Nintendo Switch

La Wii U est morte, vive la Switch !

Par rifraff - Le 31/12/2016 à 17:54

Le 13 janvier prochain, Nintendo va présenter sa nouvelle console : la Nintendo Switch, une console désignée jusqu’à présent comme une console de salon pouvant se transformer en console portable. Avec la Switch, Nintendo espère reconquérir les joueurs après l’échec de la Wii U… Mais est-ce vraiment possible ? Avec ce texte nous allons tenter d'écrire l’épitaphe de la Wii U, la console "maudite" de Nintendo qui aura enchaîné les déconvenues et qui n’aura même pas eu droit à un dernier Noël pour dire au revoir aux joueurs… En conclusion, on essaiera de comprendre ce que Nintendo prépare avec la Nintendo Switch et si la nouvelle console s'annonce comme une révolution ou une simple évolution des consoles précédentes… 

La Wii U est morte, vive la Switch !

La Wii U n'est pas un long fleuve tranquille

Sortie en 2012, la Wii U n’aura pas eu le succès escompté. Pire, avec 13 millions d’exemplaires écoulés seulement (au 20 septembre 2016), elle devient la console de salon la moins vendue de l’histoire de Nintendo. Pourtant durant les deux premières années de vie de la console, Nintendo a mis le paquet avec de grands jeux attendus très réussis comme Mario Kart 8 ou encore Super Smash Bros, quelques morceaux de bravoure comme Bayonetta 2 et Xenoblade Chronicles X et même de nouvelles IP enthousiasmantes comme Splatoon ou Super Mario Maker

Mais rien n’y fera… Pire : moins la console se vendra et moins elle aura le soutient des éditeurs-tiers, ce qui l’isolera encore davantage. Finalement, Nintendo surprendra tout le monde en annonçant à peine deux ans et demi après le lancement de la Wii U  le développement d’une nouvelle console, la Nintendo Switch (alors baptisée NX). Du jamais vu ! Nintendo tentera bien de rassurer les joueurs en leur assurant que la Switch n’est pas censée remplacer la Wii U ou même la 3DS mais personne ne sera dupe. En effet, alors que Nintendo peine à alimenter le catalogue de deux consoles distinctes (souvent avec les mêmes licences : Mario Kart, Zelda, Kirby, etc) personne ne croira une seule seconde que la firme puisse envisager d'en ajouter une troisième dans l'équation !

D'ailleurs, à partir du jour ou l’existence de la Switch sera révélée, la Wii U n’aura droit à pratiquement plus aucune annonce de nouveaux jeux mis à part un remake, des suites ou des « petits jeux » peu ambitieux à une ou deux exceptions près… On peut d’ailleurs penser qu'après 2015, tous les jeux prévus initialement sur Wii U mais pas encore dévoilés ont vu leur développement porté sur Switch et que toutes les ressources de Nintendo lui sont sûrement depuis allouées.

Nintendo a fait le choix, très tôt, de « sacrifier » la Wii U quitte à déplaire à ses fidèles, afin de mieux pouvoir lancer la Switch et de ne surtout pas reproduire toutes les nombreuses erreurs commises avec la Wii U. Le plus incroyable, c’est que ce n’est pas une situation nouvelle pour Nintendo, à croire que l’histoire est un perpétuel recommencement. Déjà du temps de la GameCube, Nintendo avait dû se réinventer pour revenir au sommet. Après seulement quatre années de vie, la GameCube avait, elle aussi, subitement été remplacée par la Wii, une console surprenante jusque dans son nom. A l'époque déjà, Nintendo n'avait pas hésité à reporter la sortie de The Legend of Zelda : Twilight Princess l'un des jeux les plus attendus du GameCube, initialement prévu en 2005, pour le porter sur Wii et lui assurant un hit instantané  dès son lancement fin 2006... Une situation étrangement similaire à celle, dix ans plus tard de The Legend of Zelda : Breath of The Wild, d'abord annoncé sur Wii U fin 2015 avant d'être reporté en 2016 puis en  en 2017 pour une sortie simultané sur Wii U et Nintendo Switch (faisant au passage de la Wii U, la première console de Nintendo qui n'aura pas dans son catalogue d'épisode de Zelda exclusif).

