Ashina: The Red Witch est un titre de Stranga Games et de Ratakaila Games à qui l’on doit déjà moult titres sur la Nintendo Switch. Le studio nous propose cette fois une aventure se voulant avant tout narrative. Arborant une 2D fortement axée sur le Pixel Art, le titre parvient-il à nous embarquer dans son univers et à nous tenir en haleine jusqu’au bout ? Pour rappel, Ashina: The Red Witch est disponible depuis le 25 août 2023.
Une soirée pas comme les autres
Nous sommes en fin de journée et Ashina, notre protagoniste, rentre chez elle accompagnée de sa sœur. Une sœur au caractère bien particulier par ailleurs. Après avoir préparé le dîner et discuté entre elles, vient le temps du sommeil. Or, durant la nuit, Ashina est réveillée par un bruit et s’aperçoit que quelqu’un est chez elle. Cet étrange personnage semble lui avoir dérobé un objet auquel elle tient beaucoup, elle décide alors de se mettre à sa poursuite. Sauf qu’un phénomène tout à fait perturbant se produit, elle finit par se retrouver dans un monde n'étant pas le sien. En effet, elle finit par arriver dans un village qui à première vue est habité par des Yokai mais pas uniquement… Elle est alors contrainte de retrouver l’individu auteur du larcin et se retrouve embarquée dans une série d'événements l’obligeant à agir vite. En effet, elle n’a que la nuit pour arriver à ses fins, sans quoi elle restera coincée dans ce monde ad vitam æternam.
Place à la narration
Le titre se voulant narratif avant tout, vous imaginez bien que le gameplay se base avant tout sur les dialogues, mais pas uniquement. Il convient de trouver aussi les bons objets pour chaque personnage afin d’avancer peu à peu dans l’histoire. On peut dire qu’il faudra résoudre tout un tas de choses pour y parvenir. Tantôt, il faut essayer de surprendre un voleur de nourriture et parfois de trouver un objet perdu. On se laisse plutôt envoûter par cet univers très vite captivant. Si l’on peut faire un reproche, c’est une interface, pourtant très minimaliste, mais pas toujours intuitive et tout particulièrement lorsqu’il s’agit d'utiliser des objets. Malgré tout, le titre se veut plaisant et chaque personnage découvert (tant par son apparence que par son attitude) ne nous laisse pas insensible.
Yokai Pixel
Côté réalisation, le Pixel art utilisé manque quant à lui de finesse. C’est très carré et peu détaillé. Nous parlions de l’interface, mais là aussi au-delà de moments peu intuitifs, on a plus que l’impression de se retrouver avec des menus de la NES. Et soyons plus direct, ce pixel art est calibré 8bits. On aime ou on n'aime pas. Outre l’aspect visuel, sur le plan sonore on reste sur le même ton bien que la plupart du temps, tout nous a semblé maîtrisé sur ce point. En revanche, pour un titre narratif, il faut avoir conscience d’un point capital, c'est sa faible durée de vie. Comptez au maximum cinq heures pour le terminer. Oui, c’est très court (c’est aussi un jeu à petit prix). Finalement, le titre est plutôt correct, si visuellement il ne vous scotche pas, il aura le mérite de vous faire voyager d’une très belle manière dans un monde étrange.
