Le Blog : Nouvelle Définition.
Wordissimo : Quelle sera LA meilleure rédaction ?
Quid des rédactions ? Elles sont là, un peu plus bas, et pour préserver un peu plus le suspense, pas d'identification, vous connaîtrez uniquement le nom du gagnant (31 mai), choisissez bien ! Évidemment, on envoie son vote PAR MP, sinon le vote ne comptera pas (même si on le renvoie après par MP).
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LE SUJET: Tu raconteras une de tes rencontres amoureuses. Tu emploieras des adjectifs afin de permettre au lecteur de mieux imaginer ton mec/ta meuf. N'hésite pas à tomber dans le fantasme quitte à partir légèrement dans le hors sujet. Le tout fera une vingtaine de lignes minimum (+ de lignes si tu veux).
PARTICIPANT(E) 1:
Le jeune homme t’entraine dans le dédale de couloirs, le souffle rauque, avant de s’arrêter brusquement devant une porte. Il te fait signe de l’ouvrir et d’entrer. Après un dernier regard à ton bienfaiteur qui s’éloigne déjà, tu entrouvres délicatement la porte, afin d’éviter tout grincement. La salle, d’où s’échappe une odeur de renfermé, est plongée dans le noir. Le faible rayon lumineux provenant du couloir ravive alors peu à peu la pièce et ses couleurs.
La lumière s’étendant au travers de la chambre, elle laisse apparaître tout d’abord, au dessus d’un matelas posé à même le sol, des pieds. De jolis pieds fins, à l’air délicat. Puis se dessinent, de profil, de fines et longues jambes pâles, fuyant sous une légère mini-jupe noire. De larges hanches se devinent un peu plus haut. Tu te rends compte alors que cela fait quelques secondes déjà que tu n’as plus inspiré, captivé par ce que tu vois.
Reprenant ta respiration, tu ouvres complètement la porte, mais toujours en silence, pour ne pas briser cette atmosphère harmonieuse. Tu distingues alors un buste élancé habillé d’un corset noir, plutôt serré. Il met très bien en valeur la poitrine de la jeune femme que tu découvres peu à peu. L’un de ses frêle bras est magnifiquement posé le long de son corps gracieux, où sa main repose près de ses fesses. L’autre se perd dans les ténèbres dans la direction opposée.
Tu t’approches un peu plus. Elle est magnifique. Ton cœur bat la chamade. Elle a le corps d’une déesse. Tu ne peux défaire ton regard de cette merveille. Tes yeux s’habituent peu à peu à la pénombre. Tu fais encore quelques pas, avec l’irrésistible envie de voir le visage d’une telle arme fatale.
Tu te rapproches davantage. Se distinguent alors, vers le fond, des cheveux blonds, certains collés aux restes amorphes de cervelle et d’os.
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PARTICIPANT(E) 2:
Je l’avais regardé dans les yeux la première fois. Elle semblait perturbée de me voir. Je me suis toujours demandé pourquoi. Ne savait-elle donc pas que je venais pour elle ? N’était-ce pas ce qui avait été convenu ? Elle était si jeune, moi aussi. Je l’avait jaugé de haut en bas et je m’étais arrêté sur ses yeux. Je me suis toujours demandé pourquoi. Elle, par contre, ne l’avait pas fait, comme si elle savait déjà ce à quoi je pouvais ressembler. C’était peut-être le cas. Nous avions discuté ce matin-là, de choses ou d’autres. Et je m’attardais souvent sur ses yeux. Impossible de m’en défaire. Impossible. J’ai dû partir, partir pour mieux l’aider, la servir. Quand j’aurais réussi ce qu’elle m’avait demandé de faire, je devais de nouveau venir la rencontrer. De nouveau percevoir son regard. Et j’ai réussi, j’étais revenu. Sauf qu’elle, elle n’était plus là. Si j’étais arrivé plus tôt, j’aurais pu, éventuellement ... Je me suis toujours demandé pourquoi.
J’avais fait un voyage. J’avais fait un très long voyage. Je n’étais plus complètement moi-même après ce voyage, ce long voyage. À peine arrivé, je devais repartir. Une autre quête. On m’avait aidé, quelqu’un m’avait aidé. Il était un peu moins grand que moi, mais son regard m’obsédait. Le connaissais-je ? Impossible. Mais ses yeux ... J’avais finalement réussi l’autre entreprise que l’on m’avait demandé d’accomplir. Apparemment, ce n’était pas encore fini. Le quelqu’un qui m’aidait, je le connaissais, je la connaissais, finalement. Je savais à qui appartenait ses yeux. J’avais vaincu la bête qui la maintenait captive. J’avais souffert, mais pas encore assez. Le coup de grâce n’avait toujours pas été porté. J’avais sauvé la personne qui, depuis mon enfance, j’avais aimé. Mais pourquoi elle ... Elle m’avait porté de le coup de grâce. Un simple « merci » qui voulait tellement dire de choses. Des choses comme « Je suis désolée ». J’avais presque réussi à l’embrasser, mais c’était trop tard. Elle avait joué d’un instrument et elle avait presque disparu. J’avais voulu lui prendre la main, je lui avais donc tendu. Mais elle ne l’avait pas prise. Je l’avais regardé dans les yeux. Pas elle. Elle m’avait dit cependant que c’était pour mon bien. Je me suis toujours demandé pourquoi.
J’avais fait un voyage. J’avais fait un très long voyage. Je n’étais plus complètement moi-même après ce voyage, ce long voyage. Je me souvenais. Elle avait fui mes bras, j’étais de nouveau dans le passé. Son souvenir s’efface déjà. Non, je n’ai pas envi, je ... Tient, une fée ?
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Bonne chances aux participant(e)s !
Note: Des "articles rappels" seront fait régulièrement, les votes prennent fin le 30 mai 24h.
abricot
