[Update 2] Pokémon GO : Synthèse, hype, mon expérience

Pokémon GO : Synthèse, hype, mon expérience

Pokémon GO est sorti il y a maintenant 3 jours en France, mais nombreux sont les joueurs trop impatients ayant téléchargé le jeu bien avant, lors de sa sortie australienne notamment. Aujourd’hui, c’est l’occasion de revenir sur le phénomène et de vous parler de mon expérience avec le titre, que j’utilise depuis le 6 juillet.

Pokémon GO, kézako ?

Pokémon GO, c’est un peu le rêve de tous les gamins qui sommeillent au fond de nos cœurs. Le concept est simple : armé de votre smartphone connecté à internet, il vous faudra parcourir votre village, ville, les petites routes de campagne autour de chez vous, pour capturer des Pokémon. Le monde entier devient votre terrain de jeu et, si votre smartphone possède les caractéristiques techniques requises, vous pourrez même voir les Pokémon que vous souhaitez capturer en réalité augmenté, via l’appareil photo de votre appareil. Ouais, c’est la hype. Mais ce n’est pas tout ce que le jeu vous permet de faire, non : vous pourrez également capturer des arènes et… C’est à peu près tout pour le moment. Mais on y reviendra plus tard.

Annoncé en septembre 2015, le trailer aussitôt uploadé sur la chaîne Pokémon officielle cumule aujourd’hui plus de 36 millions de vues : un score honorable qui témoigne déjà de l’engouement que le jeu a suscité dès son annonce.

Il faut dire qu’à cette époque (pas si lointaine finalement), Niantic Labs, le studio à l’origine du titre, mettait déjà tout le monde d’accord et envoyait du lourd avec sa petite vidéo d’annonce. Parcourir le monde réel à la recherche de nos créatures favorites, combattre et échanger avec d’autres joueurs, évènements Pokémon… Ça donnait l’eau à la bouche.

Le premier trailer du jeu, publié le 9 septembre 2015.

Mais alors qu’en est-t-il aujourd’hui ? Le jeu est-t-il à la hauteur des attentes ?

S’il ne fait aucun doute que Pokémon GO génère une hype monstrueuse, il y a fort à parier que de nombreux joueurs, bien qu’enthousiastes à l’idée de pouvoir enfin y jouer, sont au fond quelque peu déçus de voir manquer à l’appel certaines features indispensables. En tête de liste : les échanges. Ce qui faisait la popularité de Pokémon depuis maintenant 20 ans est totalement absent du jeu pour le moment. Pas d’inquiétude, John Hanke, CEO de Niantic, a parlé lors du Comic Con de San Diego ce week-end : les échanges arriveront prochainement, mais la priorité pour l’instant, c’est de régler les problèmes du jeu, notamment les soucis de serveurs.

Ça c'est le trailer un peu plus réaliste et proche du jeu actuel.

Parlons-en des problèmes, justement. Radar Pokémon inutilisable correctement à cause de problèmes de mises à jour et de distance affichée, GPS qui semble s’énerver et nous téléporter sans raison apparente par moment, Pokéball qui freeze au moment de la capture et qui oblige le joueur à redémarrer son application… Les exemples sont nombreux. Si les problèmes de serveurs commencent à être réglés, notamment grâce à l’ouverture récente de nouveaux serveurs (comme celui de Monaco), le jeu souffre toujours après 2 mises à jour de gros problèmes qui entachent vraiment l’expérience. Et c’est vraiment dommage quand on se rend compte du potentiel qu’il peut avoir : après tout, John Hanke l’a dit lui-même : Pokémon GO n’est pour le moment qu’à 10% de ce que le studio veut qu’il soit à terme. Ça donne envie de voir la suite.

Comment ça marche ?

C’est très simple. Il suffit d’activer son GPS, les données internet mobile, et de lancer l’application : le serveur vous localise et c’est parti, il ne vous reste plus qu’à vous déplacer !

