Shadow of the colossus

 

 

 

 

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« Oh purée, mais dans quoi je me suis engagé … ? » C'est la question que je me suis posée quand je vous ai parlé de faire un test de ce jeu. Seulement, un petit texte en bas d'un top de boss complètement personnelle ne pouvait pas suffire à vous démontrer mon amour pour celui-ci... Alors, qu'est-se qui fait de ce jeu un jeu mythique, un jeu qui assure la relève d'Ico, tout en étant radicalement différent ? Voyons le plus en détail...

 

 

 

« De faibles chances de succès ? Une mort certaine ? Mais qu'attendons-nous ? »

 

 

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Bon, fallait bien une belle petite image tendre... Histoire de pas trop vous faire pleurer ! 

 

Le jeu commence sur une chevauchée. Un jeune homme monte un cheval, et porte une espèce de couverture cachant un objet. Ils traversent un pont et se retrouvent dans un vieux sanctuaire presque entièrement en ruine... Alors Wanda, puisque c'est le nom du jeune homme, dépose son fardeau sur l'autel et retire la couverture... Laissant entrevoir une belle jeune fille, morte...Puis la voix d'un antique Dieu oublié s'élève, vous révélant l'épreuve que vous devrez affronter : détruire les colosses hantant cette terre ravagée... Ceci est la synopsis du jeu. Vous vous retrouvez ainsi seul avec votre cheval, dans un monde infiniment grand, sans possibilité de retour car la terre ou vous avez pénétrez est maudite par les Dieux comme par les hommes... Et tout ceci dans le seul but de pouvoir ramener à la vie l'être que vous aimez, injustement sacrifié... Une introduction tout se qui y a de plus banale, mais qui atteint des sommets de l'onirisme à ce jour inégalés par...

 

Un enrobage de très grande qualité

 

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Oui, c'est vraiment une image tirée du jeu...

Car oui, la première chose qui nous frappe dans ce sujet : C'est sa direction artistique absolument magnifique, d'autant plus que la PS2 crache littéralement ces tripes : Et en plus on a littéralement un précurseur des Open-World de notre ère. Et le pire la dedans : c'est que les paysages rivalisent encore aujourd'hui avec les jeux les plus beaux du moment ( d'autant plus que le jeu à subi un lifting graphique pour une sortie compilé sur PS3 avec Ico ). Et, ce n'est pas fini ! Les effets de lumière sont littéralement divin ! Le tout étant servi par l'une des plus belles bande-son qu'il m'ait été donné de voir dans ma vie de joueur. Pour finir : le monde est vaste, très vaste, ce qui fait à la fois l'une des 2 grandes forces du jeu et sa plus grande faiblesse : C'est énorme certes, mais c'est vide. Mise à part quelque lézards et fruits pour augmenter votre endurance et votre vie : il n'y a rien d'autre que les colosses et des bornes de sauvegarde. Alors pourquoi dis-je que c'est une force du jeu ? Parce que ceci sert encore une fois à l'ambiance magistrale qui en découle : Vous êtes seule et petit, dans un monde sans pitié pour vous...

 

LE jeu qui sacralise la définition du mot « boss »

 

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Oh ! Une mouche...

 

Pour continuer, on ne peut pas parler de SOTC sans parler de sa deuxième et principale Force, celle qui fait que ce jeu est rentré dans la légende : ses boss. Alors pourquoi en faire tout un pavé? Ils sont TOUS, littéralement TOUS épiques. JAMAIS dans le monde du jeu vidéo, JAMAIS aucun jeu n'aura su s'insuffler un tel sentiment de démesure. TOUS encore une fois, sont extrêmement bien pensés, avec une méthode particulière pour les battre, à laquelle de nombreux jeux ( parmi lesquels The Legend Of Zelda, rien que ça ! ) se sont ensuite inspirés. TOUS, pour ne pas changer, on a un combat qui se déroule dans un décor somptueux et qui bénéficie d'un thème qui ferait pleurer une pierre, qui accentuent ENCORE PLUS la position de faiblesse de Wanda. Alors bien sûr, l'on trouve parfois quelque boss qui sont des copies de skin l'un de l'autre, mais ils ont TOUS ce je-ne-sais-quoi qui leur allume une flamme, qui leur donne ce côté unique qui fait de ce jeu un chef d'oeuvre.

