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[SSPM] Rétrospective de la série Paper Mario

Par sharkun - Le 20/10/2014 à 20:07

Spoil - Et c'est parti pour la Semaine Spéciale NM 2 ! La série Paper Mario est l'une des branches RPG de la série Super Mario avec la série Mario & Luigi. Les joueurs avaient pu en voir les prémices sur Super Nintendo avec Super Mario RPG arrivé en 1996 mais elle ne débuta officiellement qu'en 2001 sur Nintendo 64, date de sortie de Paper Mario premier du nom. Du coup, je suis gentil, je vous offre Super Mario RPG en bonus. La série a le mérite de proposer une intrigue plus poussée, plus longue et immersive que les jeux de la série principale, Super Mario, et surtout et simplement, tout l'univers de Mario retranscrit à la sauce RPG.

Super Mario RPG : les prémices d'une série 

C'était dans les années 1990, lors du succès de nombreux RPG comme la série Dragon Quest et la série Final Fantasy pour ne citer qu'eux, que Nintendo eut l'idée de se servir de sa mascotte Mario, déjà empreint d'une grande notoriété, pour apporter de la diversité à la série du plombier et créer eux aussi leur propre RPG. Qui d'autre que Square, à l'origine de la série à succès Final Fantasy, pouvait s'atteler à cette tâche ? C'est donc ce studio qui commença à développer, sous l'égide de Nintendo bien entendu et plus particulièrement de Shigeru Miyamoto, le concepteur de Mario, Super Mario RPG : Legend of the Seven Stars. Le soft a d'ailleurs été dévoilé par Miyamoto lui-même en 1995 lors d'un festival qui se tenait au Japon, de quoi montrer l'intérêt tout particulier que le papa du plombier portait au projet. Le jeu possède de ce fait de nombreuses similarités avec des jeux de Square, comme sa série salvatrice Final Fantasy, dû au fait que le jeu est développé par les mêmes développeurs bien évidemment, mais on peut également noter de nombreux clins d'oeil à divers éléments de la culture pop, comme l'attaque "hammer time" du chanteur Mc Hammer et même des clins d'oeil aux séries les plus emblématiques de Nintendo, qui ne faisait que naître et grandir à l'époque. Oui, Square s'est vraiment lâché au niveau de l'humour dans cet opus Mario, une chose qui diffère nettement des opus classiques. Et puisqu'on parle de l'influence de Square, on peut en profiter pour citer Yoko Shimomura aux commandes de la musique, ayant oeuvré au jour d'aujourd'hui pour de nombreux RPG comme Xenoblade Chronicles ou encore la série Kingdom Hearts. Le développement était donc une association d'un beau petit monde.

Deux héros inédits

Le jeu se déroule dans le même lieu que dans la série principale, à savoir le Royaume Champignon. Toutefois, les personnages sont cette fois-ci dotés de caractères et de dialogues, de quoi donner au jeu la dimension RPG qu'il lui fallait et d'enrichir l'univers déjà bien particulier et célèbre de la série Super Mario. Le jeu met en scène Mario, Bowser et Peach, accompagné de deux nouveaux partenaires : Geno et Mallow, deux personnages très appréciés des fans de Nintendo qui eurent droit à une bonne évolution de leur personnalité au cours du jeu. Le but de la petite bande, c'est de partir à la chasse des sept morceaux étoiles afin de mettre fin aux agissements d'un nouvel ennemi : Smithy, une sorte de créature métallique accompagné de ses nombreux sbires. On a également de nouveaux environnements comme une forêt gigantesque, d'ailleurs repris dans le livre Mario and the Incredible Rescue paru en 2006. Les graphismes du jeu ont pris plus d'un an à développer et quand on voit le résultat, on comprend pourquoi. On retrouve une belle technique similaire à celle utilisée par Rare pour les Donkey Kong Country. Toutefois, si visuellement la ressemblance est frappante, il ne s'agit pas exactement de la même technique en réalité. Le jeu fut l'un des seuls soft de la Super Nintendo à utiliser le Nintendo SA-1, un microprocesseur permettant d'augmenter la taille du contenu, la rapidité du jeu et accessoirement, d'empêcher un quelconque piratage. C'est en partie ceci qui a permis de tels graphismes, magnifiques pour l'époque.