La carte du monde est tout d’abord divisée en biomes qui définiront vos rencontres : les spawns, disséminés un peu partout sur la « map », seront partiellement basés sur ces biomes en plus de vous proposer des Pokémon générés aléatoirement. Pour capturer les Pokémon, rien de plus simple : quand votre smartphone vibre, c’est qu’un Pokémon est à proximité et qu’il est capturable ! Cliquez dessus et la rencontre débute : il vous suffit juste de lui envoyer des Pokéball et, avec un peu de chance, de capturer la bête. Il ne vous reste qu’à partir à l’aventure, à la recherche des Pokémon de la première génération, au nombre de 151 (dont 6 encore incapturables pour le moment : les légendaires Sulfura/Artikodin/Electhor/Mewtwo/Mew, ainsi que Métamorph).

Les Pokéball, parlons-en. Vous en gagnez, en plus d’un tas d’autres objets, en montant de niveau, mais pas que : sur la map se trouvent parfois des « Pokéstops », des sortes de points d’intérêt qui, lorsque vous vous y rendez, vous permettent de récupérer des items gratuitement, donc sans passer par le cash-shop du jeu. Le tirage est aléatoire et, bien que les balls ne manquent pas aux niveaux inférieurs à 10, elles deviennent de plus en plus difficiles à stocker en montant en level, la faute à des Pokémon plus difficiles à capturer.

Un exemple de Pokéstop, à Amiens.

Vous aurez également la possibilité de prendre des arènes souvent placées à des endroits importants, comme un hôtel de ville par exemple.

En effet, une fois niveau 5, vous pourrez, en entrant dans une arène, choisir entre 3 équipes, chacune étant associée à une couleur : l’équipe Bravoure « rouge », l’équipe Sagesse « bleue », et l’équipe Instinct « jaune ». Une fois que vous aurez prêté allégeance à l’équipe de votre choix, vous pourrez vous adonner à une sorte de guerre de territoire virtuelle, grandeur nature. Lorsque vous prendrez une arène, il vous sera demandé de déposer l’un de vos Pokémon pour la protéger : elle prendra la couleur de votre équipe et vous pourrez gagner après un certain temps des récompenses, comme les Pokécoins, qui vous permettent encore une fois de ne pas avoir à dépenser de l’argent réel dans le cash-shop.

Vous pouvez combattre les arènes des autres équipes pour tenter de leur voler, ou bien vous battre contre les arènes de votre équipe, afin d’améliorer leurs prestiges et permettre à plus de joueurs d’y ajouter des Pokémon. Plus de Pokémon dit forcément arène plus résistante, alors ne négligez pas cette dernière possibilité !

Pour faire tout cela, il vous faudra marcher parcourir parfois de grandes distances, comme Sacha dans l’animé. Et c’est un peu ça le charme du jeu, c’est de voir son Pokédex se remplir au fil des kilomètres parcourus, faire éclore des œufs sur le chemin vers un endroit qui vous est totalement inconnu. Même se promener dans son village et découvrir des recoins que l’on ne soupçonnait pas procure une sensation de satisfaction particulièrement agréable, et c’est l’un des points les plus remarquables dans Pokémon GO : nous faire bouger et découvrir ou redécouvrir des lieux que l’on avait soit oublié, soit jamais visités.

Dernier point concernant le gameplay du jeu : les évolutions et améliorations de Pokémon. En capturant des Pokémon (mais aussi en faisant éclore des œufs et en étant champion d’arène), vous gagner des poussières d’étoiles, l’un des ingrédients nécessaires à l’amélioration de vos Pokémon, afin de les rendre plus fort lors des combats. L’autre ingrédient, c’est les bonbons. Ils ont deux utilités : l’amélioration, comme on vient de le voir, mais aussi l’évolution de vos Pokémon. En capturant un Pokémon, vous gagnerez 3 bonbons de ce Pokémon (ou de sa famille : attraper un Carabaffe vous fera alors gagner 3 bonbons Carapuce). En accumulant les bonbons, vous pourrez à terme faire évoluer vos Pokémon : le nombre de bonbons nécessaires est différent selon les Pokémon : faire évoluer un Aspicot en Coconfort vous demandera 12 bonbons, puis le Conconfort en Dardargnan vous demandera 50 bonbons, là où Magicarpe vous demandera pour évoluer en Léviator… 400 bonbons.