 

Mais un jeu qui a tout de même des défauts.

 

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Vous avez vraiment besoin que j'en dise quelque chose ? 

 

Ah... C'est dur de parler des défauts de SOTC... Pourtant il faut bien en parler. Donc ! Pour commencer, parlons de la maniabilité de Wanda et de son cheval. Ils sont raides et le cheval manque justement de maniabilité : c'est dommage sachant que le cheval est un véritable élément de gameplay, alors que dans Ocarina Of Time, jeu sortis bien avant lui, le cheval était bien meilleure tout en étant entièrement facultatif. C'est assez gênant, certains boss demandant beaucoup, beaucoup de précision dans une de leur phase. Autre chose ; la difficulté qui n'existe quasiment pas : certes, une fois le jeu finis une première fois, un mode difficile est débloqué : mais à ce moment on connait déjà les paternes des boss et la façon de les battre... La durée de vie aussi, elle n'excède pas la quinzaine d'heure, tout compris, c'est respectable sans plus, malgré la présence du mode time-attack et du mode de difficulté supplémentaire. Enfin, petit bémol sur le gameplay en lui même : Wanda sera équipé de son arc, de son épée, et de cheval tout au long de l'aventure. Ni plus, ni moins, il n'y a aucune évolution de gameplay. Vous me direz que le jeu n'a pas la prétention d'être un Zelda-like, mais tout de même, le sentiment de répétitivité qui en découle existe belle et bien. De ces points de vu la, SOTC est plutôt un mauvais jeu...

 

 

17/20

 

 

Les émotions qu'émet SOTC sont un tourbillon de beauté, d'impuissance, de fatalité, qui atteint le joueur par une flèche acéré qui transperce jusqu'au plus dur coeur de pierre. Telle une tragédie grecque, le jeu vous prend au tripes, vous les renverse, et ne peut en aucun cas vous laissez indifférent. On pourrait pester contre sa maniabilité douteuse, contre la répétition, contre la non-évolution de gameplay... Mais à cela, je n'ai qu'une seule et unique chose à dire. Fermez-la. Laissez vous emporter. Vous ne le regretterez pas. D'ailleurs je vais de ce pas m'auto-flageller pour avoir dis du mal de cette oeuvre d'art/ Ce jeu peut-être considéré comme le Ocarina of Time de la PS2. Oui, j'assume ces paroles, car elles expriment le fond de ma pensée. Merci, merci Sony, pour ce souffle divin sur le monde vidéludique qui fait un gigantesque bras d'honneur à la face du monde en prouvant que le jeu-vidéo, ce n'est pas que du « BOUM-BOUM » et du « PAN-PAN ». Merci. Et dépêchez-vous de nous sortir The Last Guardian. On l'attend depuis maintenant bien trop longtemps.

 

Points positifs :

 

-Magnifique par ses graphismes

-Sublime par sa musique

-Extra-ordinaire dans ses boss

-Superbe jusque dans sa fin

-Le tourbillon d'émotion qui s'en dégage, rare sont les jeux qui atteignent ce degré d'intensité.

-Un précurseur, comme OOT en son temps.

 

Point négatif :

 

-Une maniabilité parfois gênante.

-Aucune évolution de gameplay sur le personnage.

-Un léger sentiment de répétition

-Une relative faible durée de vie.

-Tout de même quelque chute de framerate sur la version PS2

-Un scénario qui ne prend sa force qu'à la fin

-Les larmes qui coulent lorsque les crédits arrivent.

 

Changeons de sujet...

Un petit top 10 des boss qui m'ont marqué ;3

 

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd'hui, je ne vais pas faire de test à proprement parler, je vais plutôt dresser une petite liste de boss qui m'ont marqué et qui selon moi devrait rester dans les mémoires. Attention, il ne s'agit pas de dresser une liste des meilleurs boss ayant jamais existé : je n'ai pas la prétention de faire cela, ni la culture nécessaire. ( d'ailleurs, je ne vais pas forcément parler de bons boss ) Il s'agit juste de faire connaître des combats qui peuvent être parfois peu connu mais qui possède un intérêt à être vécu. ATTENTION AU SPOILERS.

