Et c’est Treasure qui s’y colle pour le compte de Sega. Rassurant à première vue quand on connaît le palmarès du studio, un habitué des jeux d’action, beat’em all et shoot’em up, et réputé pour ses jeux au gameplay (quasi-)parfait !
Le jeu démarre sur une scène d’introduction reprenant le troisième opening de la série animée (« Ichirin no Hana » de High And Mighty Color) dans laquelle on peut voir plusieurs personnages de la série. Vous arrivez ensuite sur l’écran titre puis sur le menu principal du jeu. D’emblée une tonne d’options s’offrent à vous, du mode Story au mode Arcade, en passant par le VS mode, le Challenge mode, le Training mode, sans oublier le Time Attack et Survival mode, débloqués une fois le mode Story complété, bref vous aurez vraiment de quoi faire !
Attardons-nous maintenant sur le plus important, le mode Story, celui qui vous permettra de débloquer des personnages et des vignettes… Vignettes ? En effet, en construisant votre propre deck vous aurez la possibilité d’utiliser des bonus pendant les combats, mais j’y reviendrai plus tard.
Tout d’abord sachez que le mode Story reprend l’histoire de la série animée, mais la première saison seulement, c’est-à-dire jusqu’à ce que Ichigo et toute sa clique repartent de la Soul Society vers le monde réel après avoir sauvé Rukia (donc après que Aizen… non pas de spoil ^^).
La particularité de ce mode Story est qu’il est divisé en plusieurs épisodes, chacun dédié à un personnage de la série, vous faisant ainsi incarner ce personnage pour vivre l’histoire du manga d’un point de vue différent à chaque fois, avec des combats fidèles à celui-ci. Vous serez donc amené à contrôler la plupart des personnages du manga, aussi bien les « gentils » que les « méchants » parmi 28 personnages jouables : Ichigo, Inoue, Sado, Rukia, Ishida, Ganju, Kenpachi, Byakuya, Aizen, Hinamori, Soifon, Yoruichi, etc… et d’autres insolites comme la peluche Kon ou la truie de Ganju, hum ^^’ (enfin pas en Story ces deux-là ^^)
Chaque combat est entrecoupé de dialogues entre les personnages racontant l’histoire du jeu (et du manga donc) mais c’est en Japonais donc on comprend rien et on passe à la suite :o)
C’est donc après avoir « lu » ces dialogues qu’on passe enfin aux combats ! Les combats peuvent se dérouler avec quatre joueurs en même temps. Parfois vous serez seul contre 3 alliés, parfois ce sera du 2 contre 2, ou encore du 1 contre 2 ou simplement du 1 contre 1. Tous les boutons de la DS sont utilisés. Ainsi la croix directionnelle servira évidemment à déplacer le personnage et à le faire sauter ou s’abaisser, le bouton R à protéger le personnage, le bouton L à faire passer le perso au deuxième plan de combat, le bouton B à effectuer un déplacement rapide et apparaître dans le dos de l’ennemi et les boutons X, Y et A à lancer différentes attaques. Comme dans tout bon jeu de combat, Bleach DS permet au joueur d’effectuer des attaques spéciales via une combinaison de boutons, mais c’est là qu’entre en jeu l’écran tactile ! En effet durant le combat, vous aurez le choix entre deux modes d’affichage sur l’écran inférieur de la DS. L’un d’entre présente des boutons de couleur rouge et bleu avec une lettre dedans. Ces boutons constituent en fait des raccourcis pour les attaques spéciales des personnages, une simple pression sur ceux-ci déclenche immédiatement l’attaque souhaitée (vous avez la liste et le nom des attaques dans le menu de pause). Pratique ! Vous allez sûrement dire que c’est de la triche et que le jeu devient plus facile, mais détrompez-vous, cela rend les combats vachement plus dynamiques et moins prise de tête pour lâcher un Bankai dévastateur ! Et le jeu n’en est pas plus facile puisqu’il vous est possible de choisir le niveau de difficulté des adversaires (parmi 8 niveaux en mode VS ou dans les options de jeu pour le mode Story (facile – normal – difficile)).