Plus belle la Wii !

Dans le cas de la Wii, cependant, les choses étaient un peu différentes, la console n'étant ni plus ni moins qu’une GameCube relookée et, à peine, reboostée…  Mais l’important ne se situait pas là. C'était un nouveau souffle pour Nintendo. Après deux consoles ayant joué le jeu de la puissance sans réussir à s’imposer (la N64 et la GameCube), Nintendo avait compris qu’en s’obstinant à vouloir démarcher et séduire les mêmes joueurs que ses concurrents, c’était la catastrophe assurée avec au bout du chemin, sans doute le même sort que SEGA et l’abandon des consoles…

C’est ainsi que Nintendo a préféré changer sa cible et son approche plutôt que de rester dans la surenchère, à vouloir faire comme les autres en « mieux ». La Wii n’était certes pas un monstre de puissance mais elle était amusante. Grâce à la Wiimote qui simplifiait la manette de jeu et la détachait de la console, les joueurs redécouvraient le plaisir de jouer en famille et entre amis à la façon d‘un jeu de société ou d’une borne d’arcade, très simplement sans avoir besoin de grandes explications. Que l’on y soit sensible ou non, la Wii proposait une expérience différente, rafraîchissante, radicale, et novatrice.  Tout en proposant aussi de très grands jeux plus « traditionnels » dans leur approche, à même de plaire aux « gamers » (comme Mario Galaxy ou MadWorld, par exemple- pour prendre deux extrêmes) la Wii est surtout une console qui s’adressait avant tout à un nouveau public, vierge de toutes références que les deux autres acteurs du marché avaient jusque-là ignoré pour ne pas dire méprisé. C’était un véritable hold-up qui confinait au génie. Alors que Sony et Microsoft se disputaient et se disputent encore aujourd'hui le marché des gamers, Nintendo en créait un autre de toutes pièces, potentiellement bien plus vaste puisqu’il concernait tout le monde, dont il s’assurait en outre l’exclusivité le temps que la concurrence ne s’adapte.

Pour autant même si la Wii a permis à Nintendo de revenir au sommet, le répit sera de courte durée et la chute  d’autant plus brutale lorsqu’il faudra lui trouver une remplaçante. Conscient que les non joueurs d’hier étaient au fil du temps et de l‘expérience devenus les joueurs d’aujourd’hui et que les non joueurs de demain se contenteraient probablement de leur portable pour jouer "gratuitement", Nintendo a voulu revenir auprès des joueurs et cibler un public prêt à payer 40 ou 50 euros voire plus pour jouer. C'est ce qui explique ce brutal changement de stratégie entre la Wii et la Wii U. Alors que fin 2011, Nintendo expliquait à quel point la wiimote pouvait apporter aux jeux classiques comme The Legend of Zelda : Skyward Sword. tout d'un coup Nintendo allait changer de discours et quasiment renier le "motion gaming". C'est le début d'une longue dégringolade.

Pas de pitié pour la Wii U

Malgré une poignée de très bons jeux, la Wii U restera pour Nintendo, une console maudite. La preuve qu’aujourd’hui, en matière de consoles, les jeux ne suffisent plus. Alors attention, n'allez pas croire que nous pensons que tout est à jeter avec la Wii U. Que ce soit son catalogue (assez impressionnant, mine de rien, en moins de quatre ans) ou même son concept et certains de ses mécanismes de jeu, la console a de sacrés atouts. D'ailleurs, si on devait faire un sondage auprès de ceux qui la possèdent, nul doute que l'on récolterait un excellent indice de satisfaction.Il n'est pas impossible d'ailleurs que la console devienne culte avec le temps et que certains jeux soient ensuite très recherchés... Seulement, il n'en demeure pas moins que la Wii U est un échec cuisant pour Nintendo et que cet échec s'explique de différentes manières.  Pour que la Wii U soit un succès, il aurait fallu qu'elle séduise les joueurs au-delà du cercle des fidèles de Nintendo.Il est vrai aussi que la console a enchaîné les erreurs de communication et les « bad buzz » dès sa présentation à l’E3 2011, ou le GamePad a été pris pour la console- ce qui rétrospectivement est plutôt amusant lorsque l’on connait la Suit… Switch !