 

 

Numéro 10 : Sonic Adventure Battle 2 : Biolizard.

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Oui, c'est moche. Mais bon, à la base c'est de la dreamcast... 

 

Oh mon dieu, un lézard qui tombe du ciel ! Mais what the fuck ! Telle est la première chose qu'on se dit en se voyant cette grosse bébête pour la première fois. Pourtant, le monstre s'avère relativement dur à combattre et ce même en possédant la technique théorique. Il faut aussi dire que le combat est servi par une introduction plus que magistrale, d'un contexte scénaristique passionnant et d'une musique envoutante mais dérangeante. C'est le genre de boss qui fait que l'on regrette ces Sonics au récent : peu sont aussi travaillés... Mention également au combat final contre le même protagoniste, bien que très ( trop ? ) facile, l'épique est au rendez-vous dans un combat avec une musique grandiose.

 

Numéro 9 : Metroid Prime : Méta Ridley.

 

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J'ai pas assez manger de Curly dans ma vie... Samus tu veux être mon ami ? 

« Enfin rassemblé ces foutus clés Chozo ! Je vais ENFIN pouvoir explorer ce cratère qui me nargue depuis le début de l'aventure ! » C'est se que l'on dit alors qu'on entre dans la terrasse servant d'entrée au final du titre. Mais non, revoilà le chieur de service, bien nommé Ridley. Et plus celui-ci est coriace en plus ! C'est un combat qui nécessite une grande attention car notre grand ami fait extrêmement mal tout en ayant la fâcheuse manie de s'envoler...

 

Numéro 8 : Pokémon or/argent/crystal ( GBC ): Red

 

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Je suis un as du braquonnage moi... Bah oui, à ton avis pourquoi j'me planque en haut d'un trou paumé ? 

 

Combat peu connu de cette opus : il s'avère, pour moi, le plus dur de toute la série. Car ce dresseur, en plus de nous narguer avec un Pikachu, possède uniquement des pokémons de très haut level. Le combat est extrêmement intéressant de part la position plutôt difficile d'accès du dresseur, et qu'il ne sait prononcer d'autre mot que « … » . Ah oui, et à l'époque on avait pas de online, et « seulement » 250 pokémons...

 

Numéro 7 : Xenoblade Chronicles, Arsène le Tyran

 

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Allez trouver une image de Arsène vous... Je vous dirais Halléluya si vous y arrivez ! 

 

 

Hé hé, mon petit chou-chou. Il faut savoir que dans la dernière ligne droite du jeu, apparaissent à travers le monde du jeu 4 monstres particulièrement puissants, puisque ils dépassent tous le niveau 100 : nos héros ne peuvent attendre que le niveau 99 ! Le plus puissant d'entre eux, Abassy, est de niveau 120 et possède carrément une aura de mort-subite : tu le frappes et t'es mort ! Un autre point à savoir, c'est qu'il est quasiment impossible de toucher physiquement un monstre qui a plus de 5 niveaux que soit sans être particulièrement bien équipé. Alors pourquoi avoir choisis Arsène ? Parce qu'il ne s'agit que d'un tout petit lapin tout kawaï planqué au milieu d'autre lapins tout aussi kawaï de bas niveau ! Du coup, si vous voulez vous défoulez sur de petits monstres qui ne vous ont rien fait, n'hésitez pas à prendre la Sainte-Grenade au cas où...

 

Numéro 6 : Star Fox Adventure : le général Scales

 

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On a pas fait plus charismatique que ça depuis... Depuis... Séphiroth ! 

 

Ceux qui connaisse le jeu doivent déjà être mort de rire en lisant le nom de ce « boss ». Car oui, ce méchant ( bouh je grogne j'ai des crocs ) est le grand ennemi de Fox McCloud pendant tout le jeu, et le combat ne dure... Qu'une seconde ! Et oui, la déception en est d'autant plus marquante que le bougre est un véritable salopard et qu'on a bien envie de lui casser la gueule ! Tout ça parce que Nintendo voulait son jeu Starfox, dommage... Andross mais d'où tu sors et d'où tu te permets de le tuer avant qu'on ai pu lui filer la tatane qu'il mérite ? … De quoi rappeler un certain boss de Batman Arkam Origins tiens. ( hé hé, j'ai jamais dis que ce n'était que des bons boss que je citais ;3 )

 

Numéro 5 : Spectrobe Origins, Krux... Et le coeur de la Krawlosphère.

