Des trucs, des machins, et pire encore : des bidulles !!

CRITIQUE MANGA : L'Arcane de l'aube

Bonjour à tous !

Aujourd'hui, ma critique d'un manga bien sympa intitulé l'Arcane de l'aube :

 

Titre : L'Arcane de l'Aube
Titre Original : Reimei no Arcana
Auteurs : Rei TOMA
Genre : shojo, aventure
Editeur français : Kaze
Nombre de volumes français : 10 (en cours)
Nombre de volumes japonais : 12 (en cours)
Année de sortie : 2009

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Nakaba, princesse sur royaume Senan, est envoyée dans le royaume ennemi, Belquat, afin d'y épouser le prince Caesar. Mais la rencontre entre les deux jeunes mariés ne se passe pas si bien, car si Caesar est de sang royal, Nakaba, elle, est de sang-mêlé. Heureusement pour elle, elle est accompagnée de son fidèle serviteur, Loki, un Ajin (mi homme - mi bête), qui veille sur elle depuis la mort de ses parents.

Alors que Nakaba et Caesar se rapprochent finalement, les complots du roi de Belquat se révèlent. Quant à Loki, il est bien décidé à améliorer la condition de vie des Ajins, considérés comme des esclaves. Nakaba découvre également la raison du meurtre de ses parents : sa mère, princesse de Senan avait épousé un homme du peuple, qui appartenait à une tribu qui possédait un étrange pouvoir : l'Arcane du temps, qui permet de voir le passé et l'avenir, et dont Nakaba semble avoir hérité.





Il est difficile de résumer l'Arcane de l'Aube quand on a déjà bien avancé dans l'histoire. Car si l'histoire semble assez simpliste au premier abord, elle est riche en évènements. Sans non plus être hyper complexe, et malgré quelques clichés, le scénario arrive quand même à nous surprendre et à maintenir un certain suspense.

Si au début de l'histoire les deux personnages se détestent (pays ennemis, pas la même classe sociale, mariage arrangé ...), leur relation évolue de manière très intéressante. Au fur et à mesure, l'auteur nous en apprend un peu plus sur les deux personnages, leur passé, et leur entourage, notamment Loki, qui gagne en profondeur au fur et à mesure des tomes.
Bien sûr, nous sommes là dans un triangle amoureux, mais qui, englobé dans le reste de l'histoire, est dénué du côté un peu trop gnangnan de ce qu'on a l'habitude de voir. Et autour de ces trois protagonistes, il y a toute une galerie de personnages secondaires bien travaillés qui viennent pimenter les choses.

Ajoutons à cela le fait que le manga est très joli. Certes, le trait n'est pas follement original, assez simple et fin, mais parfaitement maîtrisé : un vrai régal pour les yeux.





En bref, l'Arcane de l'Aube est un manga que je recommande vivement. L'histoire est très bien ficelée, avec des rebondissements, du suspense, des flashbacks et des personnages bien travaillés, le tout parfaitement bien illustré. Un manga très agréable à lire, qui mérite qu'on s'y attarde.




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CRITIQUE : PRINCESS JELLYFISH

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J'avais également prévu de mettre sur mon blog quelques critiques manga. Après Vamos La, je propose donc ma critique de Princess Jellyfish, un manga raffraichissant, classé shojo mais pouvant plaire à tout le monde grace à son humour décalé !

 

Titre : Princess Jellyfish
Titre original : Kurage Hime
Auteur : HIGASHIMURA Akiko 
Catégorie : Shojo
Genre : comédie, romance
Année de sortie : 2009
Editeur : Akata Delcourt
Collection : Shojo
Nombre de volumes en France : 7 (en cours)
Nombre de volumes au Japon : 10 (en cours)
Version animée : 1 saison de 11 épisode