Mais la console a aussi eu des problèmes de conception. A priori la démo du jardin japonais présentée en 2011 ne pourrait pas tourner sur la version finale de la console (voir vidéo sur cette page). Il y a manifestement eu des changements internes de dernière minute et la console n’était d’ailleurs pas prête au lancement et même durant les premiers mois de sa commercialisation avec une succession de très longues mises à jour, des applications qui se feront attendre voire qui n’arriveront jamais…  D'ailleurs, même aujourd'hui, les applications de la Wii U (à part le navigateur Web) font pâle figure comparées aux chaînes de la Wii qui ont participé à son succès. Pas de chaîne photo par exemple et peu d'applications gratuites que ce soit pour dessiner, s'envoyer des messages, des vidéos, etc.

L’idée de base de la Wii U n’était pourtant pas mauvaise. L’idée était de proposer un deuxième écran via le GamePad en prenant soin que l’écran de la télé ne soit pas oublié. Pour, Nintendo, il était important de justifier le GamePad par une idée de gameplay forte.  C’est pour cela qu’au début et pratiquement jusqu’à la fin, Nintendo n’en n’avait que pour le gameplay asymétrique. Il faudra attendre le fiasco de StarFox Zero pour qu’enfin Nintendo admette que regarder deux écrans à la fois c’est impossible, voire très "perturbant" (pour reprendre le mot employé par Eiji Aonuma lors d'une interview !

 Nintendo aurait du aussi être plus souple avec les développeurs tiers mais pendant longtemps le cahier des charges des jeux Wii U imposera l’utilisation des deux écrans. Le problème c’est qu’en concevant des jeux utilisant les deux écrans, ceux-ci ne pouvaient plus (ou difficilement) être jouable en « Off-tv », une fonction qui pourtant a été très vite plébiscité par les joueurs- ce que, là encore, Nintendo a mis du temps à comprendre.

Rétrospectivement, on se dit qu’il aurait été plus judicieux de faire en sorte que la Wii U se suffise à elle-même, en intégrant son propre écran via celui du GamePad plutôt que de vouloir en faire une console classique proposant un second écran, s’ajoutant au premier.  Devoir allumer sa télé pour jouer à sa console alors que tout s‘affiche sur l’écran du GamePad est en effet une aberration. Idem pour la Place Mii qui s’affiche au lancement de la console sur l’écran de la télé et qui aussi belle qu'inutile !

Nintendo a aussi eu du mal à imposer une identité propre à sa console. D'un c$oté la Wii U était trop proche de la Wii (jusque dans son nom) de l'autre, elle en était trop éloigné puisque entre le GamePad et  le couple Wimote-Nunchuc, il faut choisir. Pour brouiller encore un peu plus l'image de la console, des tas de jeux Wii ont eu droit à des versions Wii U plus ou moins similaires et souvent moins bonnes (et très mal vendues) comme Wii Party U, Wii Fit U ou même Wii Sports (d'abord disponible uniquement en pièces détachés sur l'eShop...)

