18h : le concert va bientôt commencer. On arrive à la station de métro à côté de la salle où déjà, on commence à voir un peu partout des t-shirts, sacs, badges Zelda, Mario ou tout simplement Nintendo : les geeks sont de sortie, et puisqu'ils viennent de toute l'Europe pour l'évènement, ils se sont mis sur leur 31 ...

Ne connaissant pas trop les environs, nous décidons de suivre la foule. Après quelques mètres, impossible de louper la salle. L'émotion monte, ainsi que les petites larmes dans mes yeux (comme d'hab) : le trailer de Skyward Sword est diffusé directement sur le mur de la salle ...

Bien sûr, on avait pris nos DS, et comme on l'avait imaginé, des tas de gens avaient activé leur street pass. Plus de 120 miis sont arrivés sur notre console dans la soirée! Ce qui nous a permis de finir les puzzles et de gagner pas mal de couvre chefs ... Et bien sûr, comme on pouvait s'y attendre, plusieurs personnes attendaient des nouveaux copains pour jouer à Zelda Four Swords ... Des fans de tous les âges, seuls, en couple, entre amis ou même en famille étaient réunis dans la file d'attente, dans une ambiance geekement conviviale ...

Nous voilà enfin arrivés dans le hall de l'Appolo, et pour la deuxième fois, j'ai les larmes aux yeux (après, j'ai arrêté de compter) : toute la salle est décorée de posters géants à l'effigie de notre série préférée ...

Même les escaliers montant aux balcons y ont droit : des posters avec des artworks de tous les Link, la grande classe ! Dire qu'à la base, j'avais juste suivi le panneau WC, je m'attendais pas à ça ! Mais la surprise a été encore plus grande quand je suis arrivée à l'étage et que j'ai vu 8 bornes Wii où on avait la possibilité d'essayer Skyward Sword ...

Le programme qu'on a reçu était tout simplement superbe. Mais on ne l'a ouvert qu'à la fin, pour garder l'effet de surprise intact. 

Nous voilà enfin installés, les musiciens entrent en scène, accordent leur instruments ... un orchestre philharmonique, ça en fait du monde, et ça en jette ! Des violons, violoncelles, cuivres, bois, percussions, choeurs, et deux harpes sur le devant de la scène, ça promet ! La chef d'orchestre, Eimear Noone, arrive et ça commence : BIM !!! prends toi le thème du château d'Hyrule dans la face ! A la fin du morceau, la chef d'orchestre commence un discours de bienvenue, espère qu'on va s'amuser autant qu'eux dans la soirée ... Mais avant de continuer, elle a quelqu'un à nous présenter : EIJI AONUMA !!! Alors nous, forcément, on en peut plus, on est trop heureux, on a des larmes dans les yeux et on applaudit comme des fous ...

Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises, puisque quelques morceaux plus tard, c'est Zelda Williams qui arrive sur scène. Elle est super cool, souriante, drôle, sympathique et revient à plusieurs reprises pour nous présenter la suite du programme ...

Voir un orchestre de cette taille, c'est vraiment bluffant ! Mais en plus quand il s'agit de musiques qu'on aime depuis des années et qui sont associées à des souvenirs bien précis, c'est juste complètement hallucinant ! Surtout quand en plus, des scènes sont diffusées derrière les musiciens !
Après un medley Wind Waker de taré, allant de la légende du héros au staff credits, en passant par l'île de l'Aurore, l'océan et diverses batailles, l'orchestre se présente, en offrant aux novices des clés pour apprécier la représentation : 19 chants issus d'Ocarina of Time et de Majora's Mask sont joués chacun par un type d'instrument, pour finir tous ensemble sur le thème de Saria : Un grand moment !!!

Pour continuer sur la tracklist, on a eu droit à 16 morceaux tous aussi hallucinants les uns que les autres : des thèmes récurrents, tels que le thème de Zelda, le Village Cocorico, ou encore celui de Ganondorf, où l'on pouvait entendre les subtilités des versions des différents jeux ; des gros medley tels que ceux de Wind Waker ou de Twilight Princess, retraçant les jeux, le medley Bataille de boss, un medley génial avec 12 cours morceaux illustrés par des vidéos (l'instrusion dans le palais d'ocarina of time, la forêt de Zelda 3, le conseil municipal de Majora, les boutiques d'Ocarina ...) et 2 medley très intenses pour chaque fin de partie : en premier un thème des 25 ans de Zelda (A Link to the Past, Spritit Tracks, Wind Waker, Ocarina of Time), et pour finir, un medley sur le thème principal de la série (Zelda 1 et 3) ... Sans oublier le fan service, 3 des thèmes les plus populaires : La Vallée Gerudo, La plaine d'Hyrule d'Ocarina, et La Fontaine des Fées, où ont commencé les deux harpes, rejoint petit à petit par les autres instruments pour finir avec tout le monde ...

La fin ? Eh bien non, un autre invité ne s'était pas encore manifesté : j'ai cité KOJI KONDO lui même, venu nous interpréter le thème de la grand mère de Wind Waker au piano !!! Que d'émotion mes amis !! Et revoilà Eiji AONUMA, venu nous faire un petit discours pour la fin, avant que l'orchestre ne reprenne pour un dernier morceau surprise : un nouveau trailer de Skyward Sword projeté sur écran géant, joué par l'orchestre ...

