Ce blog n'a rien à voir avec le Mexique.
C'est plutôt un endroit où je peux parler de tout et n'importe quoi et éventuellement parler de mes dessins, de mes BD.
[BD] Bertrand le Petit Singe - Page 22
Il y a un peu plus d'une semaine, je vous avez montré la petite BD que je fais, Bertrand le Petit Singe ([lien=http://www.nintendo-master.com/blog/arnonaud-article-34867-0_bd_bertrand_le_petit_singe.htm]c'est ici pour ceux qui n'ont pas vu[/lien]).
Et bien voilà la suite, avec la page 22 ! Bonne lecture !
Voilà, normalement la page 23 arrivera le week-end prochain !
[BD] Bertrand le Petit Singe
Bonjour à tous !
Je sors ce blog des abysses pour vous présenter une petite BD que je fait actuellement, Bertrand le Petit Singe.
Le résumé de l'histoire : Bertrand est l'ami de tous les animaux. Un jour, alors qu'il se balade, il rencontre M.Serpent qui a une petite faim. Ce dernier profite alors de sa rencontre avec Bertrand pour le manger. Un peu plus tard, M.Koala, grand ami de Bertrand, part à sa recherche car il veut s'acheter le nouveau 4x4 et il lui faudrait l'argent que son ami le singe lui doit. Heureusement, M.Koala va recevoir l'aide de M.Toucan dans sa quête de Bertrand le petit singe !
Donc c'est une BD d'humour qui détourne un peu les codes des histoires pour enfants, j'espère que ça vous plaîra.
Donc voici le lecteur manolosanctis qui vous permettra de lire les 21 pages faites jusqu'à présent. Je suis pas sur qu'il marche (vu que le système pour mettre des trucs flash me paraît un peu bancal mais bon...), si vous arrivez pas à lire, [lien=http://bertrand-petit-singe.webcomics.fr/about]allez ici[/lien].
[flash]http://www.manolosanctis.com/fr/bande-dessinee/bertrand-le-petit-singe-3264[/flash]
Si ça vous plaît je posterais ensuite chaque semaine la nouvelle page (car il y a une nouvelle page par semaine, vers le week-end à chaque fois).
Ma mangathèque
Hop-là, vu que quelqu'un vient de la faire il y a pas longtemps, je me suis dit pourquoi pas moi.
Série Stoppée : Je n'achète plus de volumes
Série en cours : J'achète les volumes aux environ de leur sortie
A compléter : Les séries que j'ai lue entièrement et que j'aimerais avoir en entier, j'achète plus ou moins régulièrement de nouveaux volumes.
Série en pause : Les séries que j'aimerais continuer, mais bon des fois je fais des choix pour mon porte-monnaie
Série complète : J'ai tous les volumes de la série
- Air Gear : Volume 1 à 4 (Série stoppée)
- Akira : Volume 1 et 2 (A completer)
- Ashita no Joe : Volume 1 à 7 (Série en cours)
- Bakuman : Volume 1 à 7 (Série en cours)
- Bobobo : Volume 1 à 20 (Série en cours)
- Cyborg Kurochan : Volume 1 à 11 (Série complète)
- Death Note : Volume 1, 2, 12, 13 (A compléter)
- Doraemon : Volume 1 et 2 (Série stoppée)
- Dragon Ball : Volume 13, 20, 25, 26, 31 (A compléter)
- Drôles de racailles : Volume 1 (Série stoppée)
- Full Metal Alchemist : Volume 1 à 18 (A compléter)
- Genshiken : Volume 1 à 9 (Série complète)
- GTO : Volume 1 à 5, 8 (A compléter)
- Keroro : Volume 1 à 6 (Série stoppée)
- Love & Collage : Volume 1 à 4 (Série stoppée)
- Me & The Devil Blues : Volume 1 (Série en pause)
- Mirai Nikki : Volume 1 à 7, Mirai Nikki Paradox (Série en pause)
- Monju : Volume 1 à 8 (Série en pause)
- Negima : Volume 1 à 31 (Série en cours)
- One Piece : Volume 1 à 23, RED (Série en pause)
- Samouraï Usagi : Volume 1 à 8 (Série complète)
- Sayonara Monsieur Désespoir : Volume 1 à 3 (Série stoppée)
- Syndrome 1866 : Volume 1 à 8 (Série en cours)
- To Love : Volume 1 et 2 (Série stoppée)
- Ultimo : Volume 1 et 2 (Série en pause)
- les Vacances de Jésus et Bouddha : Volume 1 (Série en cours)
- Variante : Volume 1 à 4 (Série complète)
- Zetman : Volume 1 Collector, Volume 2 à 11 (Série en pause)
Vous pouvez commenter.
Dossier : Bakuman - Du manga à l'anime !