Votre espace étant de base limité à 250 Pokémon, vous aurez la possibilité de les transférer au Professeur Saule (le gentil monsieur qui vous initiera au jeu et vous donnera vos premières balls ainsi que votre starter) : vous perdez définitivement le Pokémon mais récupérerez en échangé 1 bonbon de plus.

Y'a un moment où ton sac, bah il ressemble à ça.

Freemium : bien ou pas bien ?

Les freemiums, ce sont ces jeux (généralement sur smartphones) qui sont gratuits à l’acquisition mais possédant une boutique dans laquelle vous pouvez acheter diverses choses avec de l’argent réel, comme des items ou des power-up.

Pokémon GO n’échappe pas à la règle et… Tant mieux.

Cette fois, je vais parler pour moi. Je ne suis vraiment pas fan des freemiums et autres free-to-play, free-to-start ou autre. J’avais d’ailleurs un peu peur avec ce Pokémon GO, peur de devoir obligatoirement passer par le cash-shop pour avoir des choses inaccessibles autrement et impossible à obtenir pour les joueurs qui ne souhaitent pas payer, peur d’avoir un système économique intrusif, des pubs, des incitations à l’achat : j’avais tort. Pokémon GO est très respectueux sur ce point : aucune pub, pas d’incitation directe à l’achat, des tarifs abordables (comptez, par exemple, 1€ pour 20 Pokéball) et des items récupérables en montant de niveau. En réalité, le cash-shop ne désavantage par réellement les joueurs qui décident de ne pas passer par la caisse : les achats résultent simplement d’une progression plus rapide, pour un jeu qui n’est vraiment pas une course à la puissance.

Ainsi, j’ai pu expérimenter pendant mes 3 semaines de jeu deux approches différentes : le jeu sans achats, et le jeu avec achats. Les deux sont agréables et présentent des avantages et des inconvénients selon les conditions de jeu. Il est normal de préférer ne rien dépenser en temps normal, là où l’achat de modules leurres, des objets permettant d’attirer des Pokémon pendant 30 minutes sur un Pokéstop, peuvent prendre tout leur sens lors de rencontres organisées avec d’autres joueurs : on se promène, puis on se pose à un Pokéstop, on place un leurre, et on continue à jouer tout en faisant connaissance avant de repartir. C’est une manière agréable de pouvoir jouer tout en parlant avec d’autres joueurs. Fort heureusement pour ceux qui ne veulent pas débourser un seul centime, on peut avoir ces objets même en ne dépensant rien ! Mais pour les joueurs qui passent beaucoup de temps sur le jeu, pas sûr que les quelques items donnés en montant de niveau soient suffisants…

Au final le cash-shop est bien intégré dans Pokémon GO et peut être parfois justifié. Pour reprendre l’exemple du module leurre, payer 1€ pour tout un groupe de joueur, je trouve ça raisonnable et je l’ai déjà fait. Et rien de plus agréable que d’être accosté par d’autres joueurs, qui, en voyant un Pokéstop sur lequel un leurre a été posé, se ruent vers celui-ci pour discuter et jouer avec vous. Le jeu a une grande dimension sociale et ça fait vraiment plaisir de voir que la majorité des gens jouent le jeu et profitent de cette dimension pour faire des rencontres.

Pokémon GO à la campagne : retour sur un problème largement mentionné

« C’est bien beau tout ça, mais dans Pokémon GO, y’a forcément un truc relou qui vient entacher l’expérience, non ? » Bingo.