Dès le départ, Nintendo a de toute façon eu un problème avec son line-up et n'a pas anticipé la suite pensant qu'elle viendrait toute seule. La firme n'a pas blindé son catalogue de lancement en oubliant que s'il était important que les jeux soient bons, il était tout aussi, si ce n'est plus important, qu'ils fassent rêver ! Alors, oui, il y avait un nouveau Mario mais c'était New Super Mario Bros. U, un excellent jeu mais qui de prime abord semblait trop proche de l’épisode précédent pour susciter une excitation particulière. Quant à Nintendo Land, là encore, il s'agit d'un très bon titre mais pour le savoir il fallait y jouer. Ce n’est pas un titre qui d’emblée s’imposait comme un incontournable et encore moins un jeu qui pouvait enflammer l'imaginaire des joueurs. En théorie pourtant, le titre permettait à Nintendo de faire venir sur la console, dès le départ douze de ses plus célèbres licences… Le problème, c’est qu’en les réunissant en un seul jeu cela amoindrissait leur impact surtout avec l’esthétique des Mii collé dessus !

Dans un autre article, nous avons déjà eu l’occasion de dire que Nintendo aurait du « éclater » Nintendo Land, en douze jeux accessibles indépendamment les uns des autres dans la console via l’écran du GamePad, avec sur l’écran de la télé la place Nintendo Land pour y diriger son Mii avec différentes entrées pour les différentes attractions. De cette façon, chaque mini jeu aurait été bien identifié sans parler qu’ils auraient pu être mis à jour, avec des modes en ligne, du contenu supplémentaire, etc. Cela aurait en outre rapproché le GamePad des tablettes, bourrées d'applications... Evidemment, pour que cette solution soit envisageable, encore aurait-il fallu que Nintendo Land puisse être téléchargé dans la console !

Personne dit I love Wii U

C’est un autre problème de la Wii U qui est sorti en deux modèles : l’un de 8 Go, l’autre de 32 Go. Dans les deux cas, c’était trop peu surtout pour une console qui doit traverser les années. Le modèle de 8 Go (auquel il faut en plus soustraire au moins 2 Go de mises à jour) ne permet même pas de télécharger un titre comme Nintendo Land.  Alors certes, il est possible d’étendre la capacité de stockage de la console avec un HDD externe (branché sur secteur) mais cela ressemble plus à du bricolage et tout le monde n’a pas envie de se prendre la tête à ce point avec sa console. Certaines rumeurs prétendent que ce sera la même chose avec la Switch à la différence qu'il sera possible d'utiliser des cartes SD de 128 Go (et même plus..) pour pallier le manque de place... Si seulement la Wii U avait permis cela. Mais de toute façon on peut se demander pourquoi Nintendo n’a pas pensé à un autre système ou même, depuis,sorti un autre  modèle avec une capacité de stockage plus forte ? On dirait presque que Nintendo s’est inspiré du hack de la Wii qui avec différentes techniques permettait de mettre tous les jeux de la console sur disque dur pour y accéder très facilement… La firme s’est peut-être dit que si les joueurs qui avaient piraté la Wii, avaient pu s’accommoder de ce système, les joueurs lambda le pourraient sans doute avec la Wii U…

Mais la liste des erreurs de Nintendo avec la Wii U ne s’arrête pas là : les packs et les prix de la console étaient mal pensés. Le prix de départ de la console était trop haut : 300 euros pour une console blanche 8 Go sans jeu alors que pour 350 euros (soit 50 euros de plus, le prix d’un jeu) les joueurs pouvaient avoir une console noire de 32 Go avec des accessoires, le jeu Nintendo Land et même un programme de fidélité…  C'est tout simplement n'importe quoi. Le pack de 8 Go était censé s'adresser au "grand public" mais pourquoi lui donner si peu d'espace ? Et comment faire avec les applications et les jeux eShop ? Pourquoi ne pas avoir proposé, à la place, un pack en direction des possesseurs de Wii, possédant déjà le matériel comme la sensor bar, les wiimote, les câbles, etc, de façon à leur proposer une console moins chère tout en facilitant la transition d'une console à l'autre (et éviter que certains payent pour des câbles ou des accessoires qu'ils possédaient déjà) ?