Bakuman est le nouveau manga à succès en France et au Japon, tout droit venu du célèbre Weekly Shônen Jump. Pourquoi est-il si populaire ? Décryptage.

Pour commencer, il faut savoir que Bakuman est un peu un succès programmé. D’un côté, un duo d’auteurs qui à la côte, Ohba et Obata qui ont signés le best-seller Death Note, véritable succès mondial, et de l’autre, on a une histoire qui surfe sur la tendance du moment : les mangas sur le monde des mangas, sur les mangakas. Car oui, pour nous français, ce genre de manga est assez inédit (il y a tout de même l’Apprenti Mangaka d’Akira Toriyama étant déjà sorti avant), mais il y en a au moins une dizaine sur le sujet au Japon (et encore, je suis gentil). Mais Bakuman se détache de la masse puisque c’est le seul qui parle du Weekly Shônen Jump (WSJ), logique en même temps, il est publié dedans.
Bref, quelle est l’histoire de ce manga ? Et bien c’est très simple, c’est l’histoire de Mashiro "Saiko" Moritaka, le neveu d’un mangaka décédé qui n’arrivait plus à percer en fin de vie et qui est mort de surmenage. Le jeune collégien va être amené à devenir mangaka lui aussi avec l’aide de son camarade Takagi "Shujin" Akito tout ça à cause d’un cahier oublié en cours dans lequel il avait dessiné celle qu’il aime depuis la primaire, Azuki Miho. D’ailleurs, il va être amené, le soir même, à lui avouer à son amour et il vont alors faire une promesse soit disant romantique et pure : ne pas se voir jusqu’à ce qu’ils réussissent leurs rêves (avoir un manga dessiné par Mashiro qui soit adapté en anime et dont l’héroïne serait doublée par Azuki), et à ce moment là, ils se marieront, alors qu’au final, ils se connaîtront à peine, mais c’est pas grave, puisqu’on vous dit que c’est pur et romantique. On va donc suivre l’incroyable ascension de Mashiro et Takagi dans le monde du manga et du WSJ.

