Le Club Nintendo is watching you !

Nous savons que le géant nippon aime tout contrôler et d'après un brevet déposé au mois de novembre 2010, il semblerait que la façon dont les joueurs enregistrent leurs jeux sur le Club Nintendo ne lui convienne plus.

Aujourd'hui, quand nous achetons un jeu 3DS ou un titre édité par Nintendo sur Wii, nous avons le droit à un joli petit papier sur lequel est inscrit un code d'enregistrement. D'après ce brevet, ce merveilleux papier rouge serait sur le point de disparaitre au profit d'un code directement imprimé sur la jaquette du jeu. Ni voyez pas là un quelconque geste envers Dame Nature mais plutôt un moyen de mieux contrôler les mouvements sur le Club Nintendo. A première vue, ce système simplifierait grandement la chose puisque c'est le revendeur, au moment de l'achat, qui enregistrerait le jeu directement auprès de Nintendo. Tous les codes seraient donc automatiquement utilisés et adieu les échanges sur les forums spécialisés. Adieu également les fraudes pour ceux qui se souviennent des fameux générateurs...

Comme bien souvent et pour chaque bonne idée, il y a un coté un poil moins sympathique. Si l'on en croit ce brevet, nous n'aurions plus aucun pouvoir décisionnel sur l'après enregistrement. Une fois le code envoyé à Nintendo, les étoiles seraient automatiquement créditées sur notre compte Club Nintendo mais si par malheur nous songions à revendre notre jeu une fois terminé et donc profiter des joies du marché de l'occasion, ces mêmes étoiles nous seraient alors retirées. Les étoiles du Club Nintendo sont faites pour être dépensées, nous sommes d'accord ? Et bien si par malheur nous le faisions, nous ne pourrions plus revendre notre achat puisque le code ne serait plus valide et le revendeur ne pourrait donc pas reprendre le jeu.

Nintendo aurait-il lui aussi trouvé le moyen de contrer le marché de l'occasion ? On espère sincèrement que ce brevet restera dans les archives des mauvaises idées de la firme mais avec le Nintendo Network qui pointera le bout de son nez dans quelques mois maintenant, il y a fort à parier que nos habitudes soient quelques bousculées.