 

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Vous imaginez Phazoon ? Bah imaginez vous à peu près le même combat en un peu plus dur... Mais bon, y avait déjà un Metroid dans le top...

 

Oui oui, rigolez... Mais rigolez jaune, parce que ce Spectrobe fut pour moi un excellent jeu et je me suis éclaté dessus. Mais pourquoi avoir choisis ce combat ? Parce que le bougre est sacrément difficile ! D'autant plus que le maître des Krawls est aidé par un sacré Krawl... Vous vous imaginez affrontez Bowser avec un Ganondorf qui à le feu au cul ? Bah la c'est la même chose : Vous avez un grand méchant hyper charismatique combiné à un putain de monstre qui tape fort, surtout que Krux n'a rien d'autre à faire que de booster sa puissance une fois son acolyte mort. De façon général, Spectrobes Origins est excellent du point de vue des boss. 

 

Numéro 4 : The Legend of Zelda, Twilight Princess, Ganondorf

 

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J'ai oublier e tuer mon Link au petit dèj...

 

On ne sait pas vraiment d'où il vient, on ne sait pas vraiment à quoi il sert, mais on s'en fout ! 4 phases, de plus en plus épiques, desservi par une mise en scène grandiose, et un duel final du tonnerre de Dieu. C'est en somme se qui résume le jeu, de l'épique, de l'épique, et oh ! Encore de l'épique !

 

Numéro 3 : The Legend of Zelda, The Wind Waker et The Legend of Zelda, Twillight Princess : Gayla et Octolacanthe – Poisson fossile de Crépuscule.

 

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On est des lointains cousins...

J'ai mis ces 2 boss ensemble car ils se ressemblent beaucoup, tout en ayant tout 2 un point en plus par rapport à l'autre. Les 2 combats sont d'une facilité déconcertante, mais dans les 2 cas les boss sont très impressionnants. Pour Gayla, le point en plus par rapport à Octolacanthe, c'est la musique : celle-ci se place facilement parmi les meilleurs titres du jeu, et ce malgré sa magnifique OST. Pour Octolacanthe, c'est le côté épique et le gigantisme qui en font un combat particulièrement intéressant : d'autant plus que l'on est forcément affecté par l'eau... Nous ne sommes qu'un petit poisson face à un grand prédateur affamé...

 

Numéro 2 : The Legend of Zelda : Ocarina of Time : Bongo-Bongo.

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Ah ce boss... Il a tout pour marqué... Une mise en scène apocalyptique, une musique dérangeante, une difficulté absolument horrifiante... Et en plus il fout la trouille ! Dieu que j'en ai bavé avec celui-là...

 

Number One of Number One... Shadow Of The Colossus... Tous !

 

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Et oui, impossible de citer un top des meilleurs boss qui m'ont marqué sans parler du jeu qui en a fait les plus épiques et les plus intéressant à affronter. Que dire ? Rien, je ne vous spoilerais pas sur celui la, SOTC ça se vit, ça ne se raconte pas.

 

 

Voilà qui clos cette article sur les boss m'ayant le plus marqué dans ma carrière de joueurs, je n'ai pas parlé de boss comme Sephiroth : vous n'avez pas besoin de moi pour le connaître. Je vous demande pardon aussi pour la trop nombreuse présence des Zelda : mais il s'agit pour moi de la 2ème meilleure série qui présente les meilleurs boss dans le JV . Je n'ai pas parlé de Monster Hunter car les monstres présentés sont spéciaux et ne mérite pas, pour moi, d'être qualifié de boss. Notez que cette article est purement subjectif, et vous êtes totalement en droit de ne pas être d'accord avec moi !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Monster Hunter 3 Ultimate

 

Monster Hunter 3 Ultimate

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Ah... Monster Hunter... Une série qui me tient particulièrement à coeur. 3Ultimate est le 3ème ( et dernier ) opus de la 3ème génération de monstre de la série et le 2ème de cette génération à nous parvenir. Cette série, particulièrement culte au Japon ( le soft fut carrément interdit de sortie pendant la semaine : par peur de manque d'élèves qui irait camper devant les magasins ! ) . MH3rD, s'est lui vendu à plus de 5,7 millions d'exemplaire . Alors, est-se que l'attente de 2 ans après son annonce sur 3DS, console pourtant peu populaire à l'époque, valait réellement le coup ?