Un exemple de couverture du manga, en version Japonaise. La version française est assez proche. Sur cette image, on voit Azuki en train de doubler.
Vous l’aurez compris, l’intérêt du manga n’est pas vraiment son histoire romantique gnangnan, cul-cul, guimauve, où l’on vous rabat les oreilles à coups d’amour pur, de romantisme etc. Ohba ne savait déjà pas écrire les personnages féminins dans Death Note (où les femmes sont des gros outils entre les mains des protagonistes principaux et où Misa Misa sert juste de potiche fan service), et bien là, ça ne s’arrange pas vraiment, et pourtant elles ont bien plus d’importance. En fait c’est bien simple, n’importe quel personnage féminin dans ce manga est l’amoureuse ou l’objet des désirs d’un autre... Si il n’y a pas d’amour, il n’y a pas de personnages féminins dans Bakuman, c’est aussi simple que ça. Et malheureusement comme d’habitude, les personnages féminins sont toujours inférieures, faibles et serviles (en fait, surtout Miyoshi, les autres ont déjà un peu plus de caractère, ouf). On pourra rajouter à ça le fait qu’Obata leur donne à toute le même modèle de visage de poupée mignonne "kawaï".
Assez parlez de ça, intéressons nous plutôt à ce qui rend Bakuman si populaire... Et bien c’est sûrement son côté "How to make a manga" assez développé. Imaginez un peu l’aubaine pour nous lecteurs français, tout le processus de création d’un manga est décortiqué dans cette série, sans que ça soit pour autant lourd car les explications sont toujours bien intégrées (c’était d’ailleurs déjà le cas dans Death Note). On découvre aussi les coulisses du monde de l’édition, avec de nombreux détails sur le quotidien de la rédaction du WSJ qui dévoile de nombreux secrets. Alors, certes, comme c’est un manga paraissant dans ce magazine, le magazine de prépublication est un peu encensé dedans (par exemple : les héros n’admettent jamais l’idée d’aller dessiner autre part, au pire il l’a suggère, mais c’est vraiment temporaire, le WSJ est considéré ici comme le sacré Graal), mais on a, fort heureusement, le droit à quelques critiques qui permettent de relativiser un peu et de rendre ça un peu plus crédible.
Le manga en général est lui aussi vu d’une certaine façon dans Bakuman, dans ce manga, ce qu’il faut ce n’est pas une œuvre solide, de qualité, qui va jusqu’au bout de son art, mais plutôt une œuvre populaire, qui se vend, construit autour d’une idée de base qui forme le filon sur lequel on tire jusqu’à plus soif. C’est donc une vision assez spéciale, qui s’explique peut-être pour le bon fonctionnement de l’intrigue, mais on ne peut s’empêcher de rester dubitatif... Il y a tout de même un personnage qui apparaît dans les derniers volumes pour faire ressortir le côté artistique des mangas (même si c’est juste un perso à gag).
La partie vraiment "didacticiel" du manga s’étend environ sur les 5 premiers volumes et les rend indubitablement passionnant, et alors qu’on pourrait croire que le manga s’essoufflerait après ça, et bien pas tant que ça, Ohba arrive à créer régulièrement de nouvelles intrigues, de nouveaux petits arcs, qui relancent l’intérêt du manga et qui se révèlent passionnants à suivre, grâce à une narration toujours très efficace de la part des deux auteurs, qui arrivent à rendre agréable la lecture de 18 tartines de textes par planches (et pour ceux qui trouvent que ça fait beaucoup, allez lire certaines pages de Tintin et on en reparle) et à garder toujours un bon suspense.

Takagi et Mashiro dans leur atelier. C'est la seule image issue du manga (hors pages couleurs) de ce dossier, profitez.
Ce qui rend aussi Bakuman si efficace, ce sont ses personnages forts, haut en couleurs... Car si les personnages féminins sont nuls, certains personnages masculins, au contraire, sont géniaux. Vous vous souvenez des ultra charismatique L et Light dans Death Note ? Et bien ils trouvent leur relais avec des personnages comme Niizuma Eiji (sa place de 1er au concours de popularité des personnages n’est pas un hasard), Fukuda, Hattori ou le burlesque Hirumaru. Eiji est un de ces personnages bizarres dont seul le duo Obha/Obata à le secret : dégaine bizarre, habillé d’un vieux pyjama, gestuelle étrange et pourtant attachant (enfin surtout par la suite, à sa première apparition il fait juste flipper), c’est vraiment le meilleur perso du manga et il se révèle être un excellent rival pour notre duo de héros. Fukuda est, lui aussi, un personnage bien pensé, très charismatique, grande gueule et rebelle, il a de nombreux grands moments. Hattori, lui, est un perso avec une gueule improbable (gros nez, grosses oreilles, yeux de poisson et lèvres épaisses) qui se révèle être pourtant un incroyable senseï pour nos héros, avec une sagesse et des conseils toujours bien avisés et qui font augmenter efficacement le potentiel de nos héros. C’est un peu le maître d’art martiaux de ce manga. Enfin, je cite aussi Hirumaru car ce perso a le droit à des gags absolument géniaux et tordants régulièrement, je me devais donc de le citer ici. C’est d’ailleurs l’un des personnage favori des lecteurs japonais.
Le "maître d’art martiaux" Hattori n’est pas la seule ficelle tirée des shônen de baston qu’emprunte Bakuman. Ce qui est intéressant dans ce manga c’est qu’on en retrouve plusieurs qui sont parfaitement adaptées, comme si les personnages se battaient avec mangas plutôt qu’avec les poings. On retrouve donc du nekketsu au meilleur de sa forme : amitié exacerbé, dépassement de soi, rivalité mais aussi les entraînements éclairs et surtout... Les techniques spéciales ! Non, non, vous ne rêvez pas, les personnages de ce manga arrive à dégainer des sortes de techniques spéciales, ce qui est assez jouissif par moment.