La carte de Pokémon GO est celle du monde réel. Mais pour ce qui est des points d’intérêt, elle se base sur celle d’Ingress, précèdent jeu développé par Niantic, avec un concept assez similaire. Dans ce jeu, les joueurs devaient placer des portails pour prendre le contrôle de lieux d’intérêt et participer à une guerre de territoire virtuelle mondiale. Une idée intéressante qui est plus ou moins ce qui a donné Pokémon GO.

Or, les points d’intérêt, placés par les joueurs, le sont souvent en villes… Et quasiment jamais en campagne, ce qui est logique si on compare les densités de joueurs. Alors pour nous, pauvres joueurs de Pokémon GO campagnards, ça résulte en l’absence quasi-totale de Pokéstop, arènes, et parfois même spawn de Pokémon. Cela occasionne pas mal de problèmes : pas de Pokémon, impossibilités de récupérer des Pokéball gratuitement, …

« Mais alors, il suffit de télécharger Ingress et de placer des portails comme ça ils apparaîtront dans Pokémon GO, non ? »

C’est une bonne idée. Mais ils sont malins chez Niantic : les demandes d’ajouts de portails sont fermées sur Ingress depuis un bon moment maintenant.

Voilà qui gêne un peu les joueurs en zone rural. Vous pouvez tout de même proposer des Pokéstop et arènes à Niantic via leur site, mais pour le moment c’est pas gagné pour avoir un changement significatif. Espérons qu’ils prennent conscience du problème rapidement.

Mises à jour : quel avenir pour le jeu ?

Nouvelles générations à venir, corrections des bugs, ajout du système d’échanges... Comme nous l’avons vu plus tôt, le jeu n’est qu’à 10% de ce qu’il devrait être… En clair, nous jouons en quelque sorte à une bêta publique. L’avantage, c’est que cela promet le titre à un bel avenir : je n’imagine même pas la hype des joueurs si Niantic annonce un jour ajouter la seconde génération de Pokémon au jeu.

Personnellement, j’imagine l’avenir de Pokémon GO ainsi : des correctifs, des ajouts (nouveaux items à placer sur les Pokestop, comme par exemple des objets similaires aux œufs chances, permettant un double XP mais cette fois ci localisé, et qu’on pourrait combiner à un module leurre ? Ou encore les combats entre joueurs, même si j’y crois moyennement…), des modifications (refonte des arènes ?), et une grosse mise à jour pour l’ajout de nouvelles générations : j’imagine bien le truc, genre les équipes sont réinitialisées, on change les mascottes Electhor/Sulfura/Artikodin par Raikou/Entei/Suicune, Niantic publie des résultats sur la possession des arènes selon les équipes… Et on recommence. J’aimerais bien que ça se passe comme ça.

Oh, et aussi : les évents. Dans le premier trailer, on voit un évent Mewtwo à Timesquare. J’ai vraiment hâte de voir comment les Pokémon légendaires vont devenir accessibles.

Update - Tellement pressé de sortir l'article que j'en oublie un paragraphe, veuillez m'excuser ! Je souhaitais parler de la triche dans Pokémon GO, en disant simplement que j'espère de tout coeur que Niantic prendra des mesures drastiques envers les tricheurs : utilisateurs de Fake GPS, Pokévision, bots... C'est pour moi l'une des premières choses à régler.

Update 2 - J'ai également oublié de parler du Pokémon GO Plus, le bracelet produit par Nintendo pour le jeu, qui vous permettra de savoir si des Pokemon ou des Pokestops sont proches de vous via une led et des vibrations. L'accessoire devait sortir ce mois-ci, mais a été repoussé à Septembre. La sortie d'un tel accessoire pourrait totalement relancer la hype si celle-ci venait à retomber. Encore un atout pour le jeu qui lui promet un suivi sur le long terme ainsi qu'une bonne durée de vie.

