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Resident Evil: The Umbrella Chronicles

Salut!

Aujourd'hui, je vous fais un test d'un jeu que j'avais attendu impatiemment mais que je n'ai vais pas tarder à revendre. Vous comprendrez pourquoi...





Graphisme : 16/20
Des environnements bien sombres et glauques, des salles crasseuses bien obscures : voilà les lieux dans lesquels se battront les héros de la série Resident Evil. Bon, faut tout de même avouer que les graphismes sont en dessous de RE 4, mais ce n’est pas moche pour autant. Cet aspect du jeu doit sa bonne note surtout grâce à la multitude de bestioles différentes à massacrer. Il y a vraiment de tout : serpents, gorilles, insectes énormes, des machins-bidules-trucs sans noms sans oublier les humains zombis. Les décors quant à eux donnent du plaisir au yeux, et les fans de la série se rappelleront de bons moments de nostalgie. Les cinématiques sont de qualité et parfois même interactives !



Jouabilité : 10/20
Le gameplay est vraiment simplifié à l’extrême. L’emploi du nunchuk fait vraiment tache, puisqu’on utilise quasiment jamais son stick directionnel. Votre héros avance tout seul. Vous visez. Vous tirez. Tout ça à la première personne. On pourrait presque croire que c’est jouissif, mais ça ne l’est pas du tout : on s’ennuie. Pour ne rien arranger, les zombis-humains endormis marchent lentement… très lentement. En plus, comme ils sont assez présents dans certains niveaux et que 5 balles dans la jambe ou 5 balles dans la tête ont exactement le même effet, ça rend le jeux morne et monotone. Il m’est souvent arrivé d’éteindre ma Wii en pleine partie parce que j’en avais marre. On peut essayer de trouver des documents durant les chapitres mais ils sont tellement nombreux, tellement bien cachés et tellement chiant à lire que je ne me suis pas efforcé à les chercher. On peut aussi améliorer son armement mais les changements sont à peine perceptibles et ça ne modifie en rien la monotonie du jeu. Ce qui marrant aussi, c’est qu’on censé lire les dialogues calmes des personnages qu’on contrôle alors qu’on est submergé d’une vingtaines de singes enragés et affamés qui nous griffent et nous bouffent. Le multijoueur peut être sympa un court instant, mais devient lui aussi très vite ennuyeux. Vous avez compris maintenant le plus gros défauts de ce jeu : on s’en lasse incroyablement vite.

Durée de vie : 12/20
La totalité des chapitres se parcourt assez rapidement. On est censé rejouer plusieurs fois le même niveau pour récupérer des dossiers informatifs sur l’univers de RE, mais au bout de trois fois le même niveau, on choppe le réflexe d’éteindre sa Wii. Il faut un certain nombre d’heures pour finir les jeux avec tous les bonus rikikis sans gros intérêts à disposition. Mais je dois avouer que ceux qui finissent le jeu avec tous les bonus sont dotés d’une patience contre l’ennui quasi divine.

Environnement sonore : 13/20
Ça grogne, ça couine, ça hurle. Avec des musiques qui accompagnent parfois bien, un peu plus souvent moins bien l’ambiance du jeu. Le doublage est de qualité, par contre certaines répliques paraissent parfois sortir d’un film de série B d’assez mauvais goûts.

Scénario : 14/20
Bof. On n’apprend rien de super intéressant à mon gôut dans les chapitres bonus où on contrôle Wesker. Dans les chapitres normaux, rien de plus ne nous est révélé que si on avais joué au jeux d’origines. Les explications qui sont narrées par Wesker ont un aspect résumé de bouquin qui massacre complètement l’intérêt qu’on peut porter pour l’histoire du jeu. Bref, de ce côté aussi, tu t’es loupé Capcom…

Conclusion : 13/20
Déception pour ce jeu que je prenais pour un petit hit. Monotone et répétitif, on s’en lasse vraiment vite. Scénario transformé en somnifère, gameplay morne et trop simpliste, Resident Evil The Umbrella Chronicles fait honte à la série. Capcom nous a pondu là un jeu bâclé, sans profondeur et surtout, vraiment nul. La magie des Resident Evil réside sur le stress et la peur provoqué chez le joueur. Dans cette opus, il n’y a rien de tout ça. Juste de l’ennui…