Eiji Niizuma, le perso le plus populaire du manga avec Mashiro (le héros) et... Hirumaru, le personnage comique !
Parlons à présent du dessin, qui évolue tout au long du manga. Dessiné par Obata, on se retrouve au début avec un style assez "Death Note", réaliste et avec des décors très fouillé qui cède peu à peu à un style plus shônen, plus "pop", avec plus d’angles, de stylisation, de déformation et de SD, ce qui n’est pas forcément pour me déplaire, surtout que cela rend les personnages plus sympathique (suffit de comparer Niizuma au début et vers le tome 10...) même si on perd quand même en contrepartie niveau décor (dans certains tomes, c’est le festival du fond blanc, c’est sur que ça dénote avec les supers arrière plan du volume 1) et c’est tout de même moins magnifique, même si on a parfois de très belles cases et de superbes illustrations couleurs.
Au final, le manga Bakuman est un excellent manga nekketsu, qui change des mangas baston, qui prend du temps à être lu (Ohba oblige) et qui se révèle passionnant de par son intérêt didactique, ses personnages forts, sa narration exemplaire et les dessins d’Obata... Qualités qui gomment facilement les défauts de ce manga d’exception, incroyable relique pour tous ceux qui s’intéresse de près ou de loin au monde de l’édition et de la prépublication japonais.

Une couverture assez récente du WSJ avec Bakuman en couverture.

La couverture du prochain volume à sortir, avec le génial Fukuda en couverture !
Quant est-il désormais de la version française ? En effet, Bakuman est édité en France chez Kana, 4 volumes parus qui coûtent chacun 6,25 € (enfin, bientôt 6,95 € avec l’augmentation des prix Kana qui va arriver dans les prochaines semaines), depuis début Juillet 2010 (soit pour la Japan Expo). Annoncé comme le blockbuster de l’année avec Black Butler (lui aussi chez Kana) à l’image de Soul Eater en 2009 ou de Fairy Tail en 2008, il a bénéficié d’une bonne campagne de promotion (surtout grâce au célèbre slogan : "Par les auteurs de Death Note") et devrait permettre de combler les pertes des nombreuses séries Kana de l’ombre (vu que Kana est passé maître de la promotion zéro pour des séries comme Muhyo et Rôji (sérieusement, vous connaissez cette série qui vient pourtant du Jump ?), Neuro, Monju et j’en passe et des meilleurs...).
En soit l’édition est dans les standards Kana, on a le droit au onomatopées sous-titrés qui alourdissent (inutilement) la page, et a une adaptation globalement satisfaisante. Globalement, car on se demande encore pourquoi ils utilisent le terme japonais "nemus" et pas le mot "Story-board" (alors que ce dernier est couramment usité en occident et correspond à la même chose), et pourquoi ils ne veulent pas utiliser le terme "one-shot" (du coup, on a le droit à chaque fois à "histoire complète", "histoire courte")...
Un mot aussi au niveau des bonus qui sont carrément absents des deux premiers volumes (si ce n’est une promotion des oeuvres des deux auteurs et les bonus de l’édition japonaise, c’est à dire les "nemus" originaux) alors qu’il y a pleins de choses qui pouvaient être expliquer au néophyte, comme ce qu’est le Weekly Shônen Jump, ces séries phares... chose qui n’arrive que dans le volume 4, bien trop tard ! Surtout que Kana ne présente que les séries qu’ils éditent, donc oui, on a le droit à une présentation du Jump sans parler de One Piece ou Dragon Ball, il fallait oser. D’une manière générale, les œuvres édités chez les maisons d’éditions concurrentes sont traités comme les œuvres parues uniquement au Japon, c’est à dire juste le nom japonais plus ou moins traduit... Quand on compare ça avec les bonus du manga Genshiken édité chez Kurokawa ou on avait le droit à un complément de 30 pages pour expliciter toutes les références et où l’éditeur n’hésiter pas à préciser les éditions françaises des œuvres auquel le manga se référençait... Il y a donc là un faussé à combler... Mais sinon c’est une édition correcte, qui satisfera pleinement ceux qui ont déjà acquis préalablement les connaissances sur le WSJ.

