En effet, après avoir conquis la scène skate locale de la cité des anges dans American Sk8land, vous voilà embarqué dans un tour du monde en 6 étapes qui promettent d’êtres très musclées…
Dans cet opus, vous vous confronterez aux lois de la gravitation avec des courses de skate dans le plus pur style SSX!
Pour commencer, vous devez choisir votre pseudo et ensuite créer votre skateur : tête, haut, bas et skate.
On notera un choix beaucoup plus large que dans American Sk8land.
Une fois cette formalité accomplie, vous pourrez vous attaquer aux différents mode de jeu…
Les modes de jeu...
Tour du monde :
Là ou son prédécesseur proposait un mode Histoire, vous aurez droit au tour du monde qui vous permettra de visiter 6 lieux : San Francisco, Edimbourg, le Kilimandjaro, Hong Kong, Rio et Hoover Jam.
Le but de ce mode est d’obtenir 2 étoiles d’or sur 3 pour débloquer le prochain lieu. Pour pouvoir accéder au challenge qui permet d’obtenir l’or, vous devez finir 3 objectifs. Il y-a donc en tout 9 objectifs à terminer pour débloquer les trois médailles.
Il y-a plusieurs sortes d’objectifs : ceux ou vous devez finir premier à une course, ceux ou vous devez obtenir le plus de points en franchissant la ligne d’arrivée, ceux ou vous devrez récolter des objets, ceux ou vous devez avoir le plus de style, ceux ou vous devrez réaliser un gros combo et ceux ou vous devrez réussir une figue imposée.
Ensuite, une fois trois objectifs terminés, il s’agira d’obtenir la médaille d’or dans une épreuve semblable mais avec une difficulté un poil plus élevée.
Il est intéressant de remarquer qu’une fois une médaille d’or obtenue, vous pourrez distribuer plusieurs points parmi les quatre capacités suivantes : air, vitesse, trick et équilibre.
Ce mode de jeu ne vous tiendra pas bien longtemps en haleine (environ 5 heures) mais vous aurez toujours la possibilité de le faire dans un niveau de difficulté plus élevé.
Jam session :
Ce mode s’apparente au fameux mode classique si fidèle à tous les Tony Hawk.
Vous choisirez donc un skateur parmi les 8 proposés et vous vous essayerez aux 10 défis de chaque niveau : Battre trois scores, battre trois combo, battre un chrono, rester le temps demandé en l’air, figure imposée, attraper des objets, trouver la cassette cachée, grinder la longueur demandée.
Ce mode n’apporte pas grand chose si ce n’est rallonger artificiellement la durée de vie en respectant une tradition qui a fait son temps…
Course rapide :
Le mode ou l’on doit revenir le plus souvent par la suite. Il suffit juste de choisir son skateur, son niveau, le nombre d’adversaires (3 maxi) et le nombre de courses d’affilés (toujours 3 maxi).
Dans ce mode, il suffit juste de terminer premier pour ne rien gagner du tout si ce n’est de la satisfaction personnel à être plus rapide qu’un tas de pixel contrôlé par une intelligence artificielle.
Leçons :
Voici le mode dans lequel vous débuterez. Les habitués s’en seraient passé, mais il s’avère indispensable ! En effet, une fois toutes les leçons bien assimilées, vous aurez an remerciement la possibilité d’acquérir trois figures spécial à activer sur l’écran tactile au lieu d’une.
Free skate :
Voici enfin le mode ou vous faites ce que vous voulez ! Plus de limites de temps, d’adversaires contraignants, de stress de rater ses combos ou de figures imposées.
Un mode qui porte on ne peut mieux son nom mais qui n’est pas pour autant dénué d’intérêts !
En effet, c’est ici que vous chercherez les gaps (spots impressionnants qu’il faut découvrir tout seul. Il-y en a une quarantaine par niveau), et expérimenterez vos cheats ! Un Tony Hawk sans cheats inutiles n’est plus un Tony Hawk, mais nous allons y revenir.
C’est donc dans ces 5 modes de jeu que vous risquez de passer pas mal de temps, mais il reste toujours des menus, des menus qui regorgent de petits trucs sympas pour rendre le jeu toujours plus agréable !
 |  |
Les menus...
Skateshop :
Dans le skate shop, vous pouvez : Acheter des fringues, des planches, des persos et des cheats ; changer l’apparence de votre skateur comme bon vous semble, éditer des logos pour décorer votre board et quelques murs des endroits que vous skaterez, éditer des sons que vous enregistrerez à l’aide de votre micro et que vous entendrez lorsque vous vous ramasserez ou que vous réussirez une figure qui impose son style, et éditer des spéciaux que vous rentrerez grâce à une combinaison particulière ou à une des 3 icônes qui apparaissent sur l’écran tactile.
Classement :
Vous trouverez ici tous vos record personnels dans chaque lieu (meilleurs run, meilleurs combo, grind le plus long, manual le plus long, combo comportant le plus de tricks et meilleur temps) ; les stats de votre perso ainsi que les redifs de vos meilleurs sessions que vous aurez enregistrées en mode Jam Session.
Option :
Dans les options, vous pourrez régler tout ce qui est réglable et même plus !
