Retrouver mes dessins, mes ptites histoires et mes tests... laissez vos impressions, elles m'aideront dans mes travaux futures!!

§3 Pulsion

Salut!


Comme je suis en vacances et que le temps libre ne manque pas, j'ai écrit le chapitre 3 de Pulsion. Voilà bonne lecture!




§3

Les immeubles et les réverbères faiblement éclairés par la lumière du soir défilaient devant moi, à travers les vitres crasseuses de la voiture de police. Personne n’avait prononcé une seule parole depuis que j’eus fermé la porte de mon appartement. Quelque chose grandissait en moi depuis que nous étions sorti de mon immeuble et que nous nous étions attardé silencieusement sur les mares de sang séchées devant l’entré du bâtiment. J’essayais de la contenir tant bien que mal, mais la pulsion infiltrait lentement veine par veine mes muscles et corrompait doucement de façon muette mon esprit. La scène de mes meurtres avait fait revenir cette pulsion sauvage, incontrôlable et diabolique. Pourtant je m’efforçai de toute mes forces de la faire disparaître. Je n’y arrivait pas ; elle me riait au nez, elle me regardait avec cruauté, moi qui tentait vainement de lui faire face. J’eus peur, je me sentais possédé par le Mal. Je me mis à paniquer : cela accéléra le processus. Soudain, ma vision se troubla, tout mes muscles se tendirent, mon œil droit s’enflamma et se recouvrit de fin vaisseaux sanguins éclatés. Sans aucune raison mes joues formèrent un sourire crispé et monstrueux, mes mains se serraient et se desserraient frénétiquement. « Non !! pas maintenant » hurlai-je dans ma tête « Pas contre deux policiers, pas contre des pères de familles. Si je dois tuer, je ne tuerai que ceux qui le méritent ! ».Je devais trouver une solution rapidement, car toute ma chair réclamait du sang, de la violence, des regards terrorisés. Je n’en voyait qu’une seule…

Je concentrai toute l’énergie de la pulsion dans ma poitrine ; j’eus l’impression que plus rien dans mon corps ne possédait du sang à part ma gorge. Mon cœur paraissait avoir voyagé jusqu’à mes cordes vocales pour y battre. Avant même que je pus donner le signal à mon corps, celui-ci hurla de toute ses forces. Un cri atroce et strident sortait du plus profond de mes entrailles. À partir de là, tout se passa incroyablement vite : les deux policiers avaient exécuté le même mouvement pour se protéger les tympans. Le petit moustachu en faisant son geste tourna brusquement le volant et le véhicule heurta violemment le chauffeur et le motard d’en face. Toutes sortes de bruits indescriptibles retentir à mes oreilles, pendant que mon estomac vide subissait d’étranges sensations dû aux tonneaux que la voiture faisait. Puis tout à coup, tout redevînt immobile. Je sortis indemne de l’accident ; je n’avais jamais autant béni de ma vie la ceinture des sécurité. Le policier potelé, lui, aurait dû la mettre : sa nuque formait un angle bizarre avec ses épaules et un ruisseau de sang s’écoulait paisiblement de son nez difforme. Son compagnon semblait tout simplement évanoui.

Je sortis du véhicule tant bien que mal, brisant la fenêtre pour passer à travers. Face à moi, le pâle croissant de lune m’observait avec curiosité depuis son ciel bleu cyan qui commençait gentiment à s’obscurcirent. Mes poumons s’empoisonnaient de fumées toxiques provenant des flammes qui dévoraient goulûment la moto et son conducteur. Autour de moi, tout n’était que feux et cendres, peur et douleur. Ma pulsion avait été comblée par cet événement destructeur, et elle me quitta plus vite qu’elle n’était apparue. Je sentis quelque chose de tiède me couler sur les cuisses. C’est alors que je remarquai qu’un morceau de verre assez conséquent était enraciné dans mon ventre, ayant donné naissance à de grosses gouttelettes de sang en forme de perle qui s’écoulaient régulièrement et calmement sur mon pantalon. Lorsque j’avais baissé mon regard sur ma blessure, j’en avais aussitôt ressenti les conséquences ; la douleur me coupa la respirations, le ver déchirant mes tripes au moindre de mes mouvement un peu trop brusque. Je tombai lourdement sur le sol, et avant de m’évanouir, j’eus à nouveau la désagréable impression d’être un gibier sans défense, observé par un chasseur avide qui ne tarderait pas à l’abattre sans pitié.