 

Un soft graphiquement très inégale

 

Commençons par la première chose qui frappe quand on lance le jeu : le soft a une direction artistique sublime. Le village Moga est vivant, les monstres sont bien modélisés, aucune chute de framerate n'est à déplorée... Tout du moins sur 3DS, parce que la version WiiU, bien qu'avec des couleurs chatoyantes, souffre de baisse de framerate frustrantes, et n'est techniquement pas au niveau de la console. Un autre point, sont les différentes zones : on retrouve ici toutes les zones de MH3 premier du nom. Il est dommage de constater que la Toundra, bien qu'avec une ambiance particulièrement réussi, est toujours aussi vide tandis que la Forêt Inondé est toujours aussi belle. A ces zones se rajoute les Pics Brumeux, zone encore inédite en Occident: et quelle zone ! Réellement magnifique, celle-ci ferait presque regretter le relatif peu de quête la concernant. On notera aussi le retour de la Tour et d'une zone consacré à un certain monstre inédit à ce soft.

 

Des monstres en pagaille...

 

En parlant de monstre... Ils se comptent désormais au nombre de 72, rien que ça. Il faut toutefois nuancer en disant que ce soft contient tous les monstres de MH3 en rajoutant presque tout ceux de 3rD, et ceux en créant quelque sous-espèce de monstre et seulement 2 monstres totalement inédit ( et dont un seul de ces 2 monstres est, en terme de gameplay, intéressant ) . Mais comme MH3rD n'est jamais sorti chez nous, on aurait tort de se priver de cela ! D'autant plus que pour la première fois de la série chez nous, les sous-espèces rajoutent réellement quelque chose d'intéressant au monstre d'origine. On déplore quand même l'absence du Tigrex et du Tigrex noir, ainsi que de l'Amatsumagatsuchi ( écrit sans copié-collé, s'il vous plait :cool: ) présent sur 3rD. Le bestiaire possède donc que peu de monstres totalement inutiles ( Nargacuga vert et Plésioth vert pour ne citer qu'eux ) .

 

… Et des chasseurs équipés contre.

 

 

Parlons maintenant du coeur de la série : son gameplay . Car oui, au premier abord, celui-ci semble lourd, pénible, sans réel intérêt. Il n'en est en réalité rien et il suffit d'accrocher au soft pour se rendre compte de son incroyable profondeur. 12 types d'armes, toutes extrêmement différentes, servis par des dizaines d'armures, avec des talents ( bonus intégré au stuff porté) parfois très différents et par conséquent des milliers de combinaisons possibles. Et si cela ne suffisait pas, les talismans et les décorations, servant à rajouter des talents,se comptent par milliers ! Malheureusement, c'est là qu'un gros soucis se montre... Enfin non, il reste caché au joueur, et c'est impardonnable, parce que quand vous commencez votre partie, une table de charme vous est automatiquement attribuée, vous privant de certains talismans pourtant primordiales si l'on souhaite explorer en profondeur le jeu. D'autant plus que certaines tables de charmes sont réellement rébarbatives pour l'expérience de jeu et qu'il n'y a aucun moyen interne au jeu de savoir sur laquelle vous êtes tombée.

 

Une durée de vie énorme...

Le jeu a un énorme avantage par rapport à MH3 : Il a pour lui le fait que tout le multijoueur est accessible en solo, de ce fait, le jeu ne pourra jamais perdre tout son intérêt comme MH3 en son temps. Parlons en du multijoueur, MH est une licence multijoueur et on ne s'y trompe pas : le village possède certes un scénario, mais il ne fait que acte de présence et le village sert surtout d'initiation au jeu. A ce moment, on peut se demander : pourquoi la 3DS n'a pas de online ? Elle est pourtant parfaitement capable de le gérer. Heureusement, la version WiiU règle ce léger problème, car si l'on pas d'ami possédant le jeu, le farm du jeu peut se révéler très lourd,surtout pour les nouveaux ne connaissant pas la série. Et je ne crois pas que tout le monde soit près à dépenser au minimum 350 euros juste pour avoir accès au online de la WiiU. Online qui donne pourtant un grand intérêt au jeu. Une fonction de kick à enfin été intégrer, permettant de virer les personnes ne voulant pas comprendre qu'on ne veut pas d'elles. Le souci vient du fait que si le créateur de la salle la quitte, la salle est supprimée : par conséquent les personnes voulant continuer de jouer entre elles ne le peuvent pas. Mais tout ceci reste anecdotique face à la puissance d'un multijoueur qui reste excellent, avec au programme, entraide, délire et combat épique.

