Une fois n'est pas coutume, vous incarnez Luigi, et vous devez sauver Mario, emprisonné au fond d'un manoir hanté. Le Professeur K. Tastroff, clairement un ersatz de DSK, vous fournit un aspirateur à fantômes, alors hop, en mode Nafissatou! Faut me nettoyer tout ça! Mais attention à vos arrières.

C'est pas pour dire, mais si on reprend le parallèle avec les jeux Mario, ça veut dire que Mario, pour Luigi, c'est comme Peach, pour Mario. Chacun en tirera les conclusions appropriées.

Parlons du jeu, tiens. C'’est assez joli et coloré, et le côté cartoon est bien sympa. En fait, pour un des premiers GC, on peut dire que c'est plus beau que pas mal de jeux Wii. Les décors sont tout ronds, il y a des effets de flammes et de liquides, non, vraiment, c'est chouette, et l'ambiance sonore est au diapason, même si le thème principal prend un peu la tête lors de session de jeu prolongées. La maniabilité est aux petits oignons: (A) pour les actions, (Z) pour l’inventaire, les gâchettes pour aspirer : la recette qui marche. Par contre les déplacements sont assez peu intuitifs du fait de la caméra verrouillée (à hauteur de plafond, inclinée vers le sol, elle ne bouge quasiment que latéralement), et il arrive bien souvent qu'on tourne un peu en rond le temps de se repérer dans l'espace.

Ensuite, disons-le, le jeu n'est pas bien dur. La capture des fantômes repose sur le même principe que la pêche dans Ocarina of Time, avec un système de points de vie en plus, et la possibilité de l'échec en moins. Il n'y a que les derniers boss et, après avoir fini le jeu une première fois, la possibilité de le refaire en plus dur et avec la map inversée qui apportent un peu de challenge. Mais on n'est pas dupes: inverser la map pour prolonger la durée de vie, c'est un peu scandaleux.

Et oui, le jeu se termine en une petite dizaine d'heures, et même si on ne s'ennuie pas, loin de là, les quêtes annexes sont assez minces et peu intéressantes.