Imaginez plutôt : vous vous réveillez dans un hôpital, vous ne vous souvenez de rien, vous avez mal à la tête. Vous vous souvenez seulement de votre nom : John Vattic. Vous êtes chauve, avec des pansements et blessures un peu partout sur le corps, vous êtes donc dans un sale état. Vous marchez un peu dans la salle où vous dormiez puis vous découvrez que vous êtes enfermé dans cette dernière ! Que faire ? Il y a un interrupteur derrière la porte vitrée mais vous ne pouvez pas l’activer… Vous vous concentrez dessus et… surprise ! Vous parvenez quand même à l’activer grâce à votre simple pensée. Vous venez de découvrir votre premier pouvoir : la télékinésie ! Votre premier pouvoir d’une longue série… Bienvenue dans Second Sight !
Vous contrôlez donc John Vattic, un amnésique au passé flou. Petit à petit vous découvrirez d’autres pouvoirs (de la guérison à la projection astrale en passant par l’invisibilité et il y en a encore !) ainsi que votre passé. Ce passé vous ne ferez pas que vous en souvenir, vous le vivrez !
Imaginez encore une fois : vous avez soudainement un flash-back et très mal à la tête et tout à coup, paf ! Vous vous retrouvez 6 mois plus tôt…
Vous êtes le Docteur Vattic engagé dans un groupe de militaires qui vous apprendront à vous déplacer furtivement et à manier l’arme à feu ! Très vite, vous partez en mission et là, pas de pouvoirs ! Seules les armes seront vos meilleures amies (ainsi que vos compagnons bien sûr).
Vous venez donc de découvrir la force de ce jeu : parvenir à mélanger passé et présent afin de rendre un jeu on ne peut plus cohérent au niveau scénaristique et très bien pensé au niveau jouabilité ! Vous découvrez le passé de votre joueur en même temps que lui (d’ailleurs on finit par s’identifier complètement au personnage) et cela est extrêmement prenant et pour le moins accrocheur ! On a envie de savoir ce qu’il lui est arrivé et comment et pourquoi a-t-il obtenu tous ces pouvoirs.
De plus, mélanger phases d’action et phases d’infiltration et de réflexion est très plaisant !
Vos pouvoirs sont absolument jouissifs à utiliser ! Quel plaisir de faire voler un garde qui vous approche un peu trop et l’envoyer un grand coup contre le mur. Quel plaisir de voir ensuite tous les autres gardes se ramener, alertés par le bruit ! Quel plaisir de se rendre alors invisible afin d’aller se cacher dans les toilettes en attendant que l’alarme cesse ! Quel plaisir de faire voler un carton à l’autre bout de la pièce afin d’attirer l’attention ailleurs que sur vous ! Quel plaisir de balancer une attaque psy en pleine tête de l’un des gardes afin de le faire voler à quelques mètres et de le tuer sur le coup !
J’arrête là ! Mais je pourrais vous faire tout une page de petits plaisirs que l’on prend à jouer à ce jeu tellement la liberté et la diversité des actions sont grandes.
Les graphismes collent parfaitement avec l’univers souvent oppressant du jeu. Les décors sont assez bien réalisés et variés et on prend beaucoup de plaisir à évoluer dans les différents niveaux.
La maniabilité de ce jeu est très instinctive et la réalisation des pouvoirs et de commandes est très simple. Les boutons sont exactement les mêmes quelque soit votre arme ou votre pouvoir, il vous suffit de sélectionner au préalable tel ou tel pouvoir ou arme afin de l’utiliser !
Pour la durée de vie, le jeu comporte 17 niveaux, certains assez longs (car assez difficiles) et d’autres plutôt courts, à notre plus grand regret. Il faut aussi préciser que 2 niveaux de difficulté sont jouables.
Quant à la bande-son, on la droit à une excellente musique qui varie remarquablement en fonction des moments du jeu et qui nous plonge réellement dans l’histoire