Un renouveau acclamé

Super Mario RPG : Legend of the Seven Stars a été particulièrement bien accueilli que ça soit au niveau des critiques que des ventes. De nombreux magazines spécialisés ont acclamé la qualité graphique et la modélisation 3D irréprochables du jeu à l'époque. Il a été de nombreuses fois nominé pour des distinctions et des prix, la plupart récompensant la qualité graphique des jeux. Le fait qu'il s'agisse d'un Mario avec une intrigue plus poussée a souvent été mis en avant et apprécié également mais de nombreux critiques ont, paradoxalement, signalé que le scénario était certes, beaucoup plus développé que dans les Mario classiques mais beaucoup trop simplistes par rapport aux autres RPG qu'on pouvait trouver en même temps. On évoquait juste avant le succès critique mais aussi commercial du jeu, beaucoup ont toutefois signalé qu'il aurait mérité de mieux se vendre. C'est à Chrono Trigger sorti quelques mois auparavant et aux sorties imminentes de la Playstation et de la Nintendo 64 qu'on a jeté la pierre, jugeant tous ces éléments comme éventuelles raisons de désintérêt de nombreux joueurs pour Super Mario RPG. Rappelons également que les ventes du jeu ne concernent que l'Amérique et le Japon puisque l'Europe n'a pu toucher au jeu que 12 ans plus tard, lors de sa réédition sur la console virtuelle de la Wii. On sait juste qu'il a été vendu à plus de 1,5 millions d'exemplaires, un score qui, bien qu'en-deçà de ce à quoi Nintendo s'attendait, reste tout à fait honorable pour un jeu de l'époque 16-bits.

Paper Mario : les débuts en 64 Bits

Développé cette fois-ci par Intelligent Systems et révélé au Nintendo Space World de 1997, ce jeu devrait déjà dire quelque chose aux fans français, puisque c'est non seulement le premier RPG de la série Mario à arriver en Europe, mais également le premier jeu officiel de la série Paper Mario. Paper Mario premier du nom est sorti sur la Nintendo 64 en 2001 chez nous ainsi qu'en Amérique. Petite anecdote, le pays du Soleil Levant a accueilli le jeu sous le nom de "Mario Story", nom donné pour mettre en avant l'aspect RPG et les dialogues plus poussés que dans les Mario classiques. Toutefois, il était à l'origine appelé "Super Mario RPG 2" mais suite à des problèmes de droits liés au Super Mario RPG de Square, Nintendo le renomma rapidement en "Mario Aventure" durant son développement pour finalement devenir "Paper Mario". Autant dire que le début du développement était déjà légèrement chaotique. Autre chose d'intéressant à noter, il était à la base prévu que Paper Mario sorte sur la Nintendo 64 DD, une extension de la Nintendo 64 qui permettait de lire des disques et ainsi, d'accueillir des jeux avec un contenu plus gros qu'à l'accoutumé. La Nintendo 64 DD étant un échec, Nintendo décida d'annuler ce projet et de développer le jeu pour la Nintendo 64 lambda. Initialement, lors de son dévoilement en 1997, seulement 20 personnes étaient impliquées dans le projet et n'avaient pas forcément pour but d'en faire un jeu aussi développé que ce que Paper Mario est devenu.