 

… Pour un jeu sans trop de difficulté mais doté d'une sacré bande-son.

 

Oui, car comment parler de Monster Hunter sans parler de son OST ? Monster Hunter nous a habitué à des musiques et des bruitages de qualité, et celui la ne déroge pas à la règle. Certains thèmes sont même carrément magnifiques et le tout donne au jeu un aspect vivant que peu de jeux ont. Toutefois, les sons ne feront pas oubliés que le jeu est relativement trop facile comparé aux anciens. Mais attention ! Ce n'est pas la complexité des monstres qui doit être blâmée : Car jamais sur un MH console les monstres n'ont été si complexes dans leur mouvement ! Ceci est principalement dû à la poisse ( matière explosive introduite dans dans cette opus par un nouveau monstre particulièrement intéressant, le Brachydios ), qui rend les armes trop puissantes tandis que les monstres ne tapent que rarement fort . Il est loin le temps où on se faisait OS par le bout d'une aile d'un Rathalos.

 

Note => 17/20 

 

Monster Hunter 3 Ultimate est le Monster Hunter parfait pour découvrir la série : Ni trop facile, ni trop dur, avec une difficulté progressive. Toutefois, le jeu ne pourra pas plaire à tout le monde : ceux qui veulent de l'épique immédiat sans entraînement et ceux qui ne supportent pas le farm peuvent passer leur chemin, mais ceci ne change pas des autres opus. Enfin, si vous vous laissez tenter, vous pouvez vous laisser happer par un univers riche, en terme de gameplay, en terme de roleplay, en terme de monstres , en terme de bande-son. Exceptionnel, tout simplement.

 

 

-Point positif                                                                                      -Point négatif 

 

-Le nombre ahurissant d'armes et d'armures, tout simplement géant !   -Un portage WiiU baclé

-La direction artistique au top...                                                          ... mais techniquement dépassée  

-Les monstres, toujours plus recherchés...                                           ... Mais que 2 véritables nouveaux monstres 

-Un gameplay d'une profondeur insondable...                                       ...Qui ne plaira pas à tout le monde

-Une OST a coupé le souffle                                                               -Les tables de charme, pouvant ruiner le jeu. 

-Un online toujours plus poussé...                                                       ...Mais exclusif à la WiiU 

-Mais faisable en solo !

-Parfait pour débuter la série...                                                           ...Mais qui laissera sur leur faim les                                                                                                                                                                                           amateurs de la difficulté de la série. 

 

Test Metroid Other M

                              Metroid Other M

 

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La Team Ninja... Un studio connu ayant déjà réalisé de nombreux soft de qualité parmi lesquels l'excellente série des Dead or Alive ou des Ninja Gaiden. Cependant, ils s'attaquent désormais à un tout autre registre ; celui des Metroid. Ont-ils massacré la licence ou pondu un chef d'oeuvre? Réponse dans le test... 

Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine...

Le jeu commence sur une magnifique cinématique montrant notre héroïne dans son combat contre Mother Brain. Magnifique, et c'est peu dire, car c'est l'une des grande qualité du soft : la direction artistique est maîtrisée et la Wii crache ses tripes : on est en face d'un des plus beaux jeux de la Wii, que se soit en jeu ou en cinématique. Mais revenons-en à l'histoire, alors que Samus est récupéré et félicité par la Fédération Galactique. C'est à ce moment la que nous prenons les commandes, dans une salle d'entraînement, afin de voir si nos réflexes n'ont pas été émoussés... 