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Tsukimi habite en collocation avec ses amies Amars ... Que sont les amars ? C'est simple ... Des filles "moisies", des geeks complètement associales au look ringard, des loseuses en quelques sortes. Parmi elles, on compte la fan de trains, la fan de vieux, des trois royaumes, de poupées traditionnelles japonaises, et notre héroïne, fane de méduses (jellyfish = méduse en anglais). Un jour, elle rencontre une fille de la race ennemie des amars : une humana coqueta, qui s'incruste chez elle pour passer la nuit, et pour en rajouter une couche, à son réveil, elle découvre que l'humana coqueta est en fait un mec !!! Et pas n'importe lequel ! Kuranosuke est en fait le neveu du premier ministre japonais et se travesti pour échapper à son destin de politicien !!
Tsukimi se retrouve balancée entre un Kuranosuke bien décidé à la relooker pour lancer sa propre marque de fringues (histoire de faire un avant/après), et les autres amars à qui il faut cacher que l'humana coqueta est en fait un homme ... Et bien sûr, les sentiments s'en mêlent et patati et patata ...

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Courage princesses otakus, vos vies n'en seront que plus amusantes !



Vous l'aurez compris, Princess Jellyfish est un shojo assez classique sur une base scénaristique complètement loufoque ! Les personnages sont des caricatures ambulantes, ce qui fait du manga une parodie des shojos et du monde des otakus, à la fois moqueuse et attendrissante. Ils nous emmènent dans une histoire ou l'absurde n'a pas de limites, mais toujours plein de bons sentiments, avec beaucoup d'humour, une touche de niaiserie (ni trop, ni trop peu, juste ce qu'il faut), des triangles amoureux, et de l'énergie à revendre !



En bref, voilà un shojo qui fait du bien, qui peut autant plaire aux filles qu'aux garçons ! Si les dessins sont peu attrayants sur les couvertures, l'intérieur du manga est plutôt joli, un trait simple, sans trop de bling bling. Résultat, on est vite pris dans l'histoire, on s'attache aux personnages autant qu'on se moque d'eux, on rigole bien, on est content d'apprendre la sortie d'un volume, et tout ça, ça fait du bien !

 

 

Et pour finir, sans me faire disputer par Seipas, voici le radis du jour : le Radis Méduse !!!

 

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CRITIQUE : VAMOS LA

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Titre : Vamos Là

Titre Original : bamora

Auteur : OSADA Yoshimi

Genre : shojo (seinen ?), sport, tranche de vie

Editeur français : Doki Doki

Nombre de volumes français : 3 (terminé)

Année de sortie : 2009

 

Entre sa timidité et son sale caractère, Yu Kamasaki a beaucoup de mal à s'intégrer dans sa classe. Jusqu'au jour où sa camarade Kume, enjouée et très populaire, l'invite à se joindre au club de foot en salle, lui faisant découvrir les joies de la vie sociale ... ce qui n'est pas gagné d'avance !

 

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Concept assez simple et cliché, certes, que l'auteur s'est pourtant approprié avec brillo. Et les clichés, même si ça peut être énervants par moments, quand c'est bien traité, ça fait du bien : on s'y retrouve tout de suite et l'ambiance prend direct. C'est le cas pour Vamos Là, petit manga en trois volumes seulement, bien agréable à lire par sa fluidité et ses dessins vraiment jolis.

 

Si dès le début on sait que Kamasaki va s'épanouir aux côtés de Kume, on a quand même envie de voir la manière dont nos héroïnes vont s'y prendre, et on est pas déçus. Au cours de l'histoire, elle va vivre des moments très intenses, mais également des désillusions, avoir des doutes : la vie d'une adolescente renfermée qui va peu à peu s'ouvrir au monde, que l'auteur a su retranscrire de manière très naturelle, mais également attendrissante et humoristique. De quoi redonner du baume au coeur !

 

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L'auteur n'a pas hésité à ajouter toute une ribambelle de personnages secondaires attachants, dont on regrette quand même de ne savoir que peu de choses : la série aurait mérité deux volumes de plus pour approfondir un peu.

 

En bref : 3 volumes, ça se refuse pas ! Avec Vamos Là, vous êtes sûrs de passer un bon moment, et de terminer votre lecture dans la bonne humeur !

 

Critique également disponible sur La Vallée Du Blabla et Japan Touch

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