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Histoire du Japon

La légende prétend que le Japon fut fondé au VIIe siècle av. J.-C. par l’empereur Jimmu. Le système d’écriture chinois et le bouddhisme furent introduits durant les Ve et VIe siècles, initiant une longue période d’influence culturelle chinoise. Les empereurs étaient les dirigeants symboliques, alors que le véritable pouvoir était le plus souvent tenu par les puissants nobles de la Cour, régents ou shogun (général en chef des armées).

A partir du XVIe siècle, des commerçants venus du Portugal, d’Espagne, des Pays-Bas et d’Angleterre débarquèrent au Japon avec des missionnaires chrétiens. Pendant la première partie du XVIIe siècle, le shogunat craignant qu’ils fussent la source de périls analogues à ceux que subirent ses voisins, telles les prémisses d’une conquête militaire par les puissances européennes ou un anéantissement total pareil à celui que subit le royaume Tibétain de Gugé en 1630 suite à l'accueil bienveillant de missionnaires chrétiens par son roi, provoquant l'invasion par son voisin rival du Ladakh profitant de l'agitation engendré par la colère des autorités bouddhistes contre la menace de la perte de son monopole religieux et de son influence; aussi la religion chrétienne fut formellement interdite en 1635 sous peine de mort sous la torture, avant de cesser toute relation avec l’étranger, en 1639, exceptés certains contacts restreints avec des marchands chinois et hollandais à Nagasaki, précisément sur l’île de Dejima. Cet isolement volontaire dura jusqu’à ce que les Etats-Unis, avec le commodore Matthew Perry, forcent le Japon à s’ouvrir à l’Occident par la politique de la canonnière en signant la Convention de Kanagawa en 1854 après son pilonnement.

En seulement quelques années, le renouement des contacts avec l’Occident transforma profondément la société japonaise. Le shogunat fut forcé de démissionner et l’Empereur fut remis au pouvoir. La restauration Meiji de 1868 initia de nombreuses réformes. Le système de type féodal fut officiellement aboli et de nombreuses institutions occidentales furent adaptées. De nouveaux systèmes juridiques et de gouvernement ainsi que d’importantes réformes économiques, sociales et militaires transformèrent le Japon en une puissance régionale. Ces mutations donnèrent naissance à une forte ambition qui se transforma en guerre contre la Chine (1895) et contre la Russie (1905) dans laquelle le Japon gagna la Corée, Taiwan et d’autres territoires.

L’expansionnisme militaire du Japon au début du XXe siècle qui débuta avec l’annexion de la Corée (1910), se poursuivit avec l’invasion de la Mandchourie et une seconde guerre sino-japonaise avec le premier bombardement aérien à Shanghai d’une ville et de ses civils (à partir de 1937). Le Japon se construisit un empire colonial étendu jusqu’à l’Asie du Sud-Est qui lui permit de se fournir en matières premières. L’attaque sur Pearl Harbor dans l’archipel d’Hawaii en 1941 l’engagea dans la Seconde Guerre mondiale. Le Japon fut finalement vaincu en 1945 après le largage de deux bombes atomiques, une sur Hiroshima (6 août 1945) et une autre sur Nagasaki (9 août 1945). Il se rendit aux Etats-Unis et ses alliés le 15 août 1945. Le traité de paix avec la Russie est toujours en négociation, en réglement du problème des îles Kouriles du sud, occupées par cette dernière depuis la fin du conflit.

Le Japon dévasté d’après-guerre, confiné à l’archipel, resta sous la tutelle des Etats-Unis jusqu’en 1951 (traité de San Francisco). Ils imposèrent une nouvelle constitution plus démocratique et fournirent une aide financière qui encouragea le renouveau du pays.

L’économie se rétablit rapidement et permit le retour de la prospérité sur les îles.

A la fin des années 1980, le Japon connaît un apogée culturel et pour le moins économique.

Source : Wikipedia