« 6 contre un ? Peuh ! Trop facile ! » 


Et de toute évidence, on ne les a pas perdus. Samus est maniable, très maniable : vous pouvez en faire tout se que vous en voulez. Les combats sont nerveux, fluides, agréables et sont des bains de défoulement. Mais c'est la que le bât blesse : le soft est facile, trop facile. Il n'est pas rare de se trouver face à 5, 6 ennemis, parmi lesquels 4 ennemis tuable en 2, 3 tirs chargés et 2 un peu plus coriaces, mais qui ne posent pas de problème puisque les esquives ( en QTE masqué ) permettent de charger les tirs très rapidement. Et si vous n'y arrivez toujours pas, 1, ou 2 missiles dans le tas et on en parle plus. Missile rechargeable à volonté. D'autant plus que le bestiaire du soft n'est pas extrêmement varié, . La facilité est d'ailleurs accrue par le fait qu'une fois la vie en état critique, vous pouvez en partie la régénérer et que les morts ne sont pas punitives pour un sou. Un manque de difficulté dans un métroid ? C'est un comble...Notamment pour les développeurs de Ninja Gaiden ! Cependant, tout n'est pas à mettre dans le même sac : les combats de boss sont excellents, variés, et extrêmement bien amenés. Les quelque mini-boss qui parsèment l'aventure donnent quand même du fil à retordre. 

«Quoi, c'est déjà fini ?! » ( attention, le paragraphe suivant contient des spoils )

Le scénario ne prend pas longtemps à être bouclé, 10 heures tout au plus, et en prenant son temps. A ce sujet, celui-ci, sans être forcément mauvais, est loin de voler haut. Certaines explications sont tellement grosses que l'on n'y croit pas 2 secondes :En particulier ceci ( oui, ceci arrive vraiment ) : « je tombe dans un bassin de lave en fusion et je suis toujours conscient après m'être pris un coup d'un gros dragon en colère, un golem de feu apparaît juste en dessous de moi et j'ai le temps de tirer avec mon pistolet de glace pour atterrir dessus sans me faire mal. » qui en est un exemple frappant. Cependant, et à risque d'en choquer certains, la dimension fragile apportée au personnage de Samus est loin d'être stupide et se tient, le personnage n'en devient que plus attachant. Adam, en outre, s'il ne brille pas par son originalité, est un personnage suffisamment travaillé pour marquer le joueur... Il n'empêche que quand les crédits de fin défilent, on se demande facilement si la Team Ninja ne s'est pas foutu de nous, on est choqué par le nombre de portes laissées fermées derrière nous... Mais nous voilà de retour sur la station, pour un tour complet afin d'ouvrir toutes ses portes laissé closes ! Cela rajoute bien, au bas mot, 5 heures de jeu au soft. Sans compter le gameplay radicalement changé dans la toute dernière ligne droite... S'en est juste impressionnant, les joueurs sont largement récompensés par une fin plus ou moins secrète, qui est d'autant plus savoureuse qu'elle est inattendue. 


Graphisme => 18/20 On a la l'un des plus beaux soft de la Wii. On a rarement l'impression de visiter 2 fois la même salle, même si cela arrive de temps en temps. Du grand travail. 

Jouabilité => 17/20 La Team Ninja a réussi le paris impossible de mélanger Beat-them-all, plate-forme, aventure et action. Chapeau bas messieurs. Cependant, un peu de difficulté n'aurait pas été de refus. 

Bande-son => 15/20 Je n'en ai pas parlé dans mon test, parce qu'il n'y a rien à dire la dessus. Métroid oblige, les musiques sont rares. Les bruitages sont entièrement au service de l'ambiance qui est particulièrement réussie. 

Scénario => 12/20. Ni mauvais, ni excellent, il ne restera pas dans les mémoires. La faute a de nombreuses incohérences et de trop gros poissons qui entache se qui aurait pu être une belle histoire. Dommage. 

Note final => 16/20 

Nous avons donc un soft qui essaye de trouver quelque chose, notamment en mettant l'accent sur la mise en scène au détriment de l'impression de liberté donné par les Métroid Prime. Si tout est loin d'être parfait, le gameplay est suffisamment nerveux, l'histoire, malgré ses incohérences, suffisamment prenante, pour ne pas laisser indifférent le joueur. Un incontournable de la Wii, tout simplement, même si les fans de la licence risquent d'être déçu par un opus qui brise de nombreux codes...

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