I. Scénario.
Eh bien, vous conduisez des voitures parce que c’est fun. Mais un scénario dans un jeu de course, c’est pas possible ! Donc il est impossible d’attribuer une note pour le scénario dans ce jeu.
Scénario : y’en a pas !
II. Graphismes.
Très très joli, et ce quelle que soit votre vitesse, contrairement à NFS : Underground. Les décors sont bien modélisés, les véhicules et les textures aussi. Vous verrez occasionnellement apparaître des gerbes d’étincelles accompagnées par des bouts de verre valdinguant dans tous les sens lors des frottements ou des chocs (voir photo). Bon, les arbres sont assez laids mais c’est pas grave, on n’est pas là pour admirer le paysage, crénom !
III. Maniabilité.
La prise en main est très rapide : (A) pour accélérer, (B) pour freiner, déraper et la marche arrière, (R) le boost (accélération), la croix directionnelle sert à changer de vue, (Y) et (X) pour passer les vitesses en Manuel (donc ils ne servent à rien !). Quelques bugs quand vous reculez (il faut relâcher les boutons, enfin, un truc bizarre), (Z) est inusité, et (L) déclenche le klaxon (ou modifie la sirène des voitures de police). Globalement c’est du bon boulot, vous arriverez vite à être épaté par vos succès !
IV. Difficulté.
Bien entendu, la difficulté est proportionnelle à votre avancée dans le jeu, vous débloquez des véhicules de plus en plus performants et rencontrez des adversaires de plus en plus coriaces (mais toujours quatre concurrents à chaque course). Quelques anomalies cependant : il se peut qu’un concurrent ne vous dépasse pas si vous jouez calmement même en vous plantant de temps en temps, alors qu’il vous rattrape lors de l’utilisation du boost !
D’ailleurs la jauge du boost se remplit avec vos actions audacieuses (si vous roulez du mauvais côté, évitez un accident, sautez, réussissez un tour sans vous crashez une seule fois) et elle se vide lors des crashes. Seule une utilisation judicieuse de ce bonus peut vous permettre de remporter la victoire, sinon, c’est un super-accident !
V. Originalité.
Les tracés sont assez originaux (route de montagne, au bord de la mer, dans des zones désertiques, autoroute, centre-ville, barrage…). Le point le plus novateur est le Mode Crash qui vous permet de causer un… crash. L’accident est gros, le nombre de voitures impliquées est important, vous marquez un max de points (voir photo)! En fait c’est surtout de la chance, si vous recommencez la « mission » plusieurs fois vous trouverez facilement le bon timing et causerez un gros boum. Les Modes Poursuite, Contre la Montre, et Championnat sont déjà connus, mais sont très bien réalisés.
VI. Bande-son.
Les musiques sont généralement discrètes (le volume augmente lors de l’utilisation du Boost), les bruits de collision, de dérapages, accélération vous immergent complètement dans la course dès les premières minutes de jeu ! Les sirènes des voitures des keufs sont relous, mais on peut les couper, les passages de vitesses ressemblent à des pets quasi-silencieux (sur la majorité des voitures, en tout cas), et on ne peut pas les couper ! Mais de manière générale c’est très bien.
VII. Durée de jeu.
Six leçons de conduite (appelées Offensive Driving 101 ( ?)), deux Championnats : le Championnat Standard composé de quatre Grand Prix, trois Poursuites et quatre courses Face Off (à l’envers), et pareil pour le Championnat Custom Series (dans lequel les véhicules débloqués sont customisés) mais sans les Face Off. Avec aussi trente niveaux de Crash, réutilisant les carrefours de la bonne quinzaine de tracés disponibles.
Ajoutez à tout ceci un Mode multiijoueur dans lequel on peut faire une Course Simple, une Poursuite ou encore un Crash à deux et vous voilà parti pour des heures et des heures de jeu !!!