Pokémon GO, la santé des joueurs, et la surmédiatisation des accidents soi-disant « liés au jeu »

Un point légèrement moins détaillé, mais vous avez sûrement remarqué que la presse s’en donné à cœur joie lorsqu’il s’agit de parler des accidents soi-disant liés au jeu. Accident de la route, joueurs qui tombent d’une falaise… Pokémon GO est un véritable phénomène de société qui touche les joueurs de Pokémon et ceux qui n’y jouent pas, qui occasionne des mouvements de foules et de grands rassemblements, et forcément, on entend de plus en plus parler des dérives que le jeu semble provoquer.

Ne l’oubliez jamais : soyez vigilants en jouant au jeu. Il est interdit d’utiliser votre téléphone au volant, et quand un journal titre son article « Il a un accident car il joue à Pokémon GO », c’est pour faire parler du phénomène : ce n’est pas Pokémon GO qui a fait qu’il y ait un accident, c’est que le joueur n’a pas respecté la loi. C’est regrettable, car en propageant ce genre d’idée (« Pokémon GO c’est dangereux », en gros), ça donne une mauvaise et fausse image du jeu. La presse ne parle malheureusement pas des bons côtés que le jeu à : il suffit de se promener un peu sur internet et notamment sur Reddit (subreddit /r/pokemongo) pour voir des témoignages touchant et variés : des joueurs atteint d’obésité qui combattent leur problème grâce au jeu, des enfants atteints d’autisme qui se sociabilisent en sortant de chez eux et en rencontrant d’autres « dresseurs »… Les exemples sont nombreux.

Pour ma part, je suis en surpoids et je dois avouer que le jeu m’a pas mal fait sortir de chez moi : j’ai parcouru plus de 60km (dont une petite dizaine à vélo, le reste à pied), et j’ai vraiment le sentiment que ça me fait du bien : j’ai même envie de sortir spontanément maintenant, alors qu’avant je ne bougeais pas beaucoup de chez moi !

En vrai c'est pas 60km mais 61,53km, c'est encore mieux.

Et alors, mon avis dans tout ça ?

Bah ouais, dans l’article y'a quand même « Pokémon GO : [...] mon expérience » et je n’ai pas beaucoup parlé de mon expérience au final…

Et bien le verdict est sans appel : Pokémon GO me plaît énormément. Que ce soit les petites promenades en campagne ou les grosses sessions de « chasse » en ville, j’apprécie énormément jouer au jeu et sortir de chez moi, seul ou entre amis (c’est d’ailleurs bien plus amusant de sortir entre amis alors parlez-en à vos potes !).

Je me sens comme un gosse quand je sors pour aller chercher les Pokémon qui traînent autour de chez moi, et ça fait plaisir de sentir cette hype qui joue sur la nostalgie des gens tout en permettant aux joueurs de réaliser comme un rêve d’enfant.

Le jeu est loin d’être exempt de défaut, c’est sûr, mais Niantic semble avoir les cartes en main pour proposer une expérience vraiment excellente sur le long terme, et c’est avec plaisir que je pense suivre son évolution tout en continuant sagement de remplir mon Pokédex.

Ça, c'est ma progression au moment où j'écris ces lignes.

Pokémon GO propose quelque chose de nouveau avec du vieux : reprenant le concept d’Ingress en y ajoutant les Pokémon, Niantic a créé une bombe du jeu sur smartphone, prouvant que le marché du gaming mobile n’est pas un secteur mort et sans intérêt, et qu’il peut proposer parfois des choses bien plus intéressantes et profondes qu’on ne l’aurait imaginé.

Le côté social du jeu prend tout son sens quand on fait des rencontres avec d’autres joueurs, et c’est tellement plaisant de discuter, même si on sait qu’on ne reverra probablement jamais les personnes concernées.

Merci d’avoir lu cet article ! J’espère qu’il vous aura plu et si vous avez des remarques ou des questions, n’hésitez pas à m’en faire part dans les commentaires !

A bientôt !