Mais également l'entrée dans le Monde du papier

A l'instar de Super Mario RPG : Legend of the Seven Stars, Paper Mario a beau être un RPG, cela reste un Mario et le scénario se veut simpliste mais plus développé que les Mario classiques. Nous nous retrouvons une fois de plus dans l'univers du Royaume Champignon, plus précisément à Toadville où Mario et Luigi ont été invités à une réception organisée par la Princesse Peach. Alors que Peach et Mario se préparent à passer du bon temps sur le balcon (on se calme), Bowser, encore une fois contre toute attente, surgit de nulle part et combat Mario. Ce dernier, plutôt confiant, se dit que ça sera comme d'habitude, qu'il sauvera Peach des griffes du lézard et qu'il aura son bisou sur le nez mais, surprise, Bowser est doté d'une puissance incroyable à cause de la Baguette Etoile, une baguette qu'il a volé aux sept Esprits Etoiles et qui permet de réaliser tous les souhaits que désire son porteur. Grâce à cette puissance redoutable, il éjecte Mario du château. Château, qui s'envole sur le château de Bowser qui était depuis le début caché sous terre, juste sous celui de Peach. C'est avec l'aide de plusieurs partenaires que Mario va sauver les sept Esprits Etoiles disséminés de par ce nouveau Royaume Champignon et ainsi, acquérir la puissance nécessaire pour venir à bout de la nouvelle puissance de Bowser. Paper Mario introduit non seulement la notion de papier mais également la notion de théâtre dans la série. Le jeu se présente en effet comme une grande pièce décomposée en huit chapitres et on peut apercevoir des décors s'apparentant à des éléments d'une scène lorsqu'on combat. La réalisation graphique a été très réussie sur ce plan là.

Une série qui débute sur une aura positive

Le jeu a, tout comme Super Mario RPG, reçu de nombreuses très bonnes critiques, vantant l'aspect graphique du jeu, magnifique pour la Nintendo 64, l'humour toujours omniprésent et l'évolution de l'action dans les combats, déjà présente dans Super Mario RPG. Dans Paper Mario en effet, on ne se contente pas de choisir son attaque et de la voir s'exécuter. On peut influencer le cours des évènements en réalisant des actions à l'aide des touches pour parer des attaques ou pour infliger de plus gros dommages. Cela permettait de faire participer le joueurs et de donner plus de dynamisme au jeu par rapport à d'autres RPG, exactement comme Super Mario RPG. Egalement, beaucoup, comme IGN, ont affirmé qu'il s'agissait du RPG idéal pour les néophytes, permettant d'entrer dans ce monde qui peut parfois sembler compliqué. D'un autre côté, IGN a également critiqué son scénario simpliste et beaucoup de critiques sont revenus sur la redite des ennemis et le peu d'originalité offert. Le jeu peut en revanche se targuer d'offrir un gros contenu d'après les critiques et peut rendre nostalgique les fans de la première heure de par bien des aspects, notamment des éléments inhérents de la série Mario classique repris avec brio sous forme de papier. Tout comme Super Mario RPG, il a également été présent dans de nombreux classements : l'un des cents meilleurs jeux vidéo au monde par Electronic Gaming Monthly​, et Nintendo Magazine l'a souvent placé dans ses tops de meilleurs jeux 64. Il a également obtenu une seconde vie lors de sa réédition sur la Console Virtuelle de la Wii. Une période pendant laquelle de nombreux testeurs, français et d'autres pays, ont signalé le fait qu'il était sûrement le jeu de la Nintendo 64 qui avait le mieux vieilli, dû à ses graphiques très bons pour l'époque, qu'on saluait déjà. Pour finir, Paper Mario a beau être l'épisode qui s'est le moins vendu de toute la série, il obtient tout de même un bon score de 1,38 million de ventes. Autre petite information pour finir, pour ceux qui ont joué au jeu, sachez que les parents de Goombario, le premier allié rencontré, étaient censés être jouables eux aussi mais l'idée à été abandonnée, Nintendo jugeant les deux personnages comme de simples clones de Goombario. En bref, cela n'augurait que du bon pour la suite de la série, puisque suite à toutes ces critiques positives, Intelligent Systems se remit rapidement au travail sur le prochain opus de la série.