Et revoilà Eiji Niizuma, en couverture du 3e volume.

Voilà un aperçu des characters designs de l'anime, fidèles, il faut l'avouer.
Passons désormais à l’anime. Car oui, Bakuman est également un anime, et oui, alors que les héros espèrent encore à l’heure actuelle avoir un jour une adaptation d’une de leur séries en anime, Ohba et Obata ont déjà pu avoir le plaisir de voir Mashiro et Takagi s’animer.
Réalisé par le studio J.C. Staff qui n'est clairement pas le plus grand studio d'animation du Japon, le parti pris de l’anime a été de rester le plus fidèle possible au manga. Ne vous attendez donc à de gros changement... Sauf un, qui lui est assez énorme. On découvre cette mauvaise blague dans l’épisode 6... Dans l’anime Bakuman, il n’y a point de Weekly Shônen Jump... Il y a le Weekly Shônen Jack ! Oui. Ils ont osé.
Donc à part ça, comme dit ci-dessus, ça reste très fidèle, on retrouve même les plans marquants du manga, pour dire ! L’histoire est bien respectée, et les scènes rajoutées (pour que l’épisode tienne bien la durée voulue) s’intègrent bien. On appréciera en plus l’effort notable du studio pour renforcer l’univers du manga en insistant sur les différentes séries et manga que l’on rencontre au fil des épisodes. En effet, le 1er épisode s’ouvre ainsi sur un excellent opening de Superhero Legend (le manga de l’oncle de Mashiro) que l’on aurait aimé être l’opening de la série (on en reparlera plus bas), et dans l’épisode 6 on a le droit à un résumé assez détaillé du manga "Les 2 Terres" qui nous était resté assez mystérieux jusque là. Bref, des bonus très très sympa.
Mais bon, on peut malheureusement contrebalancer cet aspect positif en parlant par exemple de l’animation assez pauvre, qui profite du fait que Bakuman soit très bavard pour se contenter d’animer à 80% des bouches et surtout pour nous montrer lors des plans larges des Takagi tous plus ratés les uns que les autres – de manière générale, les design des persos morflent dès qu’ils ne sont pas en gros plan – et des personnages qui marchent avec un balais dans le cul (sérieusement, il faut voir comment ils marchent !). Au rayon des défauts on pourra aussi citer l’opening à moitié à côté de la plaque, insistant sur l’aspect romantique du manga (du coup on a une belle chanson d’amour de boys band) avec de beaux plans fixes cache-misère.
Au niveau sonore c’est correcte. Les voix sont bien choisies, même si certaines sont surprenantes (notamment Kaya et Hattori) et les musiques sont assez banales. Bref pour conclure sur l’anime, disons que c’est un produit dérivé de bonne facture, avec des qualités évidentes, mais comparé à des animes de qualité comme Durarara, FMA Brotherhood ou Gurren Lagann (bon d’accord, c’est des séries avec plus d’action), ça ne fait pas tout à fait le poids...