Le troisième pack était celui dit des gamers et comme par hasard, c’était le plus cher : 389€. Et pourquoi donc ?  Les gamers sont-ils si riches que ça ? Pour ce prix là, les joueurs avaient droit à la console 32 Go, des accessoires, le jeu Zombi U et une manette classique sachant que Zombi U se joue exclusivement au GamePad (en exceptant un mode annexe).Avec tout ça, on se rend compte que dès le départ, la Wii U est mal partie.  Peut-être que Nintendo aurait dû reculer la sortie de la console pour mieux la préparer...

Nintendo Switch : évolution ou Révolution ?

Et c'est à priori, ce qu'à fait Nintendo avec la Switch. Si la Wii U s'est retrouvée esseulée à Noël, c'est parce qu'initialement, Nintendo pensait sortir la Switch et le nouveau Zelda dès cette année. sur les deux consoles. Ainsi la Wii U aurait pu partir avec panache et la Nintendo Switch commencer sa carrière plus tôt. Officiellement, la décision de reporter la sortie de la Switch en mars 2017 a été prise par Nintendo pour lui assurer un catalogue solide au lancement mais aussi après. Evidemment, on espère que c'est vrai et qu’avec la Switch, Nintendo aura retenu les leçons de son, de ses échecs.Nintendo présente la Nintendo Switch comme une "console unique" voire une "révolution". Mais lorsqu’on la regarde telle que l’on nous l’a présenté, on la voit plus comme une évolution qui prendrait le meilleur de la Wii et de la Wii U que comme une « révolution ». Il y a les Joy-Con qui rappellent les Wiimote, et la partie portable de la console qui rappelle le GamePad mais en « mieux » (écran à priori HD et plus fin..). C'est d'ailleurs un peu comme si la Wii U avait été le brouillon de la Switch avec un GamePad mieux pensé et l'héritage de la Wii mais aussi des autres consoles Nintendo mieux intégré au concept. Une impression qui risque de se confirmer si la plupart des jeux Wii U sont "remasterisés" sur Switch et que l'on retrouve aussi le catalogue de la GameCube sur la console Virtuelle..

Le nom de la console, la Switch, est sûrement plus évocateur que celui de la Wii U qui rattachait la console à la précédente tout en s'en distinguant avec un "U" énigmatique... En même temps, le mot "Switch" n'est finalement pas si éloigné de celui de la Wii- en terme de sonorité. Lorsque l'on revoit le clip de présentation de la Wii U, on voit d'ailleurs que le mot « switch » était déjà utilisé pour la fonction Off-TV... C'est d'ailleurs, justement la fonction Off-Tv qui est la fonction principale mise en avant pour expliquer le concept de la console. L’idée c’est de pouvoir jouer partout à de « grands » jeux ce qui, d'une certaine manière nous ramène au côté "évolution" de la console puisque le GamePad de la Wii U permettait de jouer  sans télé mais pas partout. Il est amusant de constater que déjà certains joueurs regrettent certaines possibilités offertes par la Wii U et notamment celles de pouvoir avoir deux écrans à la fois, ce qui sera impossible avec la Switch, ce sera soit la télé avec une manette classique, soit la partie portable façon GamePad ou avec différentes manettes/Joy-Con.

Alors pour le moment, on ne sait sûrement pas tout. Il y a peut-être de la "Révolution" dans l’air. On a parlé de VR, de caméra et d'autre délires sur les Joy-Con interchangeables… Nvidia a évoqué un très long partenariat, laissant penser que peut-être qu’au fil des années, comme un téléphone portable, le corps de la console, pourrait être remplacé par un autre plus puissant. On ne sait pas encore à qui s'adresse la Switch : aux gamers ? aux familles ? au grand public ? A moins que Nintendo n'ait réussi à dégoter un nouveau marché surprenant... Tout va dépendre de la présentation du 13 janvier, des jeux présentés mais aussi de prix de la console, de ses spécificités (région free, autonomie, puissance, accessoires...)

Quoiqu'il en soit, le 13 janvier prochain, une nouvelle page de l’histoire de Nintendo va se tourner. Ce jour-là, on pourra crier, la Wii U est morte, vive la Switch !