Paper Mario : La Porte Millénaire : l'entrée dans l'ère moderne

C'est à peine 2 ans plus tard au cours de l'année 2003 qu'on révéla la suite, appelée à l'époque Paper Mario 2 en Amérique et Mario Story 2 au Japon (par la suite le pays du Soleil Levant eut encore droit à une modification ,appelée tout simplement Paper Mario RPG) lors de la Game Developer Conference. Rebaptisé par la suite Paper Mario : La Porte Millénaire, le jeu arriva en 2004 sur la GameCube, toujours développé par Intelligent Systems, les auteurs du magnifique Paper Mario premier du nom. Nintendo, avant la sortie du jeu, avait d'ores et déjà confirmé que cet opus serait une suite directe au précédent, bien qu'il n'y ait pas vraiment de nombreux éléments qui mettent en évidence une relation entre leurs intrigues. Le but du jeu est très similaire aux épisodes précédents : retrouver sept objets - ici les gemmes étoiles - pour pouvoir accéder à un objet final. Dans Paper Mario : La Porte Millénaire, Mario reçoit une lettre de la princesse Peach qui lui demande de la rejoindre dans la ville mal famée de Port-Lacanaïe. La lettre est accompagnée d'une carte qui se révélera importante tout au long de l'aventure.

J'suis la carte ! J'suis la carte !

A son arrivée, Mario constate qu'elle a été kidnappé par on ne sait qui mais ce qui est sûr, c'est que pour une fois, Bowser n'est pas impliqué dans le kidnapping. Non, notre plombier rencontrera de nouveaux antagonistes et de nouveaux protagonistes, inédits dans l'univers Mario, ce qui apporte un peu plus de diversité à la série à l'instar de ses deux grands frères. Les mécaniques du jeu restent les mêmes : nous avons un environnement fait de décors en 2D mais dans un monde en 3D. Le joueur progresse avec Mario et des compagnons avec des habilités spécifiques, et lorsque l'on rentre en contact avec un ennemi, un combat au tour par tour s'engage, nous demandant parfois un minimum de réflexion, mais surtout de réflexes dans la mesure où il faut là aussi faire des actions précises à l'aide de sa manette, comme appuyer le plus rapidement sur le bouton A, afin d'améliorer notre défense ou les dommages infligés. On retrouve donc les codes principaux de la série mais avec quelques ajouts, comme par exemple la possibilité pour le partenaire de protéger Mario mais en contrepartie, d'être blessé lui aussi.

Plus de ventes pour plus de critiques positives

Le jeu se voulait également un peu plus difficile que son prédécesseur, une difficulté soulignée par certaines critiques qui appréciaient également le scénario plutôt simple (paradoxalement opposées aux anciennes critiques qui reprochaient la même chose aux anciens épisodes) par rapport à d'autres RPG du genre. Toutefois, le jeu a été très critiqué sur ses graphismes. Les critiques attendaient une plus grosse rupture graphique entre Paper Mario et Paper Mario : La Porte Millénaire mais il faut dire que le premier épisode était déjà très beau pour de la Nintendo 64. Globalement, le jeu reste un opus très apprécié et est lui aussi placé dans le top 100 des meilleurs jeux Nintendo par Nintendo Official Magazine, à la 59è place. Sa plus grande distinction reste sans aucun doute le titre de "Meilleur RPG de l'année" aux Interactive Achievement Awards de 2005. En tout cas, un petit succès critique accompagné d'un bon succès commercial puisque le jeu a été le jeu vidéo le plus vendu au Japon lors de la semaine de sa sortie. Il eut un grand succès et Nintendo multiplia les campagnes publicitaires pour son nouveau bébé fait de papier, beaucoup plus que pour l'épisode précédent. Il peut se targuer de s'être vendu à presque 1 million d'unités de plus que son prédécesseur : à 2,25 millions pour être exact. Il est aujourd'hui le deuxième Paper Mario le plus vendu, Paper Mario Sticker Star n'ayant pas réussi à le détrôner. On peut toutefois noter que, si le jeu a eu plus de succès en Amérique et en Europe, il a suscité moins d'intérêt au Japon cette fois-ci.