Pour conclure, une jolie illustration couleur.
Voilà, notre petit tout d’horizon de Bakuman est terminé. Alors certes, j’ai beaucoup craché dans la soupe, mais je tiens toutefois à rappeler que le succès de ce manga n’est pas usurpé, le duo mythique à l’origine de Death Note livre une nouvelle fois une œuvre de qualité et qui est elle aussi passionnante. On aurait tord de se priver quand on aime le nekketsu et qu’on s’intéresse de près ou de loin au monde des mangakas.
Retrouvez aussi le dossier à cette adresse : Pépé & Mémé Corporation - Le Blog ! et prochainement dans le fanzine Baka Prod.
Illus diverses
Bonjour à tous !Un petit billet pour vous informer que je suis en train de préparer un gros article sur Bakuman (manga comme anime) qui va arriver bientôt, en attendant la fin de sa rédaction, voilà des petites illus que j'ai fait directement sur photoshop :

C'est un espèce de robot qui est représenté ici

Il se pourrait que cette image me ressemble... Mais mes cheveux ont poussés depuis.

Vive cette couleur de fond PQ.

C'est... euh... mignon ?

Façon crayon de bois.

Ce qui s'appelle avoir la classe. C'est un "décalque" d'une photo de gorille

Ah... Les mexicains... Décalque de photo aussi.

Je ne sais pas ce que signifie les idéogrammes sur le côté.

Quelle virtuosité technique dans le dessin !

Quelles jolies couleurs !

Fonds marins...

Envie d'avoir un corps de rêve ?

Mignon.

Très mignon.

Fumer tue.
Avis : Ashita no Joe Volume 4
Avant de commencer, il faudrait peut-être rappeler ce qu'est Ashita No Joe...Et bien c'est un des manga les plus cultes au Japon, tout simplement ! Scénarisé par TAKAMORI Asao et dessiné par CHIBA Tetsuya, le manga raconte comme Joe, un jeune vagabond bagarreur à l'esprit sauvage et indépendant va devenir un champion de la boxe.
Ce qui est bien dans ce manga, c'est que, déjà, le dessin est magnifique (bien qu'assez rétro par moment), et ensuite car le manga est écrit d'une main de maître, les personnages sont touchants, humain, et on arrive même a s'attacher à Joe qui est pourtant par moment si détestable (il faut le voir à n'en faire toujours qu'à sa tête) ! Les combats de boxes sont géniaux, tout comme la rivalité entre Rikishi et Joe qui guide le récit... Bref, ce manga certifie dès ses premiers volumes sont statut d'œuvre culte.
Donc le manga est édité en France chez Glénat, collection Vintage, y a 4 tomes qui sont sortis, 10 € chacun (mais ils ont a peu près la taille d'une double volume) et voici un avis détaillé sur le dernier volume de cette série que je conseille à tous, bien évidemment.

