki, infligeant des dégâts importants… à condition qu’ils touchent votre adversaire.
Vous l’aurez compris, vos opposants ne seront pas des simples sacs de viandes. Ils peuvent attaquer, et se mettre en garde. A la manière de la licence Punch-Out!!, il va vous falloir apprendre les patterns de chaque adversaire si vous espérez pouvoir les éliminer. Contrairement à d’autres jeux de combats reprenant ce genre mêlant combat et rythme, nous sommes ici sur un titre beaucoup plus nerveux, qui appelle davantage à la nervosité. Les adversaires sont coriaces, leurs patterns bien que peu variés, sont assez rapides en terme d’exécution, et surtout ils tapent fort… très fort… N’espérez pas une courbe de difficulté douce, dès le 3ème combat vous allez déjà commencer à ressentir de la frustration. Heureusement le mode principal demande simplement d’affronter les adversaires un à un pour avancer dans la progression de l’histoire. Par contre pour ceux souhaitant terminer le mode survie, nous vous souhaitons bon courage…
Debout fiston !
En fin d’année 2023, j’avais eu l’occasion de tester un autre titre de Purple Tree : Thunder Ray. Ce dernier était également un Punch-Out!! Like nous faisant affronté des adversaires d’ici et d’ailleurs (genre, très très éloignés de la Terre). S’il n’était pas parfait, il avait une patte graphique bien à lui, et des adversaires atypiques. Je n’arrive pas à comprendre comment en 2025 le studio arrive a faire les mêmes erreurs que celles de son précédent jeu de combat, et se louper sur des points qui étaient pourtant positifs dans Thunder Ray…
Les joueurs pourront remarquer sur la version Nintendo Switch de Baki Hanma: Blood Arena un espèce de flou extrêmement désagréable à l’œil. Heureusement ce dernier s’efface pendant les combats. Les patterns des adversaires sont une nouvelle fois assez difficiles à saisir tant le rythme de l’action est rapide. Et côté durée de vie, on a l’impression que le studio s’est contenté de mettre la difficulté à un niveau supérieur pour forcer les joueurs à faire du hard trying, et augmenter artificiellement la durée de vie du jeu. On ajoutera au passage le fait que la hitbox nous réserve parfois de mauvaises surprises avec des dégâts encaissés alors qu’on a clairement évité l’impact.
Côté habillage, si le titre reprend les modèles de l’animé, on reste tout de même sur une animation très sommaire se résumant à 2-3 sprites par attaques. Les douzes adversaires que nous affrontons durant l’histoire sont amenés de manière aléatoire chronologiquement parlant, faisant apparaître des adversaires que n’a pas réellement combattu Baki. Nous avons aussi des flashback qui apparaissent sans crier gare pour nous faire combattre certains ennemis cultes comme Biscuit Oliva. Côté bance-son, une nouvelle fois nous avons de la musique qui sera étouffée par les bruitages de coups. Un mode est également grisé dans le menu, sans que l’on sache si il sera débloqué prochainement, ou proposé en DLC.