Super Paper Mario : léger changement

Souvent considéré comme le vilain petit canard de la série, Super Paper Mario est arrivé en 2007 sur la Wii, et est le Paper Mario le plus marginal dans la mesure où il abandonne le trait dominant des anciens opus : les combats au tour par tour, donnant au jeu un aspect beaucoup plus plate-forme et dynamique qu'auparavant. Il reprend quelques codes RPG des anciens Paper Mario, comme la prise de niveau augmentant l'attaque et les points de vie, mais les joueurs ont souvent critiqué l'abandon du système de combat au tour par tour. A l'instar de la mécanique du jeu présente tout au long de la série, le scénario avait lui aussi le mérite d'être plus différent qu'avant : Bowser n'avait absolument rien à voir avec le kidnapping de Peach et un nouvel antagoniste, le Comte Niark, accompagné de ses acolytes, entra en scène. Le but de Mario, toujours à l'aide de partenaires, cette fois-ci d'une nouvelle race : les Pixels, sera de récupérer les Coeurs Purs permettant de retrouver Peach à travers des mondes toujours aussi colorés et diversifiés qu'avant. Le joueur sera amené à utiliser les habilités des divers personnages mis à sa disposition mais surtout, d'alterner entre un monde 2D et un monde 3D. Cette fonctionnalité est la grosse nouveauté du jeu et apporte un changement considérable dans la mécanique du soft par rapport à ses trois grands frères. De nombreux nouveaux obstacles se mettent donc en travers de la route du joueur mais en contrepartie, de nombreux fans des deux premiers opus ne purent se rassasier avec cet épisode légèrement différent. Son nom a été pensé pour montrer le parallèle entre la série Paper Mario et la série des Super Mario.

Un développement inattendu

A l'origine, Super Paper Mario était prévu pour être sur GameCube, sous forme de dérivé de Paper Mario : La Porte Millénaire et s'inspirait beaucoup des petites phases de plate-forme 2D de Bowser dans l'opus GameCube. Ryota Kawade, le directeur du développement de la série, eut l'idée de développer l'idée et d'en faire un petit jeu, lui qui appréciait tout particulièrement ces phases en 2D dans l'univers papier du deuxième opus de la série. Toutefois, après de longues discussions avec le producteur de la série Kensuke Tanabe, et un développement de plus en plus important, Intelligent Systems décida d'en faire un jeu complet et reporta de ce fait le projet sur la prochaine console de Nintendo, la Wii. C'est également de ces petites phases 2D où on contrôlait Bowser que vient la grande nouveauté de Super Paper Mario de pouvoir basculer d'un jeu 2D à un jeu 3D. Annoncé à l'E3 2006 sur GameCube à la base, il fut donc repoussé sur Wii en raison de nombreux ajouts pour un faire un épisode aussi canonique que les précédents et non pas un medley de mini-jeux. Autre chose, à sa sortie, de nombreuses copies du jeu en Allemagne, en Espagne et en Angleterre se sont révélées être totalement bugées. En effet, si on parlait à un personnage dans un certain niveau, le jeu freezait. Nintendo a donc, via son site, tenu à remplacer les copies bugées. C'est le seul épisode de la franchise à avoir rencontré un tel bug pour le moment...

Des ventes toujours plus hautes mais ... 

