Nintendo 3DS

Ecco The Dolphin

Test 3DS

Ecco The Dolphin

Par Algo - Le 04/05/2014 à 14:40

 

Sorti pour la première fois sur Megadrive en 1992, Ecco the Dolphin a par la suite fait l’objet de multiples rééditions, dont la dernière en date, celle sur 3DS, est sortie le 12 décembre 2013. Le jeu est aussi disponible - entre autres - sur la Console Virtuelle de la Wii.  Mais si toutes ces rééditions sont la preuve d’un engouement certain pour ce titre, il faut bien avouer que malgré son atmosphère unique, en termes de gameplay, c’est pas vraiment ça…

 

Ecco-logique ? 

Ecco et son pod

Dès le début, on comprend que le jeu ne nous fera pas de cadeaux : le scénario est très opaque et on n'a le choix qu'entre deux langues : japonais ou anglais... Et la version anglaise utilise un vocabulaire que même les anglophones ne maîtrisent pas (j’ai fait l’expérience, le mot « pod », qui désigne un groupe de dauphins, n’est pas franchement courant…). Vous incarnez donc Ecco, un dauphin qui a perdu le reste de son groupe pendant une tempête. Vous interagissez avec le monde sous-marin par écholocation (d’où le nom du jeu je présume) : c'est-à-dire en résumé communiquer avec les autres créatures gentilles, et attaquer les méchantes. Vous pouvez aussi communiquer avec des rubis géants qui vous donnent parfois des pouvoirs spéciaux. Oui, attendez-vous à un déluge de WTF : voyages dans le temps et téléportations, dinosaures et aliens, et puis ces fameux rubis géants... ce mélange assez indigeste est le quotidien de notre pauvre petit dauphin.

 

 

Ecco-systèmes

Ecco et son pote le ptéranodon

Néanmoins, et hélas, au-delà du scénario, la structure même reste très – trop – classique : niveaux labyrinthiques, allers-retours, schémas répétitifs… Et se promener dans ces labyrinthes sous-marins, malgré la beauté indéniable des décors et la joliesse de la 3D, est rapidement énervant : on ne sait pas trop ce qu’on doit faire (et non, le fait que ce soit un jeu d’ « exploration » ne justifie pas tout), et on n’a pas vraiment le temps d’y réfléchir posément car ce pauvre Ecco doit fréquemment trouver des poches d’air pour respirer, sous peine de mourir noyé. Cette frustration est hélas soulignée par la bande-son et les choix assez discutables du compositeur New Age Spencer Nilsen, avec en première ligne les bruitages d'Ecco qu'il a du enregistrer en marchant sur du parquet avec des baskets neuves, mais aussi les musiques qui, dans le même esprit, et bien qu'originales et très travaillées pour l’époque, souffrent de la longueur des niveaux et s'avèrent assez vite répétitives. 

 

Ecco-délocalisation

Menus

Le petit sourire qu’on esquissait dans le premier niveau, fonçant à vive allure dans les grandes étendues d’eau salée, devient vite une grimace quand on doit se faufiler dans des passages minuscules au fond d’une grotte hérissée de coraux acérés et de méduses dauphinovores. Alors certes il n’y a pas de game-over dans Ecco, mais la barre de vie ridiculement petite vous fera recommencer du check-point le plus proche un très grand nombre de fois. Il est tout de même à noter que dans cette version 3DS le mode « Super Dauphin » fait son apparition : une fois activé, Ecco est tout simplement invincible aux attaques ennemies et n’a jamais besoin de respirer… ce qui pour le coup rend le jeu beaucoup trop facile.

 

 

 

 

 

6
Je ne peux que vous recommander de jeter un oeil à Ecco the Dolphin, qui malgré ses défauts, reste une expérience assez unique dans l'histoire du jeu vidéo. De toute façon, il est vendu à 4,49 euros, alors vous ne risquez pas grand-chose.

  • Joli
  • Scénario pour le moins original
  • Difficile...
  • ... très difficile...
  • Le manque d'indications
  • Pas de variétés dans les énigmes
  • Le gameplay beaucoup plus classique que le scénario
Pas d'images pour ce test.