§2 Pulsion

Salut


comme promis, voici le chapitre 2 de pulsion.

§2

Je reprenais mon souffle, dans cet ascenseur qui montait silencieusement à l’étage de mon appartement. Une douleur effroyable venant de mon œil crevé me donnait d’horribles vertiges. Malgré cela, j’avais réussi à rester aussi invisible qu’une ombre aux yeux de la police. L’ascenseur s’arrêta enfin au cinquième étage. Je marchai avec difficulté : ma notion des distances et des proportions avait changé à cause de ma blessure. Mes muscles aussi se plaignaient. Je pris ma clé, et ouvrit la serrure qui courait sur la porte sous l’effet de l’alcool. Je ne me sentais vraiment pas bien. Lorsque je m’affalai sur le canapé du salon, je crus que j’allais mourir tellement mes vertiges devinrent violents. Je tentai de vomir, mais j’avais déjà complètement vidé mon sac avant d’entrer dans l’immeuble. Et ce fut comme ça toute la nuit, jusqu’à six heures du matin, heure à laquelle je m’endormis.

A mon réveil, je m’aperçus que j’était dans mon lit, nu comme un ver, sous des couvertures douillettes et tièdes. Quelqu’un avait soigneusement lavé et plié mes habits qui étaient trempes de sang. Je ne comprenais pas ce qu’il m’arrivait. Je me levai et mes pieds m’amenèrent inconsciemment au toilette. Mon reflet me regardait avec des yeux bouffis à l’intérieur de mon miroir. Tout à coup, ce fut le choc : mon reflet ne possédait aucune blessure, et mon œil droit intact clignait, bougeait avec frénésie. Sans savoir pourquoi, tous mes muscles se mirent à trembler. Comment cela était-il possible ? Comment mon œil avait-il pu se remettre d’une telle blessure ?
Je fus interrompu dans mes pensés par le bruit d’une porte qu’on frappe. Mon sang ne fit qu’un tour. Je criai un bien suspect « j’arrive ! », enfilant quelques habits sur une jambe. Au seuil de la porte, personne ; une lettre sans nom avait été déposée sur mon paillasson. Je crus rêver. D’abord, un combat à mort avec des coupe-jarret, ensuite un réveil sans aucune douleur, et maintenant un courrier mystérieux ; je devenais fou. La lettre me brûlait les doigts ; elle dégageait quelque chose d’intriguant, d’angoissant. Je l’ouvris ; il y avait un simple morceau de feuille arraché dans un cahier. Son écriture manuscrite me fit froid dans le dos. Sur le billet, l’auteur avait écrit « est-ce que tu me le montrerais encore une fois ? ».A ce moment-là, tous mes muscles lâchèrent, mon cœur s’arrête net, en même temps que mes poumons. Le spectacle de la veille avait impressionné le sinistre et vicieux témoin, car il y en avait eu un, et en plus, j’eus l’impression qu’il me traquait, qu’il voulait voir encore et encore les horribles homicides dont j’avais été le bourreau malgré moi. Un vent frais me gela ; des sueurs froides me démangeaient le dos et je me sentais fiévreux.

Je restais toute la journée chez moi, hanté par les fantômes de mes jeunes victimes, méditant sur l’incompréhensible nuit que je venais de vivre. Le plus intrigant, c’était pourquoi et comment mon œil était-il guéri ? Comment un organe mort, arraché à ses fonctions par un stylo, pouvait-il revivre, sans aucune plaie ou aucune trace ? C’était pourtant ce qu’il s’était passé. Il y avait deux hypothèses à cela : soit mon globe oculaire s’était mystérieusement réparé tout seul, soit le sinistre témoin s’en était occupé. En effet, je n’avais pas refermé la porte derrière moi puisque je m’étais quasiment évanoui sur le sofa.

