Ayant déjà ouvert le feu sur PC, iOS et Androïd, Atomik RunGunJumpGun, développé par ThirtyThree et édité par Good Shepherd Entertainment s'offre une nouvelle virée sur Nintendo Switch, armé de son gros calibre. Curieux de l'aventure proposée, je me suis attelé sur ce test, et que dire si ce n'est que je n'étais pas prêt à subir ce que le jeu allait me servir...
Accrochez-vous à votre flingue !
Doté d'un scénario somme tout assez sommaire Atomik RunGunJumpGun vous met dans la peau d'un récolteur dont la mission consiste à récupérer des Atomiks à travers 121 niveaux, découpés de petits dialogues des habitants de chaque système. Pour vous aider dans votre tâche, vous ne pourrez compter que sur 3 choses, votre gun, vos réflexes, et un calme à toute épreuve (sous peine de voir votre console voler dans la pièce où vous vous trouver)
Les contrôles du jeu, extrêmement simplistes, se résument à 2 boutons : un pour tirer à l'horizontal, et un autre pour les tirs verticaux. Ces derniers sont tellement puissant qu'ils vous permettront de planer au dessus des divers obstacles disséminés le long de chaque niveau. Et ces obstacles vont vous mener la vie dure ! car sitôt le jeu lancé, l'enfer vous ouvrira ses portes ! piques, laser, drones, scies, il y en a pour tous les goûts.
Des nerfs d'acier
Divisé en 3 systèmes solaires comportant chacun 40 niveaux (41 pour le dernier), chaque monde vous demandera de vous adapter à certaines mécaniques de gameplay. Ainsi, alors que le premier monde fera office de tutoriel, le second vous apprendra les joies de la téléportation, et le dernier vous inondera de plaisir avec son milieu aquatique et son gameplay inversé.
Côté gameplay rien de bien difficile, vous êtes élancé dans un stage à défilement automatique, et sur votre chemin vous menant vers la ligne d'arrivée, vous tentez de ramasser des Atomiks, en prenant garde à de pas laisser la couenne sur une pique ou autre piège. Petit cadeau pour la version Switch, notre héros bénéficie même d'un bouclier supplémentaire, nous permettant de continuer notre course effrénée si l'on se fait toucher une fois. Car oui, au bout du deuxième dégât, vous repartez sans aucune forme de contestation vers la ligne d'arrivée, vous obligeant à continuer encore et encore votre course jusqu'à atteindre la lignes d'arrivée. Et plus vous allez avancer dans votre aventure, plus les obstacles seront retords, heureusement, la difficulté a été savamment dosée pour vous faire progresser petit à petit.
Un peu de miel sur tout ce sel ?
Avec 121 niveaux vous allez en voir des vertes et des pas mûres tout le long de votre aventure. Malgré le temps que vous passerez à pester sur les derniers niveaux, il vous faudra moins de 5 heures afin de voir le bout du jeu. Et pour les joueurs bloqués sur un stage, vous avez toujours la possibilité de sauter ce dernier via le menu du jeu. Votre serviteur vous conseillera cependant d'éviter de le faire, étant donné que la difficulté va crescendo, et que si vous bloquez sur un rouleau de piques, dans le stage suivant, il y en aura 2 côte à côte...
Niveau contenu, le jeu se montre cependant particulièrement avare, ne proposant aucun tableau de score, ou encore une fonction pour comparer le nombre d'Atomiks récupérés par rapport à nos amis. Et histoire d'enlever tout l'intérêt du challenge, une option permettant de débloquer tous les niveaux ainsi que tous les Atomiks est disponible. Cela permet certes de voir de nouveaux stages si vous butez sur une section, mais si vous n'aviez pas la technique pour finir le deuxième monde, le dernier monde vous fera transpirer à grosses gouttes.
En dehors de ces choix étranges, on peut tout de même souligner l'ambiance totalement barrée de cet univers. l'histoire qui vous est contée, les personnages étranges et les raisons de votre chasse aux Atomiks qui vous est dévoilée au fur et à mesure forment un univers space-opéra unique en son genre, le tout revêtu d'un univers en 2D pixellisé et de sa bande son outrun.