Le son :
Volume des bruitages, volume de la musique et liste de lecture ou vous pouvez décider de désactiver certaines chansons.
Les commandes : Ici, vous assignerez chaque bouton à une touche.
Les paramètres de jeu : Vous pouvez désactiver les sous-titres des cinématiques, activer la vue 2D (hommage aux épisodes GBA) ou envoyer vos identifiant CWF Nintendo vers une autre DS.
Choix emplacement : Vous pourrez supprimer une partie ou en commencer 2 nouvelles.
Les cheats : C’est ici que vous activerez ou désactiverez les codes qui ne seront actifs que lors du mode free skate.
Les crédits : Honoré l’équipe du jeu en matant les crédits !
Les cinématiques : Regardez les cinématiques que vous aurez débloquées lors du mode tour du monde.
Multijoueur :
Ah la surprise ! Un mode mulitijoueur, on ne s’y attendait même pas !
Le fait est qu’il n-y a pas un mode, mais bien deux modes multijoueurs ! Le jeu exploite donc la CWF Nintendo et vous permettra d’affronter des amis (incluant un chat vocal) ou de parfaits inconnus (sans chat vocal ^^’) dans des défis tout à fait similaires à ceux du mode tour du monde.
Il en sera de même en Wi-Fi local, ce qui promet quelques courses acharnées avec 3 potes ne disposants pas nécessairement d’une cartouche, ce qui est une bonne nouvelle car son prédécesseur en exigeait une pour chaque joueur.
On regrettera sans doute l’absence d’un mode baffe…
En détail...
Maintenant qu’on a abordé toute la plupart des facettes, regardons de plus près le reste…
Gameplay :
Vous avez déjà joué à American Sk8land, vous êtes plutôt confiant, mais vous risquez d’être un poil déstabilisé !
Et oui, pour adapter Tony Hawk à un jeu de course, il a bien fallu faire des changements alors voyons voire de plus près…
Les flèches directionnelles servent à se diriger, à effectuer un manual ou à varier les figures en imprimant une direction et en appuyant sur une touche simultanément.
Le bouton B sert à faire des ollies ou un sticker slap lorsque vous sautez en direction d’un mur et que vous rappuyez .
Le bouton X sert à grinder et à faire des figures pendant un grind ou un manual.
Le bouton Y sert à faire des fliptricks (figures où la planche fait des rotations) en l’air ou à activer le boost.
Le bouton A sert à faire des grabs (figures ou le skateur tourne en tenant sa planche) en l’air ou à faire des figures pendant un manual ou un grind.
Le bouton L sert à faire un virage serré à gauche.
Le bouton R sert à faire un virage serré à droite.
Le bouton start met le jeu en pause.
Quand vous jouez, il-y a aussi des icônes sur l’écran :
En haut à gauche, il-y a une icône score ou est affiché votre score.
Juste en dessous, il y’a une jauge en forme de crane de faucon avec quatre petites croix en dessous : c’est la jauges de boost avec ses quatre réserve.
Pour remplire la jauge, il suffit d’enchaîner des figures. Une fois une réserve remplie, vous pourrez activer vos spéciaux tactiles !
Ils apparaissent en bas à droite de l’écran tactile, il suffit d’en activer une avec le pouce lorsque vous roulez, que vous grindez ou que vous êtes en l’air et vous ferez une figure spéciale vous rapportant un paquet de points.
Pour réaliser de gros combos, il faut enchaîner de grosses figures. Entre chaque figure, un chrono apparaît : enchaînez vite une autre figure pour ne pas casser votre combo ! Lorsque vous tenez une figure longtemps, vous obtiendrez successivement les qualifications hold, bonus holding et endless. Si vous obtenez un rang endless, vous gagnerez un max de points de style lors de vos épreuves !
Les graphismes :
Voilà un des gros points forts du jeu, les graphismes !
En effet, sur les screens ils ne payent pas de mine, mais en action, quelle claque !
Le cel-shading produit donc bien son petit effet et les effets de vitesse sont tout aussi saisissants . Quelques textures sont tout de même un peu trop angulaires, mais les bugs de collision se font plutôt rare et on prend vraiment plaisir à déambuler dans les villes fourmillants de raccourcis ingénieux et autres fournées de rails et rampes impressionnantes.
On n’attaquera donc pas le jeu de ce côté là.
Le Son :
On compte 16 chansons de qualité très appréciable, un son digne d’un Dolby 5.1 surround digital (je sais pas ce que ça veut dire mais ça doit être prestigieux) !
On pourra tout de même reprocher le choix des chansons… La grosse bande sonde punk-métal à pour mérite de vite agacer, mais pendant le jeu elle reste tout de même supportable.
Il manque aussi LA chanson (comme Holiday dans American Sk8land), et je doit avouer que je n’en connaissait aucune…
Les voix lors des cinématiques sont plutôt sympa, et le fait de pouvoir dialoguer lors des matchs Wi-Fi avec des amis et plutôt pas mal (même si je n’ai pas pu le tester). On remarquera aussi le fait de pouvoir s’enregistrer pour intégrer le son aux bruitages lors du jeu !