En fin de soirée, alors que mon estomac hurlait famine, on frappa à ma porte une seconde fois à la porte. Cette fois-ci, par paresse, j’allai y répondre torse nu. Deux policiers, affichant un air plus que menaçant et armés jusqu’aux dents, me dévisageaient, moi et mon corps osseux.
-Bonjour. Êtes-vous Ivan Skovalovski ? aboya le plus potelé, postillonnant à travers sa moustache.
J’attendis un long moment avant de répondre. Pas moyens de fuir ; le petit dodu n’aurait aucune chance dans une course poursuite, par contre son compagnon au corps athlétique et à l’effrayant regard impassible pouvait me rattraper sans problème.
-Oui, c’est bien moi, répondis-je de ma voix fluette en rougissant.
-Monsieur Skovalovski, nous vous prions de nous suivre sans résistance au poste.
Je ne répondis rien. Moins j’en dirai, moins je m’en prendrai dans la tronche.
-Très bien. Permettez que je m’habille.
Nous sortîmes de l’immeuble, et en franchissant l’entrée, je me sentis observé comme un fragile petit oiseau en cage.

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Voilà! désolé d'avoir mis autant de temps à écrire la suite! n'oubliez pas de dire si vous voulez le prochain chapitre!

Pulsion: to be continued...

Salut


J'ai une bonne nouvelle, et une moins bonne!
Quelques personnes sont intéressés par la suite de "La Pulsion", et c'est avec joie que j'écrirais la suite!

La mauvaise, c'est qu'aujourd'hui j'entame ma dernière semaine de cours avant les vacances de Pâques, et forcément, j'ai beaucoup d'examens cette semaine, donc beaucoup à étudier.

J'écrirai et publierai la suite (chapitre 2) de pulsion ces prochains jours, aussitôt que j'ai le temps!

Alors pulsion??

Alors j'aimerais savoir si il y en a parmi vous qui sont intéressé par la suite du texte La Pulsion, ou alors, si je dois le jeter à la mer, le laisser couler, et vous narrer une autre histoire.

Mmmmmmh... je vous laisse 10 jours à partir de demain pour y réfléchir.

PS n'hésitez pas à commenter un article qui n'a pas une date "fraîche"; je reviens assez régulière sur mes anciens articles pour voir si il y a des nouveaux commentaires

Pulsion...

Voilà, je vous avertis que c'est hard comme texte. J'ai grandi en lisant du Stephen King et du Thomas Harris, alors forcément, il y a une empreinte assez forte dans mon écriture. C'est pour cette raison que je demande à toute les âmes sensibles de ne pas lire ce texte. Toute personnes qui sont contre la violence gratuite, la cruauté et les jets de sang, sont priés de ne pas lire ce texte. Vous êtes donc prévenu, et je vous en tiens à votre responsabilité.





La pulsion

Les sirènes de police hurlaient au loin, j’étais hors de danger, en tous cas pour un bref moment. J’avais de la peine à reprendre le dessus de mes mouvements. Chacune de mes respirations me faisait souffrir le martyre. Mon œil droit avait été crevé avec un coup de stylo, mon visage ruisselait de sang tiède. Et malgré toutes ses douleurs, j’étais heureux, je me sentais satisfait. Perdre la tête n’est pas si terrifiant que ça : au contraire, je me suis bien amusé. Je devrais plus souvent obéir aux pulsions de mon corps, comme cette nuit.

