Lucky Luke, célèbre héros de bande-dessinée, ne semble pas se lasser de courir après nos quatre bandits préférés : Joe, William, Jack et Averell Dalton. Une fois encore, l'indomptable Lucky Luke se lance à la poursuite des Dalton dans un opus sobrement intitulé Lucky Luke & les Dalton. Paru sur Nintendo 3DS en juillet 2015, ce jeu s'adresse principalement aux enfants. Mais capturer les célèbres Dalton, est-ce vraiment un jeu d'enfants ?
La ballade des Dalton ... qui tournent en rond
Lucky Luke & les Dalton, c'est avant tout une série de mini-jeux qui nous emmène sur la piste des Dalton. Une fois n'est pas coutume, ceux-ci ne s'attaqueront pas aux banques - crise financière oblige - mais bien aux caravanes de l'Ouest. On apprécie la référence à la crise économique, mais bien que le jeu soit destiné aux enfants, un petit regret tout de même : le scénario n'a rien de réellement extraordinaire. Le gameplay, lui, est constitué, comme déjà dit, de mini-jeux, mais ceux-ci sont entrecoupés de dialogues - pauvres - (histoire de justifier les missions dans lesquelles vous vous lancerez), mais le tout manque un peu d'ambiance. Pour compléter ces mini-jeux, une seule arme : votre stylet ! En effet, ces mini-jeux se jouent exclusivement à l'aide du stylet. Les missions s'avèrent rapidement répétitives : en effet, il n'existe que 6 types de mini-jeux, allant de une à deux minutes.
Retour vers 2007
Un autre élément perturbant est le niveau de difficulté complètement aléatoire du jeu, qui rappelle (vraiment beaucoup) Lucky Luke : Tous à l'Ouest, sorti en 2007 sur Nintendo DS. Cette ressemblance est d'autant plus frappante que même au niveau visuel, on retrouve pratiquement des graphismes identiques à ceux de Lucky Luke : Tous à l'Ouest : à la vue des images, on pourrait non seulement se croire de retour sur une DS, mais en plus, si vous jouez sur une Nintendo 3DS XL, les images auront l'air étirées. Vous l'aurez compris : la 3DS est peu visible, voire même invisible. Les musiques, elles, sont un peu plus enthousiasmantes. Cependant, les bruitages laissent à désirer : peu nombreux, brefs, ils ne vous plongent pas, non plus, dans le fabuleux monde de Lucky Luke.
