Nintendo a demandé à ses partenaires de limiter les micro-transactions dans ses jeux mobile

Depuis son arrivée dans le mobile en 2016, Nintendo a généralement adopté le modèle free-to-play ou free-to-start. C’est-à-dire que les joueurs peuvent télécharger et jouer au jeu gratuitement mais doivent ensuite payer pour aller plus loin ou accéder à divers bonus. Ces micro-transactions qui, prises individuellement, ne représentent presque rien ont déjà fait dépenser des sommes astronomiques aux joueurs de certains jeux. Un modèle qui marche bien dira-t-on comme le montrent Fire Emblem Heroes et Dragalia Lost, deux jeux de Nintendo qui ont fait leurs preuves.

Cependant, d’après un rapport du Wall Street Journal, Nintendo semble avoir adopté un comportement plus user-friendly. En effet, la firme de Kyoto aurait demandé à ses partenaires (de développement mobile) d’ajuster leurs jeux afin de limiter autant que possible les micro-transactions. 

Ce mouvement, bénéfique pour le joueur, a pour but d’éviter à la fan-basede la firme de dépenser trop d’argent dans ses jeux. C’est donc évidemment pour ne pas ternir leur image de marque que Nintendo a fait cette demande.

Toujours d’après le Wall Street Journal, un des responsables du développement du jeu Dragalia Lost a affirmé que Nintendo n’est pas intéressé par le fait de réaliser des bénéfices important en ne se reposant que sur un seul jeu mobile. 

Ceci a quelque chose de rafraîchissement étant donné le climat actuel où les DLC (contenu additionnel) et micro-transactions sont devenus la norme pour beaucoup de développeurs. Il ne reste plus à espérer que d’autres compagnies suivent ce mouvement.

Tout n’est cependant pas rose puisque le Wall Street Journal rapporte aussi que certains partenaires sont justement mécontents de cette demande. Difficile de les blâmer pour ce désir de réaliser de plus gros bénéfices grâce aux jeux Nintendo.