Je marchais le long de la route menant vers la gare, comme chaque soir, pour rentrer chez moi, après quelques verres raisonnablement alcoolisés bus entre amis. Pourtant, avant même de sortir de mon appartement, je savais que cette nuit n’allait pas être comme les autres. Vers 1 heure du matin, je retournai à la maison, à pied comme à mon habitude. Mais tout à coup, j’aperçus deux silhouettes au loin. J’ai une excellente vue, j’avais tout de suite remarqué que deux adolescents se tenais appuyer contre le mur de mon immeuble, murmurant des paroles inaudibles. Sous le charme de l’alcool, je continuai d’avancer, sans prudence. Et bien sûr, lorsque j’arrive à leur hauteur, le plus vieux des deux, me demanda une cigarette. Il me semblait bien bâti pour un gosse. Mais j’en avais rien à foutre, moi ce que je voulais, c’était dormir sous mes couvertures douillettes. Je lui répondit tant bien que mal que je ne fumais pas. À peine avais-je eu le temps de terminer ma phrase que l’autre gamin sortit de sa poche un petit revolver, luisant sous la lumière agressive des réverbère. Quant à moi, je riais aux éclats, devant leur mine sérieuse et menaçante. Cet enfoiré tira en ma direction, alors que sans savoir vraiment pourquoi, j’avais anticipé un mouvement d’esquive. La balle siffla dans mon oreille en effleurant ma nuque. Et c’est à ce moment-là, que je l’ai sentie grandir en moi. Cette pulsion m’envahissait, engourdissait ma raison et mes sentiments, sans que les deux adolescents s’en aperçoivent. J’eus l’impression que mon corps ne m’appartenait plus : mes doigts se serraient et se desserraient sans que je leur commande, mes genoux avaient arrêtés de trembler, mes lèvres souriaient toutes seules.

Mes assaillants s’impatientèrent de me voir sourire sans rien dire. L’un d’eux me frappa violemment le visage avec son poing. Je n’avais rien sentis, pas même un picotement. Et soudain, mes mains commencèrent à étrangler le gamin au revolver. Mes ongles se plantaient dans sa chair, ses yeux affolés et larmoyants tournaient dans leur orbite, et avant qu’il puisse réagir, je le soulevai et lui assénai un coup de tête à la mâchoire, de toute mes forces. Ayant entendu un craquement des plus satisfaisant, je l’envoyai voler contre le mur. Je me retournai, avide de donner le même sort à son compagnon, mais il avait étrangement disparu. Je clignai des yeux. Lorsque je les rouvris, seul mon œil gauche voyait. Je tâtai mon visage et je m’aperçus que quelque chose de pointu avait crevé mon globe oculaire. Cette fois-ci, la douleur fut intense, si intense que je failli m’en évanouir. Ma la pulsion, elle, me contrôlait. Je pris le stylo et l’enleva délicatement de ma blessure. Je le tenais fermement dans la main, prêt à étriper tout ce qui bougeait. Mon instinct me souffla un conseil : je feignit de m’évanouir, sur le dos bien entendu. Tous mes sens palpitaient. J’entendis un pas timide, puis un autre plus sûr. Le gosse eut la mauvaise idée de se pencher sur moi : en un mouvement, je lui perforai la gorge avec sa propre «arme», recevant son sang bouillant et pâteux dans la bouche. Je me déchaînait sur cette personne, avec toute la rage, toute la force dont j’étais capable : je l’entendais gémir, sangloter, son regard me suppliait d’arrêter ce massacre. Mais je continuai, jouissant d’une puissance que je n’avais jamais connu auparavant. Je lui brisai ses bras, cassait ses côtes une à une avec mes mains aspergées de sang. Tout à coup, mes forces me quittèrent, j’eus repris connaissance. Mon œil droit brûlait de douleurs insoutenables. Et je regardai ce pauvre gosse. Il vomissait ce qui lui restait de sang, tout en agonisant de ne pouvoir mettre un terme à ses souffrances lui-même…

Mes premiers pas vers l'écriture

Salut à tous!



Aujourd'hui, c'est une petite "surprise" (je sais très bien que vous vous en foutez) puisque je vous annonce que j'ai créé une nouvelle rubrique: dans celle-ci, je partagerais mes petites histoires, mes nouvelles, ainsi que les roman que je n'ai jamais fini.


Mon but dans tout ça? Recevoir vos critiques!!. Je fait partie de la catégorie de ces personnes qui ont besoin des avis des autres pour pouvoir se perfectionner encore et encore. Et puis bons, ne faire que exclusivement des tests, ça rend le blog vraiment mort!


En espérant pouvoir vous donner du plaisir à lire comme ton bon écrivain, je vous tiendrais au courant cher NMiens de mes petits feuilletons...