Et pour finir, voilà le discours prononcé par Eiji AONUMA à la fin du concert (j'ai pris des notes exprès !)

Eiji AONUMA, 25/10/11

Concept assez simple et cliché, certes, que l'auteur s'est pourtant approprié avec brillo. Et les clichés, même si ça peut être énervants par moments, quand c'est bien traité, ça fait du bien : on s'y retrouve tout de suite et l'ambiance prend direct. C'est le cas pour Vamos Là, petit manga en trois volumes seulement, bien agréable à lire par sa fluidité et ses dessins vraiment jolis.

 

Si dès le début on sait que Kamasaki va s'épanouir aux côtés de Kume, on a quand même envie de voir la manière dont nos héroïnes vont s'y prendre, et on est pas déçus. Au cours de l'histoire, elle va vivre des moments très intenses, mais également des désillusions, avoir des doutes : la vie d'une adolescente renfermée qui va peu à peu s'ouvrir au monde, que l'auteur a su retranscrire de manière très naturelle, mais également attendrissante et humoristique. De quoi redonner du baume au coeur !

L'auteur n'a pas hésité à ajouter toute une ribambelle de personnages secondaires attachants, dont on regrette quand même de ne savoir que peu de choses : la série aurait mérité deux volumes de plus pour approfondir un peu.

 

En bref : 3 volumes, ça se refuse pas ! Avec Vamos Là, vous êtes sûrs de passer un bon moment, et de terminer votre lecture dans la bonne humeur !

 

Critique également disponible sur La Vallée Du Blabla et Japan Touch

 

 

 

Titre : Epic Mickey Power of Illusion

Genre : Plateforme

Développeur : Dreamrift

Editeur : Disney Interractive

Date de sortie : novembre 2012

Multi : non

Langue : au choix

 

 

Lorsqu'Oswald le prévient, Mickey se précipite dans le monde de la désolation et y retrouve également Jiminy Criquet, qui l'accompagnera tout au long de l'aventure. Et c'est parti, Mickey se lance en quête de ses compagnons. Cette fois, Mizrabel a modelé son château selon 3 mondes : Londres et le pays imaginaire, Agrabah et sous l'océan. Ces mondes sont divisés en plusieurs niveaux, tous en 2D avec une 3D légère, et un pixel art absolument sublime : c'est très coloré, détaillé et les sprites des personnages et des ennemis sont très jolis. Le tout est accompagné de superbes musiques, inédites pour la plupart, avec quelques rappels sur les thèmes des films et d'Epic Mickey.

 

 

 

Notre souris va alors devoir franchir ces niveaux à l'aide de son pinceau épique qui lui servira à créer des passerelles, faire disparaître les obstacles et combattre les ennemis (qui dropperont différents item en fonction de l'encre utilisée), dans lesquels il devra retrouver les personnages disney : la Belle et la Bête, Cendrillon, Ariel, Simba, Picsou, Donald, Raiponce et bien d'autres sont au rendez-vous, utilisant plein de références aux dialogues de leurs films ! Que du bonheur pour les fans de Disney !!

 

Malheureusement pour eux, ces personnages ne peuvent pas retourner directement dans leur monde. En revanche, une chambre leur est attribuée dans le château et vous pourrez leur rendre visite et les aider afin de leur rendre la vie plus agréable. Ils vous enverront chercher des objets qui seront soit dans les mondes, soit dans les chambres des autres personnages. Une idée qui aurait pu être vraiment bien si une icône ne vous indiquait pas directement où chercher, ce qui rend les choses trop faciles. Il faut bien dire ce qui est, le jeu est un poil trop facile dans son ensemble et seuls quelques niveaux donnent du fil à retordre. Les boss sont également assez faciles à battre et trop peu nombreux. En revanche, les combats sont assez intéressants. 

 

 

 

Quant au gameplay, il est assez controversé. Personnellement, je l'ai trouvé plutôt agréable, un bouton pour sauter, un pour taper, un pour les attaques spéciales, un pour passer en mode pinceau, les gâchettes pour changer d'encre, et on dessine sur l'écran tactile ... L'argent collecté à travers les niveaux permet d'acheter des upgrades pour Mickey à l'oncle Picsou. Le level design est soigné, on saute de plateforme en plateforme, de liane en liane, on dessine des blocs pour grimper, des tonneaux pour s'élancer, des tapis pour voler, et parfois même des personnages pour nous épauler. Certains joueurs ont quand même dénoncé la lenteur de Mickey et le côté rébarbatif des dessins au pinceau (j'ai pas ressenti ça, mais il est quand même bon de le signaler).

 

La durée de vie a également été critiquée. J'ai mis 18h à le terminer à 100%, ce qui m'a semblé correct pour un jeu de plateforme en 2D (sur portable qui plus est). Cependant, un monde supplémentaire n'aurait été de trop ... le pays des merveilles par exemple, vu que la reine de Coeur figure sur la jaquette, mais malheureusement pas dans le jeu ...