Dans la catégorie jeux pour adultes il y a deux écoles : ceux qui arrivent à mélanger jeu coquin avec une histoire plus ou moins bien ficelée, et de l’autre côté, ceux pour qui la subtilité est un vague mot qui rime avec « gros nénés ». Développé par One-Hand-Free Studios, on sent tout de suite dans quelle catégorie va être classé Waifu Uncovered.
*Test réalisé à partir d'une version fournie par l'éditeur*
Attention : Waifu Uncovered est un titre interdit aux moins de 18 ans, merci de ne pas aller plus loin si vous n'avez pas l'âge requis. Ce test contient des images explicites.
Mars attaque !
Waifu Uncovered propose un speech très simple pour justifier de déshabiller ces dames : une menace alien infecte les vêtements de jeunes femmes, et notre mission consiste à détruire les différentes parties des vêtements infectés pour sauver 8 jeunes femmes aux styles bien différents.
Après avoir choisi votre vaisseau, vous voici parti pour exterminer des hordes d’aliens, avec en fond une donzelle se dénudant au fur et à mesure que vous collectez des shurikens violets. Chaque palier atteint contribue à dénuder de plus en plus votre cible, jusqu’à l’élimination de toute trace du virus, et donc des habits en définitive.
Déshabillez-moi
Si vous avez bien la possibilité de faire apparaitre un tableau des scores, l’intérêt du shoot’em up est surtout de débloquer de nouvelles fonctionnalités pour dénuder les 8 jeunes filles. et cela se ressent beaucoup passé les 10 premières minutes de jeu. Comme un shoot’em up classique, vous avez une foule d’ennemis à éliminer, droppant de temps à autre des bonus pour améliorer votre vaisseau.
Malheureusement c’est ce même shoot’em up qui me pose au final soucis. En plus d'un aspect au final très quelconque, on se retrouve avec une palette d’ennemis peu originaux, dont certains semblent être directement tirés des trollface sur internet. Nous assistons à un manque total de logique en voyant apparaitre des squelettes tireurs de laser, des paires de fesses, des cochons dans des OVNI etc.
Chaque fin de stage se conclut par un combat de boss, et on peut dire que c’est la fête du mauvais goût qui se présente avec des patronymes mémorables comme Crâne et gaule, Lapinou chatte, ou encore Merde profonde, couplé à des sprites très peu flatteurs. Et si l’on pouvait pardonner ce choix d’orientation, le gameplay se retrouve trop souvent entaché face à de nombreux ralentissements dus aux éléments trop nombreux à l’écran, ou une difficulté très inégale
Au final à moins de seulement vouloir admirer des paires de seins virtuels en débloquant le mode non censuré, l’intérêt de ce titre demeure extrêmement limité. On l’aura d’ailleurs compris en voyant qu’un mode a spécialement été conçu pour jouer à une seule main. Le jeu se finit assez rapidement (1 heure à tout casser pour avoir les 8 filles), et la rejouabilité est quasi inexistante une fois la galerie débloquée
