GameCube

Pokémon Colosseum

Test GC

Pokémon Colosseum

Par darkwizard - Le 30/11/-0001 à 00:00


Bien des améliorations ont été effectuées sur les jeux pokémon, depuis les versions rouge et bleu sur GameBoy issues d’un concept innovant associé à de bons graphismes pour la portable de Nintendo. Un concept qui n’en a pas fini de faire du chemin ; En-effet, le 14 mai un nouvel opus de la série apparaît sur le GameCube, et un vrai, pas comme Pokemon Chanel trop débile pour les plus de 3 ans. Cette fois ci, cet épisode est digne de ses prédécesseurs sur portables reprenant des combats prenants, alliant bourinage et stratégies, la réflexion et les voyages dans différentes villes et terrains. Et tout ça en 3D s’il vous plaît !

Si le premier épisode 3D sur Nintendo 64, Pokemon stadium ( suivi de Pokemon stadium 2 ) était entièrement accès sur les combats, Colosseum reprend cet aspect et en ajoute un nouveau, de taille : une aventure solo avec un scénario on ne peut plus original dans le monde de Pokemon, avec une histoire qui bouscule les règles des autres épisodes ; d’abord dans ce monde où vous vivez, il n’y a plus aucun pokémon sauvage et ensuite,on peut désormais capturer les pokémons des adversaires mais pas n’importe lesquels et pour n’importe quoi. P’tite explication …

L’histoire
Dans Colosseum, vous êtes un anti-héros, pas au sens propre mais parce que vous êtes un vilain méchant venu d’une équipe de voleurs organisés et redoutés dont vous êtes ou plutôt étiez le meilleur élément car vous vous êtes enfuis de cette équipe (on ne sait pas pourquoi d’ailleurs) ; vous avez pris avec vous une formidable machine qui permet de « snatcher » c’est à dire capturer les pokémons de vos adversaires à l’aide d’une nouvelle sorte de ball, une Snatchball. Mais ces pokémons que vous « volez » ne sont pas les premiers venus. Ce sont des pokémons obscurs issus d‘expériences de votre ancienne équipe, la Team obscure, et qui sont devenus anormalement plus puissants et incontrolables que les autres. Mais pourquoi les capturer ?!… Et bien pour les guérir pardi en ouvrant leur cœur et leur esprit à la réalité et leur remémorer des souvenirs de leur vie. Original comme scénario hein ?


Entei en pleine action. Admirez les effets d’ombre et de lumières.

En solo
Fort de cette amélioration, Colosseum vous propose de jouer seul, mais avec une histoire et pas seulement des combats comme Stadium ; un plaisir pour les fans qui n’ont aucun ami pokémaniac dans leur entourage. Après une petite intro à l’histoire ( une explosion près d’une falaise détruit le repaire de la Team obscure ), vous rencontrez deux personnages peu sympathiques qui vous agressent, oui VOUS !!! l’ancien meilleur élément de l’équipe de voleurs ; ne vous connaissant pas vous et votre réputation, il vous attaquent sans réfléchir, ces deux adversaires vantards que vous allez maîtriser en deux seconde avec vos pokémons de début, rares et puissants : Noctali, l’évolution en type ténèbre d’Evoli, trop stylé et avec une défense qui ferait mourir de trouille n’importe quel pokémon, mais aussi Mentali qui n’est rien de plus q’une autre évolution d’Evoli, en type psy cette fois, et qui possède une attaque qui dégoûte les adversaire par sa puissance. Bref, les deux gars ne sont pas près de vous faire une seule égratignure, avec leurs deux pauvres Chuchmurs en plus. P-I-T-O-Y-A-B-L-E !

C’est là votre premier combat, à deux contres deux, ce qui sera le cas lors de tous les combats du jeu, pour plus de tactiques à mettre au point. Ces combats seront d’ailleurs très nombreux vu la quantité phénoménale de dresseurs qui se baladent dans les villes. En plus les dresseurs ne refusent aucun combat si vous le leur demandez, ce qui permet de les combattre autant de fois que vous le souhaitez, utile pour l’expérience de vos bestioles.
La suite ? Et bien c’est très simple ; promenez-vous dans des villes plus ou moins grandes ou à travers des paysages diversifiés, combattez contre les nombreux dresseurs qui se promènent ou attendent dans le Colisée de la ville pour des défis, collectionnez les pokémons obscurs, et récoltez des informations sur les pokémons grâce à votre PDA (un mélange du Pokédex et du Pokématos).

Les pokémons obscurs
C’est lors de combats contre certains dresseurs ou « boss » ( des dresseurs un peu plus forts que les autres en fait ) que vous pourrez rencontez des pokémons obscurs possédés par ces dresseurs et le(s) leur « snatcher » afin que vous les possédiez et les guérissiez. Si vous pouvez les voler, ce n’est pas n’importe comment qu’il faut le faire ; ils sont déjà plus puissants que les autres, chose à prévoir. De plus, si vous envoyer une Snatchball sans les affaiblir ( comme sur GameBoy ), ils risquent de la broyer en morceau en s’échappant. Ils ne possèdent aussi qu’une seule attaque Shadow Rush (ruée de l’ombre) qui enlève quelques PV au pokémon et qui attaque parfois les dresseurs eux-mêmes. Ils peuvent entrer en transe également et passer alors en hyper mode ; leur force est plus élevée mais l’obéissance n’est alors plus leur principal souci. Pour les sauver de leur « mutation », une seule manière possible : leur ouvrir l’esprit en les faisant combattre. Un programme chargé puisque ces pokémons sont une cinquantaine dans le jeu.

Le multi
C’est la deuxième grande partie du jeu, le multi, remanié et repensé donc encore meilleur que les opus Nintendo 64. Pour jouer à ce multi alléchant il faut cependant comme pour Cristal Chronicles ou encore Zelda Four Swords Adventures une GameBoy Advance et un câble pour les autres joueurs pour qu’ils importent leur propre équipe de pokémons de…. leur version rubis ou saphir ce qui signifie qu’il faut en plus avoir une des versions GameBoy. Un gros porte-monnaie est donc nécessaire et il faut des amis qui possèdent tous ce matériel. Et jouer tout seul à ce multi ne présente pas un grand intérêt. Mais une fois tout ça en main, on peut dire qu’on s’éclate ; chacun pour soi ou en équipe, c’est toujours aussi fun.


Brasegali en combat dans le mode multi
8
Un jeu qui se démarque des autres pokémons par les changements ; d’une part le passage à la 3D réussi malgré un manque de détails, un mode solo abouti et unique, ainsi qu’un multi épatant de convivialité. Même si pouvoir y jouer nécessite un certain budget ainsi que des amis qui possèdent une GameBoy Advance, un câble, et un jeu rubis ou saphir ; pas facile de les trouver ces raretés là. Ce qui est dommage car le multi est alors réservé à une élite. Reste le mode solo, assez bon pour avoir un prétexte d’acheter ce jeu.