Fraîchement sorti la première semaine de Novembre, que nous réserve ce nouveau volume d’une taille encore une fois encyclopédique ?
Nous retrouvons donc, logiquement, l’histoire là où nous l’avons laissé, Joe pénètre donc dans le club Shiraki, le club où s’entraîne Rikishi, le rival de toujours de Joe. Et c’est cette rivalité qui va finalement pousser Joe à essayer de trouver une astuce pour que le Tange Boxing Club soit reconnu officiellement plutôt que d’aller dans le Shiraki Gym, où il n’aurait pu se battre face à son nemesis.
Bref, ceux qui ont lu les précédents tomes comprendront, et je vais pas me risquer à spoiler plus (bon là je reste au niveau du synopsis officiel de l’éditeur français donc bon), car comme d’habitude, le scénario d’Ashita No Joe est toujours très bon quand il s’agit du scénario, prenant toujours son temps quand les mangas préfèrent se presser, et restant toujours plus humain que les autres mangas...
Car comme toujours, les personnages restent fouillés, humains, avec souvent plusieurs facettes, dont une sombre. Et ces personnages sont encore une fois au service d’une superbe narration, qui est toujours et restera la grande force de Joe, avec des mises en pages toujours extrêmement bien pensée qui donnent envie de lire toujours plus, de ne jamais lâcher le volume (malgré sa taille !), et qui arrivent toujours à garder le suspense.
Ce tome réserve d’ailleurs encore quelques pépites aux niveau de la mise en scène qui sont sublimées par un dessin de plus en plus virtuose de Tetsuya CHIBA (comme si ça ne suffisait pas comme ça), avec des cases lors des combats qui sont toujours plus magnifiques les unes que les autres. Le travail des muscles et toujours aussi beau, et les cases correspondant aux moments majeurs des affrontements sont toujours sublimes, avec un aspect crayonné parfois qui les mettent parfaitement en valeur.
Car oui, ce tome est d’ailleurs très bon car il rentre enfin dans le vif du sujet, on a des combats, des combats et encore des combats... Même si l’entraînement continue (on ne devient pas champion de boxe du jour au lendemain), Joe commence enfin son ascension dans le monde de la boxe, avec comme objectif clairement avoué d’aller chercher Rikishi, un rival comme on fait plus et qui est vraiment un personnage emblématique.
Je n’ai pas besoin de m’étendre plus je pense, vous m’avez compris, Ashita No Joe confirme une fois de plus son statut de chef-d’œuvre, de manga majeur et incontournable qui fera bonne figure dans toutes les bibliothèques et qui montre que certaines "vieilleries" peuvent encore se montrer intéressantes et même assez modernes...
Introduction
Bon, vu qu'il faut bien commencer quelque part, voilà un premier article banalement introductif.Donc je suis Arnonaud, ça fait depuis longtemps que je traîne sur NM, j'ai participé il y a deux ans aux feu Cartoon Master sous le pseudo de Brownieboy et j'ai eu un blog je crois il y a longtemps, mais je l'ai supprimé il y a peu car il était un peu naze, bref en voilà un nouveau.
Pourquoi je le fais ? Tout simplement car j'ai envie de partager des avis sur des mangas, des BD, des films, éventuellement sur des animes (mais vu qu'en je regarde très peu), pourquoi pas sur des jeux vidéo aussi (rires).
Je montrerais peut-être aussi des dessins, mais j'ai déjà un blog pour ça, que je vous invite à voir : Créa BD
Avant de conclure, je précise tout de même mes goûts niveau jeux vidéo.
Je touche un peu à tout, j'ai personnellement une N64, une PS2, un GBA, une DS, une Wii et une Xbox360, mais je joue surtout à la DS. Sur Xbox 360 j'ai que deux jeux : SoulCalibur IV et Tekken 6, et je pense que je vais surtout me prendre les jeux de combats HD sur cette console, même si je suis une quiche en jeux de combat, j'aime bien le genre. J'ai dans ma ligne de mire SSFIV et MvsC3, même si pour SSFIV, j'attends de voir ce que vaudra la version 3DS. Ma Wii, elle, prend un peu la poussière car elle est dans mon salon et c'est chiant pour aller y jouer, du coup j'y joue pas, même si j'aurais bien aimé me terminer Wario Land Shake qui est vraiment magnifique. J'ai surtout joué à SSBB sur Wii.
Enfin sur DS, j'y joue très régulièrement. Je suis actuellement en train de me faire les Layton, j'ai terminé le 1er opus pendant les vacances (ça fait 2 ans que je l'avais commencé !), et là je suis en train de faire le 2e. Cela suit une période très intensive sur EBA, Oendan et Oendan 2, des jeux que j'adore, que j'étais en train d'essayer de terminer (c'est à dire terminer le mode Insane). Comme jeux DS que j'ai beaucoup aimés, je pourrais aussi citer Big Bang Mini, Picross 3D, étrangement Bomberman Land Touch (bon ok, il est pas vraiment super, mais c'est car je dois être frustré d'être bloqué un peu avant la fin), j'ai beaucoup jouer à Jump Ultimate Stars aussi...
Bref, je vais pas m'étendre plus, et normalement le premier article arrive vite.
