Un blog ... à moitié-vivant.

La lecture pour moi c'est ...

Définition Lecture
Pour moi, ce que je trouve étrange dans la lecture c’est que l’on peut avoir des sentiments très opposés : l’ennui ou l’intérêt, voire la passion. J’aime à la fois être transporté dans un monde imaginaire ou semblable au mien, mais qui crée des émotions.

Lire ce n’est pas uniquement lire des mots. Quand je lis une bande dessinée, par exemple, j’aime lire dans les dessins les émotions des personnages. Lire c’est aussi avoir tout simplement accès à la connaissance des autres, à l’information (la Presse par exemple), confronter son opinion avec l’auteur.

Mais lire cela peut être déchiffrer une suite de signes pour le moins ennuyeux (un cours de mathématiques ou de physique par exemple) ou incompréhensible.

Mais lire c’est aussi peut-être s’évader du quotidien et des maux de la société. La lecture reste tout de même un élément plus qu’indispensable dans la société d’aujourd’hui pour apprendre. Lire est incontournable mais expérimenter et apprendre au contact des autres aussi.

Texte narratif : "Je suis perdu dans mes pensées"
Je vais vous expliquer l’histoire de ma vie. J’étais alors en voyage en Russie pour retrouver ma terre natale. J’avais fait la connaissance d’un jeune homme, de 19 ans me semble-t-il, vraiment différent des autres. Il avait la peau pâle et paraissait négligé. Quelques semaines après mon arrivée, je commençai à me lier à cette personne quelque peu étrange. Il était constamment seul et délaissé ou même un peu « déprimé » à vrai dire.

Un jour, il s’avança de lui-même lentement vers moi (je comprenais et parlais le russe) et vint me parler. Il m’emmena dans une ruelle sombre, me regarda longuement et fixement. J’étais mal à l’aise, il me déclara « Je peux lire l’avenir de n’importe quelle personne. Simplement en le fixant. ». J’éclatai d’un rire narquois. Interloqué, je partis sans même lui répondre (c’était impossible de toute façon). « Lire l’avenir » , quelle idiotie, pour qui se prenait-il, pour Nostradamus ?

Une année passa et je m’apprêtais à revenir en France quand je lus ceci dans un journal quotidien : « Un jeune homme d’environ dix-neuf ans a été retrouvé mort dans son lit, un livre à la main, rédigé semble-t-il, par lui-même. Un livre de plus de 2 000 pages ! Cet homme logeait à Moscou et s’appelait Adam Vladislav. » C’était lui. J’étais blême. Je me rendis sur le lieu de sa mort (un petit studio dans une ruelle étroite), il n’y avait plus trace de lui mais le livre était là. Je m’apprêtai à le lire quand je vis un petit mot qui m’était adressé, glissé dans le livre. « A, toi, mon ami… Je quitte la vie en écrivant la tienne. Voilà le futur de ta vie jusqu’à son seuil. Je suis un liseur, mais là c’en était trop ! A la fin de ce livre, tu connaîtras la date de ta mort comme moi je connaissais la mienne. Attention, cette lecture est dangereuse … A toi de décider »

Impatient, tendu à l’extrême, le cœur palpitant je commençai le livre par la fin. Je me sentis vaciller et tomber à terre. Mort. Crise cardiaque. Mon cœur de vieillard n’avait pas tenu à la nouvelle de ma mort.

Morale : Il faut toujours commencer un livre par le début.

Rédigé récemment pour un devoir de français, et vous, quelle est votre déf. de la lecture ?