Comme je l’ai dit plus tôt, les attaques spéciales se répartissent en deux couleurs pour les boutons associés : les bleus pour les plus faibles mais ne consommant pas de point de furie, et les rouges (souvent au nombre de deux ou trois), plus puissantes, consommant un ou trois points de furie. Vous gagnez un point de furie en complétant une barre de furie (située en dessous de la barre de vie) et la remplissez en blessant votre adversaire ou en subissant des coups. Le nombre de points de furie dont vous disposez est situé à côté de votre barre de vie et vous ne pouvez avoir qu’un maximum de 3 points de furie.
Les attaques spéciales sont bien fidèles à la série, vous pourrez ainsi déchaîner Zabimaru avec Renji, lâcher des vagues d’énergie spirituelle avec Ichigo, lancer des boules de feu avec Rukia et jets de flammes avec Hinamori, faire apparaître un papillon sur votre adversaire puis ensuite le tuer d’un coup en lui en flanquant un autre avec Soifon, utiliser la super attaque de Yoruichi qui lance plein d’éclairs partout (cf combat Yoruichi VS Soifon dans l’anime) ou encore tirer les puissantes flêches de reiatsu avec Ishida, bref beaucoup de référence au manga… mais le must reste les Bankai, l’attaque ultime des Shinigami ! Etant lancés par une pression sur l’écran tactile (ou combinaison de boutons) et vous comptant 3 points de furie chacun, une petite scène d’introduction au Bankai respectif de votre personnage se lance durant le combat avant de reprendre le contrôle de celui-ci « armé » du Bankai et causant d’énormes dégâts à l’ennemi, terriblement jouissif !
Parlons maintenant du deuxième mode d’affichage de l’écran tactile, beaucoup moins indispensable, il affiche en plus grand les vignettes de combat visibles à gauche de l’écran de l’autre mode (voir images). Ces vignettes vous apportent des bonus durant les combats comme une plus grande puissance de frappe, des points de vie restaurés, une meilleure résistance aux attaques adverses, une invincibilité durant un temps limité, etc… Personnellement je me suis très rarement servi de ces cartes, on y pense très peu dans le feu de l’action et ne sont pas forcément utiles.
Voilà donc pour les combats et le mode Story du jeu. Les autres modes de jeu sont classiques : un Training mode pour s’entraîner aux combats, un Challenge mode qui vous demandera d’effectuer certaines commandes d’attaque, un VS mode avec un multijoueur contre des bots ou en local (avec partage de jeu !) et un online (difficile de se connecter en France et gros lag :/ ), un mode Time Attack qui demande de battre des adversaires le plus rapidement possible, un mode Survival dans lequel vos PV ne sont jamais restaurés entre les combats et un mode Arcade pour affronter une suite d’adversaires aléatoirement.
A tout cela s’ajoute le menu de construction de deck pour organiser toutes vos vignettes, le Urahara‘s Shop dans lequel vous pourrez acheter (avec l’argent gagné au cours des combats en Story mode) de nouvelles vignettes, mais aussi des images et artworks du jeu, des couleurs de vêtement pour les personnages et les musiques du jeu à réécouter. Enfin le menu Gallery vous donnera l’occasion d’admirer les images du jeu et d’écouter les musiques que vous avez achetées.
Techniquement le jeu est tout en 2D, les sprites des personnages sont jolis et bien réalisés et les effets des attaques sont convaincants, bien que le tout pixellise un peu, dommage. Au niveau de la bande son on aurait aimé retrouver les musiques de l’anime, mais celles proposées dans le jeu sont tout aussi entraînantes et collent bien lors les combats. De plus on a droit aux voix originales des personnages de l’anime durant les combats, renversant !