Outre ces petits détails, Super Paper Mario a beau être un épisode très critiqué par les fans de la série de la première heure, il est pourtant l'épisode qui s'est le mieux vendu. Le jeu s'est en effet écoulé à 3,65 millions d'unités à travers le monde, soit plus d'un million que Paper Mario : La Porte Millénaire, deuxième Paper Mario le plus vendu. Rappelons tout de même que le parc installé de console Wii était très nettement supérieur à celui de la GameCube, console qui a accueilli Paper Mario : La Porte Millénaire, de même pour la Nintendo 64 et son Paper Mario et la Super Nintendo et son Super Mario RPG. Côté succès critique, on est en revanche légèrement en-deçà de ce qu'on avait pu voir auparavant, certains critiques reprochant justement l'abandon du combat au tour par tour et l'utilisation de la Wii Mote injustifiée dans la mesure où elle est faiblement exploitée. Les sites reprochent également le manque d'humour et de dialogues intéressants par rapport à avant mais acclament la diversité de gameplay procuré par le passage d'un monde 2D à un monde 3D. Certains ont également trouvé l'histoire du jeu très drôle, bien que l'humour soit plus absent que dans les précédents opus. Toutefois, la plupart des critiques sont unanimes : rien ne donne envie de rejouer au jeu dans la mesure où le but des quêtes annexes n'est pas si attirant que ça. GameInformer a été le site qui a le plus insisté là-dessus, tandis que GameSpot attribua à la bande-son du jeu le titre de "seul point noir du jeu" en vantant le reste des caractéristiques du soft. Un bilan légèrement mitigé donc par rapport aux précédents opus, bien que paradoxalement les ventes aient fait un petit bond.

Paper Mario : Sticker Star : premier opus portable

Il est sans aucun doute l'épisode le plus critiqué de tous et pourtant, il parvient à avoir de fervents défenseurs qui voient en lui un jeu d'une indéniable qualité malgré les mauvaises langues. Tout d'abord, ce quatrième opus (ou cinquième si on compte Super Mario RPG) de la série intriguait beaucoup les joueurs. C'était en effet le premier Paper Mario à voir le jour sur une console portable et cela, exclusivement. Le jeu était pourtant au diapason de la série, beaucoup plus que ne l'était Super Paper Mario puisqu'il reprend le principe des combats au tour par tour, de quoi se réconcilier avec les détracteurs de l'épisode Wii. Dévoilé tout d'abord à l'E3 2010, c'est deux ans plus tard qu'il fut publié. Les développeurs ont précisé qu'ils ont plusieurs fois recommencé le projet en raison d'un gameplay inadéquat avec les nouvelles fonctionnalités apportés par les autocollants de cet opus. Appelé tout simplement Paper Mario, ce n'est qu'à l'E3 2012 que le jeu obtint son nom complet et officiel et où les informations les plus importantes à son sujet furent révélées. Il met toujours en scène Mario, dans un monde de carton et de papier, composé cette fois-ci de vignettes et autocollants.

Retour aux sources

Dans Paper Mario : Sticker Star, le joueur n'est plus accompagné par des partenaires aussi charismatiques que dans les premiers opus mais par une seule et unique partenaire : Colette, une Pixel, tout comme les partenaires qu'on avait déjà pu croiser dans l'opus qu'avait accueilli la Dame Blanche. Le jeu avait le mérite de proposer beaucoup plus d'humour et de clins d'oeil que Super Paper Mario, particulièrement avec Colette et son caractère colérique, rendant le personnage plus intéressant que Tippi. Le jeu est effectivement empreint de beaucoup de clins d'oeil, non seulement aux Mario classiques, comme d'habitude, mais également aux premiers opus de la série, comme le retour de Kamek ou du Roi Goomba en tant qu'ennemis rencontrés. Cet épisode 3DS s'est vendu à 2 millions de ventes tout pile, un score honorable qui le place en troisième position des Paper Mario les mieux vendus, en avant-dernier devant l'épisode 64 et juste derrière l'épisode GameCube. Le jeu a globalement été bien reçu et bien noté, bien qu'il soit l'épisode ayant reçu le plus de critiques négatives et qu'il soit au final, l'épisode le moins bien noté. Alors que beaucoup acclament un humour beaucoup plus présent que dans Super Paper Mario, d'autres comme GameXplain lui reprochent l'absence de prise de niveau qui enlève un charme au jeu et le rend redondant sur bien des points.

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